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Retour en France avec un petit tour en Haute Loire...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Notre séjour à Mayotte a pris fin, ce fut une belle échappée, pleine de découvertes et d’anecdotes. Un grand merci à Joanny et à son sens du récit, vif et concis.

Cette année, notre séjour « Bota » de juin nous conduit en Haute-Loire, car Sylvie connait de nombreux sites très intéressants à explorer. La Haute-Loire fait partie de l’ancienne région d’Auvergne comme les départements de l'Allier, du Cantal et du Puy-de-Dôme. La province Auvergne doit son nom au peuple gaulois des Arvernes. C'était l'une des tribus les plus puissantes et les plus riches de la Gaule antique. Les Romains étaient très impressionnés par les Gaulois parce qu’ils étaient grands, avec de belles moustaches, des cheveux blonds et longs et qu’ils avaient les yeux bleus !

Lundi 28 juin, nous partons donc vers l’ouest, vers le Massif Central, chaîne de montagnes très anciennes, érodées, essentiellement composées de roches granitiques, métamorphiques et sur lesquelles on trouve les traces de nombreux volcans, aujourd'hui éteints. Puis nous nous dirigeons vers le sud, vers la Montagne d’Ardèche.

Le Massif Central.

Le Massif Central.

Située sur la bordure orientale du Massif Central, aux confins de la Haute Loire, de l’Ardèche et de la Lozère, la Montagne d’Ardèche s’étend sur 570 km2, à plus de 1000 m d’altitude.

Un territoire composé de sucs volcaniques dont le Mont Gerbier de Jonc, source de la Loire, et le Mont Mézenc (au nord), de chemins escarpés, de prairies fleuries, de forêts anciennes, de rivières, de lacs, de zones humides (tourbières) et de sites géologiques remarquables.

Entre 12 et 6 millions d'années, des coulées de laves fluides s'étalent et s'empilent dans les vallées, suivies par des laves plus visqueuses qui finissent par édifier des reliefs en dômes et aiguilles dans le Massif du Mézenc-Gerbier.

Peu de calcaire, la majorité des roches est constituée de minéraux de la « famille » des silicates. Dans ces milieux acides, nous allons découvrir des plantes qu’on ne trouve pas dans les calcaires des Alpes.

 

Nous sommes logés au VVF des Estables (prononcer le s). Un bon accueil, une équipe dynamique et sympathique rendent le séjour très agréable.

VVF les sources de la Loire, photo Internet

VVF les sources de la Loire, photo Internet

Première balade, allons voir les sources de la Loire au pied du Mont Gerbier de Jonc

Il est situé sur la commune de Saint-Martial (Haute-Loire) tandis que celle de Sainte-Eulalie (Ardèche) s'étend à ses pieds, au sud. Dénommé suc (terme désignant un piton volcanique aux pentes fortes dans la région du Velay), il est célèbre par sa forme particulière et son extraordinaire richesse naturelle et sauvage. L’origine et l’étymologie du Mont Gerbier de Jonc vient des mots « Gar » signifiant rocher et « Jugum » pour montagne. Rien à voir avec les joncacées !

Mont Gerbier de Jonc, 1551 m

Mont Gerbier de Jonc, 1551 m

Le mont possède une qualité de lave particulière : le phonolithe. Cette roche magmatique, légère et résistante, lave devenue cassante en refroidissant,  est utilisée comme lauze pour la construction. Du sommet du cône volcanique du mont Gerbier-de-Jonc (1 551 mètres), couvert d’une carapace d’écailles rocheuses, la vue embrasse le Mézenc, les sucs de Sara, de Montfol, de La Barre…

Autour du Gerbier de Jonc

Autour du Gerbier de Jonc

Nous ne gravissons pas le Gerbier. Au pied du mont, un parking et de petites cabanes où l’on peut acheter les produits locaux attendent les touristes. On peut se promener sur des sentes aménagées alentour.

Sylvie nous montre la plante typique de toute cette région, Genista purgans devenu Cytisus oromediterraneus, genêt purgatif, (Fabacées). C’est un genêt au port en boule, aux feuilles vert glauque, aux fleurs d’un jaune éclatant. Nous trouvons ce genêt en fruits (velus) mais au printemps, toutes les pentes des collines et des montagnes se couvrent de buissons d’or à l’odeur enivrante.

Cytisus oromediterraneus, genêt purgatif

Cytisus oromediterraneus, genêt purgatif

Cytisus oromediterraneus, aux fruits velus

Cytisus oromediterraneus, aux fruits velus

Pente du Mont Aigoual, mai 2017

Pente du Mont Aigoual, mai 2017

Nous découvrons une autre plante locale, Knautia arvernensis, knautie d’Auvergne (Caprifoliacées). Elle a de nombreuses tiges, des feuilles plus molles et plus velues que celles de sa voisine, Knautia arvensis. Elle a une une belle couleur rose lilas.

Knautia arvernensis, knautie d'Auvergne

Knautia arvernensis, knautie d'Auvergne

Renversant ce nectar de Knautia arvernensis !

Renversant ce nectar de Knautia arvernensis !

Knautia arvernensis,

Knautia arvernensis,

Et une centaurée, Centaurea nigra, centaurée noire, car son involucre est couverte de bractées noirâtres longuement ciliées pectinées au sommet.

