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6 ans aujourd'hui !!!

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Le blog entre-semnoz-et-chéran a 6 ans aujourd’hui !

 

Merci à tous les rédacteurs pour leurs excellents articles.

Merci à tous les photographes, pour leurs superbes clichés.

Merci à tous les fidèles abonnés.

Merci à tous les lecteurs assidus ou occasionnels.

Merci pour les encouragements et tous les messages.

 

Et….bon anniversaire à nous tous !

Et……merci à overblog.

6 ans aujourd'hui !!!

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Le Mont Granier, 1933 m d'altitude, en Savoie.....

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

« Bastion » nord du Massif de la Chartreuse, Chartreuse que Stendhal baptisa l' « Émeraude des Alpes » ! Il suggérait par-là l'aspect très vert de ce massif, grâce à l'abondance de l’eau, en surface et en sous-sol.

Carte du massif de la Chartreuse, de Guillaume Daugé

Carte du massif de la Chartreuse, de Guillaume Daugé

« Le plus chahuté des massifs préalpins », il paraît inexpugnable vu d'en bas et les trois cols dans l'axe général du massif – NNE / SSO -, à savoir cols du Granier, du Cucheron et de Porte,  n'enlèvent rien à cette première impression, tant est déroutant le chaos des sommets intérieurs (tous autour des 2000 m alt.) séparés de vallons abrupts. Le bassin versant penche vers l'ouest et les entailles du Guiers Vif et du Guiers Mort offrent deux ''pénétrantes'' respectivement à partir des Échelles et de St Laurent du Pont.

Le Mont Granier se situe à l'extrémité nord de ce qui s'appelle « les Hauts de Chartreuse », bordure orientale dominant par ses falaises, telles des murailles, la vallée du Grésivaudan avec les Lances de Malissard, la Dent de Crolles proche du St Eynard (et Grenoble) au sud. [Il y a aussi le Col du Coq à ce niveau, qui permet de gagner le Grésivaudan]. Cette partie de Chartreuse correspond au  P.N.R. de Chartreuse créé en 1995.

Le Granier vu depuis Curienne

Le Granier vu depuis Curienne

La plupart des sommets sont en calcaire urgonien sur strates de marnes, ce qui est idéal pour créer un relief karstique, vrai gruyère fait de réseaux de grottes et galeries souterraines creusées par les infiltrations d'eau. Ainsi 341 grottes et 65 km de galeries pour le Mont Granier, et pour la Dent de Crolles  c'est encore plus vaste, petit paradis pour spéléologues !

 

Si St Bruno se retira en son « désert »  (la future Grande Chartreuse) au XIe siècle, sûr d'y trouver solitude et sérénité silencieuse loin du monde, nombre de petites localités s'installèrent au pied de ce ''château fort'', telle Apremont la bien nommée (asper mons = montagne rocheuse et rude). 

La grande Chartreuse, au vallon de St Bruno, photo internet Patrice 78500

La grande Chartreuse, au vallon de St Bruno, photo internet Patrice 78500

Elle est déjà mentionnée dans le Cartulaire de Grenoble, vers 1100 : « ecclesia Sancti Petri de Asperomonte » en 1191- ceci n'a guère changé, c'est toujours l'église St Pierre. On y trouve mention de « apud monasterium quod granarium dicitur » 1097. D'aucuns prétendent que « granarium » était un véritable grenier, lieu d’approvisionnement pour les armées romaines. Au Moyen-Age « granarium » avait ordinairement le sens plus modeste de grange (granea, en latin). Ce hameau a laissé son nom à la montagne !

Le Granier vu depuis Apremont

Le Granier vu depuis Apremont

Il en est de même pour la bourgade de St André, chef-lieu du Décanat de Savoie, sous l'autorité de l'évêque de Grenoble. Fort probablement sur l'emplacement du village actuel de St André (à proximité du lac du même nom).

Avant de raconter l'histoire, un dernier lieu, toujours au pied du Mont Granier, doit être mentionné : Myans sur la commune de '' Les Murs'', l'actuelle Les Marches. Cette appellation '' Myans'', sous-entendu castellum ou podium (monticule), désigne une position médiane, au milieu de la vallée sur une moraine. Ici y fut construit une chapelle, dès le XIIe siècle, vouée au culte mariale : à « N.D. Noire en éthiopienne ».

Voici l'église telle que nous la voyons au XXIe siècle 

 

Le sanctuaire N.D. de Myans

Le sanctuaire N.D. de Myans

Le clocher et la Vierge dorée de Myans.

Le clocher et la Vierge dorée de Myans.

                                                                 Jean

à suivre......................

Peintres savoyards :

  • Jean-Marie BUGNARD (1806- 1947) : « le peintre du Granier » ! Le Granier au couchant (1921 et 1947) , le Granier,crépuscule triste 1921
  • Roger TERRIER (1917- 1945) : né à Chambéry dans une famille de cheminots. Suit les cours de l'Union Artistique de Savoie (direction : Amédée Daille). Grand résistant, il décède de tuberculose à l'âge de 27 ans en janvier 1945.
  • Jacques DAUGERON (contemporain). Si Chambéry est sa ville d'enfance, il ouvre son 1° atelier à Grenoble en 1993 ; revient à Chy en 1997 , son atelier est 6 rue Métropole .
  • Bernard VINCENT   (contemporain) : pas d'info pour l'heure...

 

Biblio :

Nombreuses entrées sur internet dont carte de  la Chartreuse de Guillaume Daugé

 

Guide du Relief des Alpes du Nord , 3° éd. ,       Henri Widmer    (Editions Gap 2015)

Plaquette des Missionnaires de N.D. de Myans,  Ed. Collard, Covin, Jansol - non datée

La SAVOIE, les 305 communes,                         Ed. Delattre 2008

Dictionnaire Etymologique des Noms de Lieux en Savoie, Adolphe Gros , Ed. La Fontaine de Siloé 2004

Aquarelle, Jacques Daugeron (internet)

Aquarelle, Jacques Daugeron (internet)

Publié dans Histoire et légendes

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Ouverture annuelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 


--  Le printemps de l'imagination  --

Dimanche 20 mars de 14h à 18h.

« J’imagine mon printemps par l’image d’un arbre aux fleurs roses dispersant son odeur à travers les champs… »
A chacun son imagination, à chacun son printemps.

 

Au travers d’ateliers créatifs tel que le land art, amplifions les couleurs et donnons de la vie à cette saison au musée d’histoire naturelle de Gruffy pour l’ouverture annuelle qui se déroulera le 20 mars à partir de 14h.

 

Tarifs :
Enfant : 4.50€
Adulte : 6.50€

Renseignements :

04.50.77.58.60
info@musee-nature.com

 Ouverture annuelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy,

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Connaissez-vous les tarpans ???

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Restons dans les découvertes insolites avec cet article de Joanny :

Il y a quelques temps, lors de mes pérégrinations sur le "net", je recherchais des articles sur la “biodiversité“. Un titre m’a interpellé “ Avec leurs crottins, les tarpans participent à la biodiversité“.

Cet article, je l’ai trouvé dans la revue “l’Echo des Tarpans“  N° 6, de l’Association “ARTHEN BURGERBIVORE“.   

Qui sont les tarpans et quelle est cette association ???

ARTHEN : Association pour le Retour des Tarpans et des grands Herbivores dans les Espaces Naturels.

Connaissez-vous les tarpans ???

Un titre m’étonne : Le Tarpan, un « disparu » qui a de l'avenir !