Centaurea nigra, centaurée noire,
Centaurea nigra, centaurée noire,

Centaurea nigra, centaurée noire,

La Loire prend officiellement sa source au Mont Gerbier de Jonc mais au pied du Mont, pas en Haute-Loire, en Ardèche ! En fait elle n’a pas de source, elle a des sources. La géographique, l’authentique, la source véritable et…, petits ruisselets issus de la nappe phréatique, qui se rejoignent et tous convergent dans un thalweg qui constitue l’extrémité de la haute vallée du fleuve le plus long de France : 1010 m.

 

Les fiches botaniques d'André, ci-dessous...

Cytisus oromediterraneus, genêt purgatif

Cytisus oromediterraneus, genêt purgatif

Knautia arvernensis, knautie d’Auvergne

Knautia arvernensis, knautie d’Auvergne

Centaurea nigra, centaurée noire

Centaurea nigra, centaurée noire

à suivre....

Photos Christianne, André, Jacques

 

Plusieurs sources dont "Plantes de Lozère" de Maurice Reille 

Publié dans Flore

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Mayotte : curiosités mahoraises...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

......Blason du département 976......

......Blason du département 976......

Les courses de Pneus

Emblématique de l'île, la course de pneus, une tradition qui remonte à 3 décennies. Elle consiste à faire rouler un pneu en le dirigeant avec des bâtons, ce qui requiert une grande dextérité ! Cet événement, à la fois sportif et folklorique, est l'un des plus célèbres de Mayotte. Plusieurs milliers de spectateurs viennent encourager un bon millier de coureurs. 

 Course de pneus, catégorie "enfants".

Course de pneus, catégorie "enfants".

 Course de pneus, catégorie "adultes".

Course de pneus, catégorie "adultes".

La pêche au voile

Cette technique de pêche est réservée aux femmes. Les hommes préférant la pirogue. Elles utilisent aussi bien un drap, des lambas cousus entre eux (les paréos locaux), des moustiquaires ... Elles avancent en chaîne dans l'eau et piègent de petits poissons plus petits que la sardine. Tout le village attend leur retour car c'est un met délicieux et recherché.  

 

Pêche au voile..

Pêche au voile..

Le sel de Bandrélé.

En début de saison des pluies, Ansufati Velou gratte le sol à l'aide d'une spatule en plastique. Le soleil cogne encore et cette "Mama Shingo" , "maman du sel" en Shimaore, récolte le limon qui lui servira à fabriquer du sel, selon une technique ancestrale de Mayotte. Les saunières récoltent le sel grâce à l’évaporation de l’eau dans les marais salants, qui se trouvent entre la plage et la mangrove de Bandrélé.                                                   

Le ramassage du limon, la réalisation de monticule de cette matière grâce à une noix de coco coupée en deux, la filtration du limon dans des bassines trouées pour obtenir un liquide concentré en sel, et enfin l’évaporation du liquide, sont les passages obligés pour laisser apparaître un sel extrêmement blanc. 

Musée du sel de Bandrélé

Musée du sel de Bandrélé

Marais salant de Bandrélé

Marais salant de Bandrélé

De l'eau est versée sur le limon chargé de sel

De l'eau est versée sur le limon chargé de sel

Cristallisation du sel

Cristallisation du sel

 Sel de Bandrélé

Sel de Bandrélé

Les taxis.

Les taxis collectifs urbains sont les seuls transports en commun. Ils sont nombreux et fonctionnent bien. Le tarif est forfaitaire dans les zones urbaines, moins de 2€ le trajet par personne de jour.

Les taxis-brousse prennent le relais des taxis-ville en zones rurales, aux extrémités de Grande-Terre. Ce sont des bus, le plus souvent climatisés. Ils circulent en Grande-Terre, au départ de Mamoudzou. Tarif en fonction de la distance, entre 1 et 6 € la course. Le véhicule part quand son chauffeur juge qu’il est suffisamment rempli.

Taxi brousse

Taxi brousse

Ylang-Ylang, était la fleur emblématique de Mayotte

Mayotte a longtemps été l'un des principaux producteurs d'Ylang-Ylang,  Cananga odorata.

Cette production, était réalisée par 380 producteurs sur une superficie de 500 hectares environ (204 000 pieds), mais a drastiquement chuté après la départementalisation de l'île en mars 2011.

En effet, l'alignement de Mayotte sur le droit du travail français a fait fuir les principaux exploitants (comme Guerlain) vers les pays voisins (Comores ou Madagascar), où la main-d’œuvre est moins chère. Un plan de restructuration et d'optimisation de la filière appuyé par des fonds publics se met en place à Mayotte depuis 2016 et commence à porter ses fruits. L’emploi “au noir“ de clandestins, est également, largement utilisé.

Un arbre à la silhouette mystérieuse.

Pour faciliter la cueillette des fleurs, les arbres sont taillés de manière à ne pas dépasser deux à trois mètres de hauteur. Le résultat ? Les branches sinueuses dessinent une sorte de couronne au-dessus du tronc à l’écorce grise.

L'arbre Ylang-ylang à la silhouette mystérieuse.

L'arbre Ylang-ylang à la silhouette mystérieuse.

Fleurs d'ylang-ylang

Fleurs d'ylang-ylang

Alambic pour distillation des fleurs d'ylang-ylang

Alambic pour distillation des fleurs d'ylang-ylang

 

Je termine ici ce partage sur mon séjour dans cette île fascinante. J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à découvrir ces propos, que moi à vous les transmettre et encore merci pour tout, à Philippe et Anaële.