 

Le tarpan, (Equus ferus ferus ou Equus ferus gmelini) descendant du cheval primitif européen, a disparu de l’état sauvage au XIXe siècle en Europe orientale. Mais une souche domestiquée a pu être sauvée en Pologne sous le nom peu explicite de  “Konik Polski“, littéralement « petit cheval polonais ». Dans le cadre d’un processus de «dé-domestication », ce cheval retrouve désormais ses comportements naturels dans de vastes réserves d’Europe du Nord, en particulier aux Pays Bas. Des actions ont été menées en France pour favoriser l’implantation de ce descendant du cheval ancestral dans des espaces naturels. Il permet une gestion écologique de certains milieux prairiaux comme par exemple, les pelouses sèches du grand site de Solutré-Vergisson.

Merci à Marc MICHELOT Président de l’Association ARTHEM et membre du CSRPN Rhône-Alpes, de nous avoir aimablement autorisé à publier ces images et ces extraits de textes.  

Tarpan en robe d'été

Tarpan en robe d'été

Tarpan en robe d'hiver

Tarpan en robe d'hiver

Consultez le site de l’association pour connaitre l’histoire détaillée du Tarpan.

 

Revenons à l’article

"Avec leurs crottins, les tarpans participent à la biodiversité" de Cécile WALIGORA.

 

Le programme "d'amélioration du pâturage" a été engagé sur le parc des tarpans du Val Versé à Arbot (Haute-Marne) : construction d'un corral et d'un couloir de contention ; création d'un parc de repli automnal ; débroussaillement ; mise en enclos temporaire d'une partie du coteau. Ce programme touche à sa fin. L'ONF vient de terminer le parc de repli.

Cécile WALIGORA  est responsable du suivi des tarpans du "Val Versé", elle nous fait part de son expérience quant au rôle positif que jouent ces derniers sur la biodiversité.

                   

 

Dans la nature, tout être vivant est un maillon d’une chaîne alimentaire, elle-même faisant partie du recyclage des matières organiques. Ainsi, les excréments des animaux sont une forme de matière organique qui continue à se décomposer pour, au final, redevenir matière minérale. Matière dont les éléments entrent à nouveau dans le cycle alimentaire en étant absorbés par les racines des végétaux.
Ces excréments, appelés crottins chez les équidés, sont donc déjà en partie dégradés mais vont continuer à l’être grâce à d’autres formes animales mais aussi des champignons, des bactéries, etc.…..

Les premiers acteurs de la décomposition sont les insectes coprophages. Parmi eux, on peut citer les bousiers qui appartiennent à l’ordre des coléoptères. Certains fabriquent des boulettes à partir des excréments qu’ils roulent. Les vers de terre prennent ensuite le relais. Ces organismes participent donc activement à la fertilité des sols car, non seulement ils l’enrichissent mais aussi ils contribuent à leur stabilité et à leur pouvoir dans la circulation de l’eau. C’est donc toute une biodiversité qui vit dans les bouses et autres crottins !

http://la-vallee-de-l-aube.over-blog.com/article-les-tarpans-du-val-verse-119680778.html

Les tarpans en liberté
Les tarpans en liberté

Les tarpans en liberté

Autre article interessant,

Les TARPANS mangent du bois ! Revue N° 2, de l'echo des Tarpans

Le Projet Tarpan a été aussi initié en 2004 dans la région du Bugey (Ain) par l’association BUGERBIVORE devenue en 2010 ARTHEN-Bugerbivore.

Depuis leur introduction en 2004 sur le parc de Tavassieu, pelouse calcicole partiellement embroussaillée d’une quinzaine d’hectares située sur le plateau d’Hauteville dans le Bugey, les tarpans font l’objet d’un suivi régulier. Il ressort de ce suivi que les tarpans consacrent au mois de juin 66% de leur temps à la consommation de végétaux de la strate herbacée, et 10% à la consommation de végétaux de la strate arbustive ou arborescente, ce dernier chiffre comprenant la consommation de feuilles.

Cette étude a été réalisée en 2009 par Déborah RUHLAND. Elle avait conclu que l’intervention des tarpans avait globalement permis une amélioration de la biodiversité du site soit une augmentation de 15% d’espèces végétales avec, en particulier, apparition de nouvelles orchidées.

http://arthen-tarpan.fr/les_tarpans_du_bugey.html

Connaissez-vous les tarpans ???
Connaissez-vous les tarpans ???