Un merci tout spécial à Christianne, qui apporte systématiquement et avec talent, son coup de patte final pour la mise en page de l’ensemble des articles.

 

                                                                                   Joanny

Photos internet

Publié dans Histoire et légendes

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Mayotte, les marches d'Acoua suite...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Revenons vers l’objectif premier de notre balade, le point de vue vers la baie d’Acoua. Pour cela, l’ascension des fameuses marches reste à faire. L’irrégularité de la hauteur de ces marches a été quelque peu problématique pour moi. Mais je suis tout de même arrivé au sommet. Le classement de cette rando parmi les plus réputées de Grande terre est bien réel, un régal pour les yeux....

La terre est rouge, la mer est bleue. Photo Anaële.

La terre est rouge, la mer est bleue. Photo Anaële.

Photo Anaële.

Photo Anaële.

Vue sur les ilots du nord, Photo Anaële.

Vue sur les ilots du nord, Photo Anaële.

Dernière échappée visuelle vers le lagon, Photo Anaële.

Dernière échappée visuelle vers le lagon, Photo Anaële.

Après ce merveilleux moment de contemplation, il est temps de redescendre. Au bas des marches, nous avons découvert une petite colonie de sensitives. 

Sensitive-Mimosa pudica L. Photo Anaële

Sensitive-Mimosa pudica L. Photo Anaële

Sensitive-Mimosa pudica L., originaire du Brésil.

Les feuilles alternes se replient au moindre choc, ce qu'en jargon botanique il convient d'appeler 'séismonastie'. Cet amusant mouvement est à priori un mécanisme protecteur contre d'éventuels prédateurs qui, croyant voir une plante fanée, s'en désintéresseraient alors. Elle est classée dans les envahissantes.

Cette journée nous a permis de découvrir un autre visage de cette île aux multiples contrastes. Mais ce territoire est menacé de toute part.

Sensitive-Mimosa pudica L.

Sensitive-Mimosa pudica L.

La forêt mahoraise est en danger.

« il ne reste plus que 4 ou 5% de forêt primaire sur les crêtes comme au Mont Bénara ou dans la mangrove ». En cause, la pression démographique, les prélèvements avec les coupes de bois, et surtout, le surpâturage « les zébus dévastent tout ! ».
Propos du directeur régional de l’Office National des Forêts (ONF) en 2014.

Cette situation est inquiétante à plus d'un titre... la forêt continue de reculer. Elle a été divisée par deux en 30 ans. Et la première cause, c'est bien l'agriculture. Des activités agricoles souvent clandestines, pointe du doigt France Mayotte Matin. En cause, les brûlis (sujet déjà abordé avec les “padzas“ dans les premières pages sur Mayotte). 

Brûlis forestiers à Mayotte

Brûlis forestiers à Mayotte

Le Conservatoire Botanique Naturel de Mascarin (CBNM) renforce son étude des espèces florales présentes dans les forêts du territoire et de la progression des invasives. Souhaitons que ce ne soit pas trop tard.

Espèces connues.

Parmi ces espèces connues, mais pas forcément référencées, des arbres de plusieurs dizaines de mètres de haut, les “Colubrinas“, ou autre “Erythroxylum“ et le fameux “bois noir des bas“ .

Racines haubans du Colubrina-sp. en cours d'identification. Arbre très connu à Mayotte mais jamais identifié

Racines haubans du Colubrina-sp. en cours d'identification. Arbre très connu à Mayotte mais jamais identifié

Erythoxylum sp en cours d'identification. Le genre Erythroxylum comprend 200 espèces, connues pour contenir de la cocaïne-

Erythoxylum sp en cours d'identification. Le genre Erythroxylum comprend 200 espèces, connues pour contenir de la cocaïne-

Bois noir des bas-Albizia lebbeck

Bois noir des bas-Albizia lebbeck

*“Bois noir des Bas’’ ou Albizia lebbeck, est une espèce d'arbre de la famille des Fabacées. Il est originaire des régions tropicales du sud de l'Asie et largement cultivée et naturalisée dans d'autres régions tropicales et subtropicales. Il est principalement utilisé pour protéger les cultures de l’ensoleillement. Autre utilisation, il est particulièrement recherché en tant qu’aphrodisiaque !!!

Les invasives.

Depuis plusieurs décennies « l’enlianement » est le terme local utilisé pour nommer l’envahissement de la forêt, depuis la canopée. En effet, certaines lianes à la recherche de l’ensoleillement ont tendance à squatter les lieux les plus exposés. Ceci, aux dépens des autres espèces forestières. 

Enlianement par Merremia peltata

Enlianement par Merremia peltata

Un autre exemple d’envahissement se situe au ras du sol, mais il n’est pas moins problématique. Il concerne la “vigne marronne“, véritable peste végétale qui recouvre, petit à petit, des parcelles entières de terrain et détruit par étouffement les espèces locales.

Vigne marronne-Rubus alceifolius

Vigne marronne-Rubus alceifolius

Une parade plutôt efficace a été expérimentée à La Réunion. Une mouche, la “tenthrède Cibdela janthina“ fut élue agent de lutte biologique contre la vigne marronne. A ce titre elle a été lâchée et acclimatée en milieu naturel avec succès sur l’île, avec le feu vert des autorités. Aujourd’hui, l’expérience d’acclimatation se poursuit : les tenthrèdes montrent une bonne capacité à se régénérer.

Espérons toutefois que cette acclimatation ne se produira pas au détriment d’espèces locales.

Tentrède ou Mouche bleue-Cibdela janthina

Tentrède ou Mouche bleue-Cibdela janthina

Début octobre période de notre séjour, les fleurs sont rares et celles que nous avons rencontrées ne sont pratiquement que des invasives.

 

Verveine Corbeille d'or-Lantana camara (envahissante), Photo Anaële

Verveine Corbeille d'or-Lantana camara (envahissante), Photo Anaële

Verveine bleue-Stachytarpheta jamaicensis, Photo Anaële

Verveine bleue-Stachytarpheta jamaicensis, Photo Anaële

Herbe le rail-Herbe pistache-Asystasia gangetica subsp.micrantha, Photo Anaële

Herbe le rail-Herbe pistache-Asystasia gangetica subsp.micrantha, Photo Anaële

 Liane corail- antigono leptopus, Photo Anaële

Liane corail- antigono leptopus, Photo Anaële

La prochaine page sera la dernière sur Mayotte, avec un petit aperçu de quelques sujets non traités, spécifiques à Mayotte.

                                                          Joanny

 

Photos Anaële et internet

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Sortie au Clergeon (74)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Petit circuit dans les Préalpes, le Mont Clergeon offre une belle vue sur Annecy, les Bauges, le lac du Bourget. Quelques curiosités agrémentent le circuit complet, Grande cuve, four à charbon etc… Notre groupe ne va pas les visiter car notre objectif est la flore de ce coin de Haute Savoie. Le Mont Clergeon est situé sur la commune de Moye, mais le massif se situe à cheval sur la limite Haute-Savoie - Savoie.

Notre rendez-vous est au col (650 m) et nous nous engageons sur le sentier qui monte à travers champs jusqu'au sommet sud du Mont Clergeon. Là-haut une grande croix, très moderne, a été dressée ainsi qu'une petite table d'orientation. La vue sur le massif des Bornes ainsi que celui des Bauges est des plus intéressante. Entre le Semnoz et le Nivolet se dressent le Trélod, l'Arcalod et le Pécloz.

Ce 7 juin, les nuages masquent ces beaux sommets mais la météo clémente, pas de pluie ni de chaleur, nous convient bien.

Nous avons eu le temps de revoir de nombreux taxons que les différents confinements risquaient de nous faire oublier !

La croix du Mont Clergeon, 1025 m.

La croix du Mont Clergeon, 1025 m.

Quelques géraniums dont le Geranium pyrenaicum à la belle couleur violette unique (dixit Sylvie)

Geranium pyrenaicum

Geranium pyrenaicum

Quelques véroniques, Veronica chamaedrys et Veronica serpillyfolia de nombreuses Dactylorhiza fuchsii, des genêts Genista sagittalis et Genista pilosa.

Le rhinanthe avec ce nom si compliqué Rhinantus alectorolophus, rhinanthe velu, au calice hérissé de longs poils blancs flexueux. Deux dents violettes de 1 mm à la lèvre supérieure.

Rhinantus alectorolophus,

Rhinantus alectorolophus,

Et de belles orchidées, dont Traunsteinera globosa, l’orchis globuleux, voyez l’extrémité spatulée de ses pièces florales !

Traunsteinera globosa

Traunsteinera globosa

Et cette jolie orchidée verte, Dactylorhiza viridis ou Coeloglossum viride, l’orchis grenouille.

C'est une modeste herbacée vivace qui croît dans les prairies et les pelouses fraîches et fleurit de mai à juillet. L'inflorescence est un épi de fleurs verdâtres dont les bractées sont généralement plus longues que les fleurs. Celles-ci ont un calice dont les trois sépales rapprochés forment un casque. Le labelle pendant, appliqué à l'ovaire, est en forme de langue verdâtre à extrémité terminée par deux lobes pointus et un court lobe médian. Ce jour-là, le labelle de certains orchis grenouilles était ocre rouge.  L'éperon, peu visible à première vue, est court et globuleux.

Sortie au Clergeon (74)
 Dactylorhiza viridis ou Coeloglossum viride, l’orchis grenouille.
 Dactylorhiza viridis ou Coeloglossum viride, l’orchis grenouille.

Dactylorhiza viridis ou Coeloglossum viride, l’orchis grenouille.

Nous avons également découvert un arbre remarquable, un hêtre d’une taille incroyable.

Une bonne journée !

                                                                                     Christianne

Fagus sylvatica

Fagus sylvatica

Publié dans Sorties

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Mayotte, les marches d'Acoua...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Nous allons quitter le lagon et le littoral, pour entreprendre l’ascension d’un lieu, situé au Nord de l’îlesur les crêtes du Nord, au-dessus de la commune d’Acoua.

L’endroit est classé parmi les plus beaux points de vue de l’île (rando des marches d’Acoua). Cette randonnée, se termine par l'ascension de 207/208 marches cimentées, installées pour faciliter l'accès à une antenne tv, téléphone et autres (Philippe connaissait parfaitement ce site de retransmission, placé dans son secteur de responsabilité).                                                                                                             

Le Nord de Mayotte.

Le Nord de Mayotte.