Tous ces articles sont à lire sans restriction!

 

La découverte des différents bulletins de l'echo des tarpans, pris dans leur ordre de parution, permet de découvrir un univers passionnant, pour qui porte un minimum d’intérêt à notre environnement naturel. Comme moi, vous pourrez suivre l’organisation des différents groupes et les aventures de “Nasik“, “Oyat“, “Oxus“ et bien d’autres.

                                                                                       Joanny

Connaissez-vous les tarpans ???
Connaissez-vous les tarpans ???
Connaissez-vous les tarpans ???

Publié dans Faune

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Brassicacées.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Autrefois appelées Crucifères, ce terme résultait de la forme de la fleur, en croix. Le terme actuel de Brassicacées fait référence au genre le plus représentatif de la famille, soit le genre Brassica.

On retrouve au sein de ce genre les divers choux, Brassica oleracea, le colza Brassica napus, les navets Brassica rapa et beaucoup d’autres ….

Ce sont des plantes herbacées annuelles ou vivaces. Cette famille est relativement homogéne et facilement identifiable.

 

  • La Feuille feuilles alternes, le plus souvent simples.

 

  • Inflorescence en grappe ou en corymbe

 

  • La fleur souvent blanche ou jaune,

 

Calice            : 4 sépales libres.     

Corolle           : 4 pétales libres, alternes avec les sépales ;

                              chaque  pétale possède un onglet étroit  

                                                                                                                                                                          

Androcée       : 6 étamines, 4 longues, internes et 2 courtes, externes ; à de rares exceptions, on peut constater l’avortement de 2 étamines.                                                                                                          

Gynécée         : ovaire supère comportant 2 carpelles soudés séparés par une fausse cloison. 

 

  • Fruits

Fruit sec déhiscent*, silique ou silicule, s'ouvrant généralement par deux valves. Les silicules sont aussi larges que long donc beaucoup plus courts que les siliques. Les siliques sont des fruits qui sont quatre fois plus longs que larges.

 

* Qui s'ouvre naturellement une fois arrivé à maturité.

Brassicacées
Brassicacées

Brassicacées

 

Actuellement, la distinction entre silique et silicule n’a aucun intérêt dans la classification des brassicacées mais est très importante pour l’identification des plantes de cette famille.  

Publié dans Fiches techniques

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Primulacées.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Primulacées

 

  • Plantes terrestres, herbacées, pentamères *
  • Etamines libres, soudées à l’intérieur du tube
  • Fleurs régulières ou peu asymétriques
  • Ovaires supères
  • Feuilles (F.) basales et/ou caulinaires
  • Fruits en capsules
  • Floraison de Mars à Août
  • Milieu collinéen à alpin (nival)

 

Pour les spécialistes, voici la formule florale

Primulacées.

Primulacées.

* Pour les néophytes, tout va par 5 : 5 lobes, 5 sépales, 5 étamines, 5  carpelles 1

1-Le carpelle comprend une partie basilaire, l’ovaire contenant un ou plusieurs ovules, une partie médiane, le style, et une partie terminale, le stigmate. Un pistil comprend un ou plusieurs carpelles.

 

 

PRIMULACEES : les genres

Les primulacées comprennent huit genres que vous pouvez retrouver dans les articles de juillet et août 2014 et qui sont illustrés de quelques photos de nos botanistes. Certaines seront peut-être empruntées à Internet.

Primula, Androsace,  Lysimachia *

Soldanella,  Cyclamen

Hottonia, Samolus, Cortusia

Publié dans Fiches techniques

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Connaissez-vous le coscoll ??

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Notre amie Josette a "herborisé" dans les Pyrénées Orientales, en Juin 2015 et nous raconte une de ses découvertes, originale .....