Un beau défi à grimper, pour une vue imprenable sur la baie de M'tzamboro et la baie d'Acoua 

Au sommet des marches d'Acoua,

Au sommet des marches d'Acoua,

De bon matin, nous voilà partis en voiture depuis Mamoudzou, nous devons traverser l’île d’Est en Ouest puis nous diriger dans la direction d’Acoua. Tout de suite avant le village il faut prendre une petite route qui monte très fortement et serpente en lacets parmi une végétation luxuriante (Ce secteur est classé réserve forestière).                                                                                                             

La route vers les marches d'Acoua

La route vers les marches d'Acoua

De temps à autre, on devine des petites parcelles qui semblent être cultivées ou bien des échappées visuelles en direction de la côte, tout ceci se fondant dans un environnement végétal exceptionnel.

Parcelles cultivées le long de la petite route d'accès aux marches d'Acoua, photo de Joanny

Parcelles cultivées le long de la petite route d'accès aux marches d'Acoua, photo de Joanny

 Le long de la route d'accès aux marches d'Acoua, photo de Joanny

Le long de la route d'accès aux marches d'Acoua, photo de Joanny

 Nid de termites dans les arbres, photo de Joanny

Nid de termites dans les arbres, photo de Joanny

Au bout de la route, un semblant de parking permet de garer la voiture et nous voilà au pied des marches.

J’ai personnellement, particulièrement apprécié la progression en voiture sur cette petite route escarpée. Elle m’a permis, (faute de mieux), d’être plongé le temps d’un aller-retour, au plus proche, d’une “nature vraie“, dans ce petit paradis végétal.                                                                                                                                                                              

Je profite de ce petit intermède pour placer là, un court sujet, sur les arbres fruitiers exploités par les autochtones. La production locale fruitière couvre tout juste 80% de la demande de la population.                                                                       

Aujourd’hui encore, l'objectif principal des agriculteurs est de subvenir aux besoins familiaux locaux.

Quelques fruits locaux.                                                                                                                                            

Mayotte, les marches d'Acoua...

01 - Le fruit à pain : bien qu'il s'appelle "fruit" à pain, cette étrange boule verte qui pousse sur l'arbre à pain se mange plutôt comme un féculent. Ici, il est consommé très couramment frit, à l'instar de la patate douce ou du manioc.

02 - Le corossol : fruit bien vert, à la forme indéfinissable, le corossol est un fruit délicieux, sucré et acidulé, presque un goût de bonbon. Il peut être consommé nature, en compote, en sorbet ou en jus. Comme beaucoup de ses confrères les fruits tout vert, il est assez rébarbatif à manger car plein de gros pépins.

03 - La goyave : assez rare à Mayotte (enfin pour l'instant on n'en a peu vu) la goyave se mange principalement nature ou en jus et c'est très bon. Elle aussi est toute verte, avec une forme souvent molle, mais bon, on ne les choisit pas pour la décoration.

Mayotte, les marches d'Acoua...

04 - La papaye : la papaye, sans surprise, est verte aussi, bien qu'elle tire en mûrissant sur le jaune-vert. Encore "verte", elle peut être râpée pour être mangée en salade comme de la carotte, mais une fois mûre, on peut la consommer de différentes manières, en compote, en crumble (le crumble de papaye de Mélissa est une tuerie), nature, en jus, vous pouvez même la tartiner si le cœur vous en dit.

05 - L'orange : et oui, à Mayotte, on n’est pas à une contradiction près, et l'orange ne déroge pas à cette règle. L'orange est donc verte ici, et pas parce qu'elle n'est pas mûre. Même goût, quoiqu’un peu plus amère, et même mode de consommation que la bonne vieille orange, orange. Au moins, on devine facilement quand elles sont locales.

06 - La banane : bon d'accord, il y a ici des bananes bien jaunes. Il faut savoir qu'il existe en fait une multitude de sortes de bananes, bien loin du standard warholien de métropole. Seulement, la banane la plus en vogue à Mayotte est bien la banane verte, grosse, petite, allongée, y'en a pour tous les goûts. Comme le fruit à pain, elle sert de féculent et sera servie elle aussi frite. De quoi faire taire les plus féroces appétits.

Mayotte, les marches d'Acoua...

07 - La carambole : vous connaissez tous ce petit fruit qui donne des tranches en forme d'étoile et qui sert principalement à la décoration des plats, pour peu qu'on aime le vert. Je ne suis pas très sûr que ça se mange vraiment.

08 - La mangue : pour faire dans l'originalité, la mangue est verte à forme molle. Il en existe également plusieurs sortes, qui font beaucoup d'émules ici. La mangue est, avec la papaye, la méchante référence en termes de fruit tout vert. Elle se consomme généralement nature, avec une technique toute particulière pour obtenir une présentation sympa avec les petits carrés comme vous pouvez voir sur les yaourts à la mangue. On peut également en faire du jus, ça passe bien aussi.

09 - Les combaves : ces petites boules vertes à forme molle et boursouflée sont en fait une sorte de citron vert local. Comme tout citron vert qui se respecte, on peut l'utiliser en cuisine mais surtout avec du rhum en apéro.

Extrait du Blog de Nelly

Autres cultures.

Une autre culture largement répandue sur l’île est celle du “Manioc“. Il est fréquent de rencontrer des petites parcelles cultivées en forêt.                                        

Le “Bata-Bata“ est un plat qui va avec tout. C’est l’aliment de base de la cuisine mahoraise. Des bananes vertes, du fruit à pain, du manioc le tout bouilli, constitue les principaux composants de ce met succulent, (que je n’ai malheureusement pas goûté).  

Le bata-bata

Le bata-bata

Manioc

Manioc

Le maraîchage est appelé à se développer à condition de lever les contraintes liées à l’accès à l’eau et à l’enclavement des parcelles.                                                    

Les travaux à la campagne, à la saison des pluies

Les travaux à la campagne, à la saison des pluies

En fin de saison sèche, l’eau vient souvent à manquer dans le sud de l’île et le déficit hydrique pénalise les productions.

Elevage : En 2016, l’île comptait 17.000 bovins et 12.700 ovins et caprins, un développement rapide de l'élevage bovin est enclanché, 4.8 bovins en 2010 contre 8 en 2015. L'élevage de volaille progresse également vite et l’île est autosuffisante en œufs (15 M d’œufs produits par an). 

Zebu

Zebu

La production de poulets de chair devrait aussi se développer rapidement. 

L'élevage de poulet est en progression

L'élevage de poulet est en progression

Dans le prochain article, quelques mots sur la forêt et ce sera la montée des marches, (sans tapis rouge). 

 

 

                                                                       Joanny

A suivre....

 

Photos Internet et Joanny.

Les marches d'Acoua, photo de Joanny

Les marches d'Acoua, photo de Joanny

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Balade botanique au lac du Mariet,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Lundi 14 juin 2021, notre petit groupe de botanistes de Gruffy a exploré le vallon du Mariet et les « rives » du lac du même nom.

La piste, d’abord en forêt, grimpe à peine les plantes sont nombreuses. Puis un chemin forestier part à droite, en plein soleil, le long  d’une petite falaise. Nous continuons jusqu’à la croix en direction de l’Alpage du Mariet d’Arith. Plusieurs sentiers s’offrent à nous pour parcourir l'Alpage mais les prairies sont clôturées depuis l’an dernier afin de les préserver car ce joli vallon attire nombre de marcheurs et de famille, été comme hiver.

Alpage du Mariet

Alpage du Mariet

Nos découvertes le long des chemins

Plathanthera bifolia

Plathanthera bifolia

Campanula rhomboidalis

Campanula rhomboidalis

Neottia nidus-avis
Neottia nidus-avis

Neottia nidus-avis

Voici le fameux "lac" du Mariet,

Balade botanique au lac du Mariet,
Balade botanique au lac du Mariet,

Nos découvertes au bord du lac

Menyanthes trifoliata
Menyanthes trifoliata

Menyanthes trifoliata

Dactylorhiza majalis
Dactylorhiza majalis

Dactylorhiza majalis

Geum rivale

Geum rivale

 Nos découvertes au retour

 Lacerta bilineata, Lézard vert occidental
 Lacerta bilineata, Lézard vert occidental

Lacerta bilineata, Lézard vert occidental

Bromus sp.

Bromus sp.

Une belle journée !!

                                                                    Christianne

Publié dans Flore

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Mayotte, balade en mer, suite...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Baleine à bosse visible à Mayotte. 

“La baleine à bosse ( Megaptera novaengliae) a le dos noir ou gris foncé avec une bosse en avant de l'aileron dorsal, elle mesure 12 à 16 mètres de long et pèse de 25 à 40 tonnes. C'est un Mammifère marin et comme tous les Mammifères, elle a des poumons, le sang chaud (36°C) et elle allaite son petit. A la naissance le petit mesure 4 mètres et pèse une tonne. Il tète entre 30 et 40 fois par jour et boit 12 litres d'un lait très riche à chaque tétée".

 

Baleine-à-bosse, source Mayotte-découverte

Baleine-à-bosse, source Mayotte-découverte

C’est en début de saison, juillet/août, que de tels clichés peuvent être réalisés, car après, il ne reste pratiquement que les mères avant ou après la mise bas et ces cabrioles ne sont physiquement, plus possibles pour elles. Lorsque les baleines sont hors de leur zone d’alimentation, soit pendant la majeure partie de leur migration et une fois dans les océans chauds, elles sont à jeun. Et ce jeûne peut donc durer jusqu’à 8 mois !!

Les femelles peuvent d’ailleurs avoir perdu jusqu’à 50% de leur poids total.

Fin octobre, début novembre, quand les petits sont assez résistants pour voyager, les baleines à bosse quittent Mayotte et les eaux de l'océan Indien pour aller se nourrir dans l'Antarctique".

Source :  Source Philibert Bidgrain

 

Fiche Baleine à bosse, origine  Le Petit Quotidien

Fiche Baleine à bosse, origine Le Petit Quotidien

Paco s’est alors résigné à retourner vers la première baleine de la journée, apparemment moins courtisée par les voyeurs de l’espèce humaine.

Comme elle était toujours aussi docile à l’approche, notre pilote a autorisé une mise à l’eau qui a été de courte durée. Ceci, à cause de l’arrivée impromptue d’une vedette de plaisance privée qui s’est approchée sans précautions avec une mise à l’eau à la hussarde. 

Approche des baleines, exemple de ce qu'il est interdit de faire, photo Joanny

Approche des baleines, exemple de ce qu'il est interdit de faire, photo Joanny

C'était certainement trop stressant pour la maman, qui a propulsé son rejeton devant elle et quitté les lieux à toute vitesse, pour une zone espérons-le, plus tranquille. Paco nous a expliqué que la naissance avait dû se produire, au plus tard la veille ou dans la nuit, ce qui pouvait expliquer sa relative passivité depuis le matin.