 

Dès le début du printemps, en Catalogne, les habitants de la région partent à la recherche du COSCOLL, qui se prononce  « Couscouille » en catalan (oui, vous avez bien entendu, couscouille!).

PS : Cette appellation en ouille est relativement récente et popularisée avec le tourisme, donc un brin francisé... coquin mais les Catalans de souche prononcent ce mot Catalan uniquement comme il s'écrit: "COSCOLL"  avec la même terminaison phonétique que "ŒIL".

Il s’agit du Molopospermum peloponnesiacum, le Moloposperme du Péloponnèse, de la famille des Apiacées. On l’appelle aussi angélique sauvage.

Le terme Molopospermum, qui signifie « graine meurtrie », fait allusion au sillon qui marque sa graine.

Molopospermum peloponnesiacum

Molopospermum peloponnesiacum

 

Plante vivace 1 à 2 m, glabre, aromatique, à racine épaisse, la tige est creuse, striée, à rameaux supérieurs opposés ou verticillés.

Photo empruntée à Internet.

Photo empruntée à Internet.

Feuilles inférieures très grandes, tripennatiséquées (trois fois complètement divisées), à segments lancéolés, incisés-dentés, se terminant par une pointe.

Molopospermum peloponnesiacum
Molopospermum peloponnesiacum

Molopospermum peloponnesiacum

Fleurs blanches, en ombelle, à 15-40 rayons  serrés, avec un involucre (collerette de folioles) de 6 à 9 bractées inégales.

Molopospermum peloponnesiacum
Molopospermum peloponnesiacum

Molopospermum peloponnesiacum

Fruits ovoïdes nettement ailés.

Molopospernum peloponnesiacum

Molopospernum peloponnesiacum

Fruit, photo empruntée à Internet.

Fruit, photo empruntée à Internet.

Le coscoll pousse principalement dans les éboulis et les escarpements rocheux des Pyrénées orientales et des Alpes méridionales,  entre 700 et 2000 m d’altitude.

Espèce protégée en région PACA.

 

Répartition en France

Photo empruntée à Tela botanica.

Photo empruntée à Tela botanica.

Cette plante fait partie de la cuisine traditionnelle de catalogne. Les tiges sont cueillies avant la floraison, pelées, coupées en morceaux de 5 à 6 cm, lesquels sont fendus sur la longueur et plongés dans l’eau fraîche. Une fois recroquevillée et frisée, elle peut être consommée en salade. Autrefois, cette salade était assimilée à une cure régénératrice printanière.

Mais attention de ne pas confondre le moloposperme du Péloponnèse avec d'autres plantes. On trouve sur internet cette "anecdote" :  il y a quelques années, des ouvriers italiens qui travaillaient au barrage de Puyvalador ont récolté des pieds d'aconit, sans doute trompés par le limbe divisé des feuilles. Après les avoir consommés, ils sont morts empoisonnés.

Le reste des tiges à cotè d'un pied fleuri.

Le reste des tiges à cotè d'un pied fleuri.

Photo empruntée à Internet.

Photo empruntée à Internet.

Connaissez-vous le coscoll ??

Le Coscoll est presque devenu la plante sacrée des Catalans

A Sahorre, village des Pyrénées  catalanes, a été crée la Confrérie du Coscoll et  au printemps on y célèbre la fête du Coscoll.   

On trouve même des tee-shirts  à l’effigie du Coscoll !!

Photos empruntées à Internet
Photos empruntées à Internet

Photos empruntées à Internet

  Mais rappelez-vous, cette espèce est protégée en région PACA !!!!

 

                                                               Article et photos de Josette.

Publié dans Flore

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La déesse Vénus et la botanique....

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Laissons le latin, le grec et leurs couleurs pour nous intéresser à la beauté, cependant l'antiquité n'est pas loin !

Elle a inspiré les peintres, les écrivains, les sculpteurs et……les botanistes. Elle incarne l’idéal féminin, le charme et la beauté.