La baleine propulse son petit devant elle, photo Anaële

La baleine propulse son petit devant elle, photo Anaële

L’heure du déjeuner étant largement dépassée, Paco nous propose une pose “miam, miam“ sur l’un des nombreux îlots du lagon où une minuscule plage de sable blanc, nous tend les bras (le déjeuner est compris dans la prestation). 

Plage de sable blanc, photo Anaële

Plage de sable blanc, photo Anaële

Déjeuner sur une plage du lagon de Mayotte, photo Joanny

Déjeuner sur une plage du lagon de Mayotte, photo Joanny

Après cette pose sustentatrice, le bateau s’est dirigé vers son port d’attache. Comme le trajet longeait une mangrove très fournie, notre pilote s’est engagé sur un passage dégagé pour nous décrire le rôle primordial des mangroves dans la biodiversité de l’île. Il nous a également décrit les différentes espèces de palétuviers présentes sur le site. (Nous avons largement abordé le sujet sur Petite Terre).

Petit tour au sein de la mangrove

Petit tour au sein de la mangrove

Autres mammifères marins, visibles selon les périodes de l’année, à Mayotte

La Raie manta.  

Il parait, qu’une des meilleures expériences sous-marines est la rencontre avec une majestueuse raie Manta qui plane dans l’eau avec élégance. Avec une envergure pouvant atteindre jusqu’à 5 mètres dans le lagon, ce poisson géant inoffensif est assez curieux et n’hésite pas à nager autour des plongeurs. A Mayotte on peut la rencontrer de Mars à juillet.

La Raie Manta.  

La Raie Manta.  

Le Cachalot monocéphale. 

Ce géant des mers de 45 tonnes en moyenne est un cétacé à dents aux multiples superlatifs. Il est l'un des mammifères les plus lourds du règne animal et bat tous les records de plongée en apnée avec 3000 m de profondeur.

Le Cachalot monocéphale.

Le Cachalot monocéphale.

Le Dugong. 

C’est un mammifère marin herbivore qui a une silhouette plutôt bien potelée, il mesure 3 à 4 mètres de long et peut atteindre 500 kg. Cousin de l’éléphant de mer et du lamantin, il possède une nageoire caudale qui le place dans la famille des siréniens. Il se nourrit dans les herbiers sous-marins peu profonds et généralement près des côtes. Un adulte a besoin de 30 à 40 kg de nourriture chaque jour donc il passe la plupart de ses journées à brouter la végétation, d’où son surnom de vache de mer.  

Le Dugong

Le Dugong

Très vite, c’est le ponton et nous débarquons, tous heureux de cette magnifique journée…Tchao, baleines et dauphins, bonjour aux souvenirs et encore merci à notre pilote “Paco“.

Notre prochain rendez-vous nous conduira à l’intérieur des terres pour une randonnée aboutissant sur un point de vue magnifique, ce sera l’occasion d’aborder le thème de l’agriculture sur l’île.

 

                                                                                           Joanny

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Mayotte, balade en mer...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Ponton des plaisanciers Mamoudzou

Ponton des plaisanciers Mamoudzou

Il fait beau, la mer est calme.

Ce matin-là, c’est sous les meilleurs auspices, que notre groupe d’une dizaine de passagers, prend place sur le bateau qui nous attend au ponton de plaisance à Mamoudzou. 

C’est parti, une première mise à l’eau est proposée aux volontaires (dont je ne fais pas partie), pour admirer, en PMT(Palmes Masques Tuba), les bancs de coraux du lagon.  

 Dans le lagon, les coraux, photo Anaële

Dans le lagon, les coraux, photo Anaële

Après cette première expérience, notre bateau s’engage sur une passe pour quitter le lagon et partir à la recherche des premiers mammifères marins. Pour le large, un peu de houle, mais très supportable.  

 Un peu de houle mais ça va, photo Anaële

Un peu de houle mais ça va, photo Anaële

Notre recherche, aboutit relativement rapidement, sur un petit groupe de dauphins. Anaële ne tarde pas à squatter la première place d’observation, à la proue du bateau.

Balade en mer, rencontre avec les dauphins, photos Anaële

Balade en mer, rencontre avec les dauphins, photos Anaële

 Anaële en tête de proue

Anaële en tête de proue

Les Dauphins visibles à Mayotte.

“Vingt-et-une espèce de dauphins ont été observées à Mayotte. Trois espèces principales y résident toute l’année : le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (Tursiops aduncus), le Stenelle tacheté (Stenella attenuata) et le dauphin à long bec (Stenella longirostris). Outre ces trois espèces de dauphins les plus communes à Mayotte, il est possible de croiser des péponocéphales, des dauphins à bosse, des globicéphales, et autres dauphins de Fraser.

Dauphins de l'océan indien

Dauphins de l'océan indien

En général, la durée de vie moyenne des dauphins en liberté est estimée à environ 40 ans. Une femelle aura 4 à 8 petits durant sa vie. Leur taux de survie est important puisque 75% des jeunes arriveront à l’âge adulte. Ils se nourrissent de petits poissons, de céphalopodes* et de crustacés.

Les dauphins sont des animaux très sociaux, aimant vivre en groupe et souvent curieux envers l’homme. Certains pêcheurs racontent même que les grands dauphins leur indiqueraient la présence de bancs de poissons.

Ils utilisent les sons ambiants et ceux qu’ils émettent pour percevoir leur environnement, trouver et capturer leurs proies, localiser leurs congénères ou leurs prédateurs.  