Un peu de mythologie

Vénus est romaine, mais c'est l'Aphrodite grecque, fière et cruelle qui hante la nature animale et règne sur les cœurs. Après son assimilation à Aphrodite, Vénus devient, par imitation, la déesse de la beauté, fille de Gaia, la terre, et d'Ouranos, le ciel, et mère de Cupidon, dieu de l'amour.

 

Elle symbolise la beauté féminine. Les riches romains la vénèrent et lui construisent de nombreux temples. Au fil du temps, les poètes célèbrent le contour parfait de son visage, l’éclat de ses yeux, la perfection de son sourire, la pureté de ses seins….

Vénus de Cnide, ville de la Grèce antique.

Vénus de Cnide, ville de la Grèce antique.

Les sculpteurs grecs et romains, les peintres de toutes les époques magnifient sa beauté. Les chanteurs contemporains, Brassens, Alain Bashung, Jean Louis Murat et bien d’autres, ont succombé à son (ses) charme(s) .

 

Je t’offre ces beaux œillets,

Vénus, je t’offre ces roses,

Dont les boutons vermeillets

Imitent les lèvres closes

Que j’ai baisé par trois fois,

Marchant tout beau dessous l’ombre…

 

Joachim Du Bellay

 

 

Les botanistes ne sont pas en reste, elle en a inspiré plus d’un. Sans doute la beauté des plantes qu’ils rencontrent a-t-elle exalté leur imagination mais ils sont juste un peu plus….. terre à terre !!    

Chaque partie du corps de la belle trouve un écho, si je puis dire, dans une plante. Voici des associations art/botanique tout à fait personnelles et qui n’engagent que moi….

Vénus de Milo, découverte sur l’île de Milo en 1820, conservée au Musée du Louvre.

Le nombril de Vénus, Umbilicus rupestris, Crassulacées.

On le rencontre sur les vieux murs  et les rochers ombragés en terrain siliceux, dans tout l’Ouest, le centre et le Sud de la France mais pas dans les Savoie.

Vénus de Milo.

Vénus de Milo.

Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris
Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris
Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris

Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris

Miroir de Vénus de sir Edward Burnes (1833-1898).

Le Miroir de Vénus, Legousia speculum-veneris, Campanulacées.

Plante messicole (qui pousse dans les moissons), présente dans toute la France et en Corse, mais cependant vulnérable.

 

NB : Le miroir est l’un des attributs de Vénus où étaient enfermés les grâces et les attraits de la déesse : le sourire engageant, le doux parler, le soupir le plus persuasif, le silence expressif et l'éloquence des yeux.....

Miroir de Vénus de sir Edward Burnes

Miroir de Vénus de sir Edward Burnes

Miroir de Vénus, Legousia speculum-veneris
Miroir de Vénus, Legousia speculum-veneris

Miroir de Vénus, Legousia speculum-veneris

Vénus de Rubens (1577-1640)

Le Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris, Apiacées.

Plante adventice (pousse dans les endroits cultivés) présente en France mais on la trouve très rarement dans les Savoie…

 

Vénus de Rubens.

Vénus de Rubens.

Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris.
Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris.

Peigne de Vénus, Scandix pecten-veneris.

Vénus et Cupidon de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586).

Les cheveux de Vénus, Adiantum capillus-veneris, Pteridacées.

C’est une fougère qui affectionne les bords de ruisseaux ou de cascades, ou les fontaines ombragées, moitié sud de la France, elle est, elle aussi, vulnérable………

Vénus et Cupidon de Lucas Cranach le Jeune.

Vénus et Cupidon de Lucas Cranach le Jeune.

Cheveux de Vénus, Adiantum capillus-veneris.
Cheveux de Vénus, Adiantum capillus-veneris.

Cheveux de Vénus, Adiantum capillus-veneris.

Vénus Verticordia de Dante Gabriel Rossetti (1828-1882).

Les sourcils de Vénus, Achillea millefolium, Astéracées.