* Céphalopodes. Pieuvres, calamars, seiches et nautiles. 

Céphalopodes. Pieuvres, calamars, seiches et nautiles.

Céphalopodes. Pieuvres, calamars, seiches et nautiles.

Lors de la journée, nous avons croisés 5 ou 6 groupes de dauphins (je ne me risquerai pas à vous indiquer leur espèce respective) notamment un groupe très important dont quelques jeunes remuants, nous ont fait profiter de quelques cabrioles. (Photos impossibles avec nos appareils). Les dauphins, comme nombre de cétacés, nagent en familleCela leur permet de protéger et éduquer leurs petits, ainsi que d'appliquer des techniques de chasse, efficaces en groupe

Le bateau se retrouve entouré de très nombreux cétacés

Le bateau se retrouve entouré de très nombreux cétacés

Dauphins en famille

Dauphins en famille

“Paco“, notre pilote, nous informe de la présence dans le secteur, de 4 baleines et de leur petit. Les différents pilotes se transmettent ces infos par radio. Une d’entre elles est proche de nous, elle est docile, donc assiégée par une horde de bateaux. Paco décide de rechercher une autre cible.

à suivre........

                                                       Joanny

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Rendez-vous Nature au Musée de Gruffy...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Vous trouverez ci-joint la brochure d'animation pour l'été 2021.

Rendez-vous Nature au Musée de Gruffy...
Rendez-vous Nature au Musée de Gruffy...
Rendez-vous Nature au Musée de Gruffy...

Publié dans Généralités

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Mayotte, la plage de N'Gouja (2)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Les rencontres d’Anaële, en plongée PMT, palmes, masques, tuba...

Mayotte, la plage de N'Gouja (2)
Mayotte, la plage de N'Gouja (2)

Poisson-ballon à taches blanches, sa peau et ses organes contiennent des neurotoxines potentiellement mortelles pour un humain et très dissuasives pour les prédateurs.

Baliste titan, ce baliste a une activité diurne, il est solitaire et défend un territoire. Il se montre agressif envers les poissons et tout animal (plongeurs et nageurs inclus) qui traverse sa zone de nidification en période de reproduction.

Baliste Titan croqueur de Corail

Baliste Titan croqueur de Corail

 Baliste picasso

Baliste picasso

Les tortues, une tortue marine en quête de nourriture peut passer de 5 à 40 minutes sous l'eau, lorsqu'elle est endormie, elle dépense moins d'oxygène et peut rester sous l'eau pendant 4 à 7 heures.

 Tortue en plein repas

Tortue en plein repas

Baliste Titan et tortue

Baliste Titan et tortue

Tortue verte mâle avec sa queue

Tortue verte mâle avec sa queue

 Séance de nettoyage de carapace par le Rémora de service

Séance de nettoyage de carapace par le Rémora de service

 Tortue verte fait surface pour respirer

Tortue verte fait surface pour respirer

Mes rencontres de près et de loin.

Les plus présents et les plus hardis des deux représentants de la faune sauvage non maritime du “jardin Maoré“.

D'abord avec les Makis, ou Akomba !  Ce sont des Lémuriens originaires de Madagascar, leur pelage est doux et soyeux, ils sont très quémandeurs de nourriture, au grand dam des naturalistes. Mais comment ne pas être conquis par ces adorables boules de poils “je plaide coupable“ !  

Un touriste, voyons si il de quoi grignoter!

Un touriste, voyons si il de quoi grignoter!

 A l'attaque !

A l'attaque !

A deux on l'aura!

A deux on l'aura!

 Il n'a plus rien, on se casse

Il n'a plus rien, on se casse

Ne trouvant plus suffisamment à manger dans la forêt, les Makis font régulièrement « des descentes » jusque dans les vergers et les plantations d’arbres fruitiers. De ce fait, ils ne sont pas très appréciés par la population rurale et sont en forte diminution.     

Toutes les photos précédentes sont celles d'Anaële.

Pas du tout accessibles, les Roussettes - Pteropus seychellensis furent mon premier sujet d’étonnement à mon arrivée sur l’île. Il est vrai qu’avec leur envergure qui peut atteindre 1, 50 m pour 30 cm de long et leur poids de 700 grammes, elles ont de quoi impressionner. Leur corps est recouvert d'une épaisse fourrure rousse et leurs ailes et leurs têtes sont noires.

 

les Roussettes - Pteropus seychellensis, photos internet
les Roussettes - Pteropus seychellensis, photos internet

les Roussettes - Pteropus seychellensis, photos internet

L’appartement de Philippe était situé à proximité d’un terrain, plus ou moins en friches, couvert de grands arbres. Milieu tout à fait propice, pour accueillir une population à la fois, de Roussettes et de Makis. Dommage, je ne peux pas vous faire entendre les nombreux cris et les vocalises qui émergeaient de ce voisinage parfois très remuant.  

Depuis la fenêtre de Philippe à Mamoudzou

Depuis la fenêtre de Philippe à Mamoudzou

Cette journée à N’Gouja restera parmi les meilleurs moments passés sur “l’île aux parfums".

Lors du prochain rendez-vous, un autre très bon moment, nous prendrons le bateau, à la recherche d’une faune marine spectaculaire, au-delà du Lagon. 

                                                                  Joanny

Le prochain programme ...

Le prochain programme ...

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