Plante très répandue dans les près, les bois et les bords des chemins, dans toute la France. Notre belle aurait-elle froncé un sourcil devant ses admirateurs ??

Vénus Verticordia de Dante Gabriel Rossetti.

Vénus Verticordia de Dante Gabriel Rossetti.

Sourcils de Vénus, Achillea millefolium
Sourcils de Vénus, Achillea millefolium

Sourcils de Vénus, Achillea millefolium

Evidement il est impossible de ne pas citer une des fleurs les plus remarquables parmi les orchidées, Cypripedium calceolus, le sabot de Vénus, qui pare le pied mignon de notre déesse,  il est protégée en France et en Europe ce qui nous permet de nous extasier à chaque rencontre, de plus en plus nombreuses. Dame Nature a déployé tout son talent et tout son art pour piéger les insectes dans son magnifique labelle.

Alors admirons aussi la Venus de Botticelli sans doute la représentation la plus célèbre de la déesse Romaine.

Naissance de Vénus

Naissance de Vénus

La déesse Vénus et la botanique....
Cypripedium calceolus, sabot de Vénus

Cypripedium calceolus, sabot de Vénus

                                                                           Christianne

Voir aussi l'article du 10 juin 2015.

Publié dans Flore

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Ouverture exceptionnelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy pendant les vacances de février,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Ouverture exceptionnelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy pendant les vacances de février,

 

 

Des crocs acérés, une démarche silencieuse, des griffes aiguisées, une présence de fantôme … Si à l’énoncé de ces mots votre ventre se tord de peur, c’est normal ! Le petit chaperon rouge en aurait fait autant !

Ces mêmes bestioles mystérieuses, mais connues comme le loup blanc, se tapissent au Musée d’Histoire Naturelle de Gruffy.

Et pour en saisir les moindres curiosités nous vous proposons, à l’occasion de la pré-ouverture du musée,  de vous faire découvrir l’univers des grands prédateurs de nos montagnes.

 

Animation spécialement conçue pour l’occasion.

Ouverture exceptionnelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy pendant les vacances de février,

Informations ouverture :

 

Du mardi 23 au vendredi 26 février et du mercredi 2 au vendredi 4 mars.

 

 De 13h30 à 18h

 

Tarifs :

 

Enfant : 4,50 €

 

Adulte : 6,50 €

 

Pour plus de renseignements, contactez directement le musée :

 

Musée d’Histoire Naturelle de Gruffy

 

Par téléphone au 04 50 77 58 60 ou par mail info@musee-nature.com

 

Site internet : www.musee-nature.com

 

Facebook : Musée d’Histoire Naturelle de Gruffy

Ouverture exceptionnelle du Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy pendant les vacances de février,

Publié dans Généralités

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Différentes nuances de….rouges, en latin et grec de botanistes !

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Après le blanc, voyons le rouge, c'est une couleur fascinante qui ne laisse personne indifférent, on l’adore ou on la déteste. Elle est souvent pétillante, chaude, éclatante, agressive  mais elle est aussi douce ou sombre. Dans la nature, le rouge se décline du rose pâle au brun rouge.

Voyons ce que nous réserve la botanique,

Ruber rouge  ou rubens, du verbe rubere, rougir.

 

Cephalanthera rubra, céphalanthère rouge, une orchidée délicate qui affectionne les coteaux pierreux et les bois secs, dans presque toute la France.

Cephalanthera rubra, céphalanthère rouge, photos de Françoise.
Cephalanthera rubra, céphalanthère rouge, photos de Françoise.

Cephalanthera rubra, céphalanthère rouge, photos de Françoise.

Trifolium rubens, trèfle pourpré, un beau trèfle que l’on trouve sur les coteaux et les bois secs partout en France.

Trifolium rubens, trèfle pourpré, photos de Jacques.
Trifolium rubens, trèfle pourpré, photos de Jacques.

Trifolium rubens, trèfle pourpré, photos de Jacques.

En latin on trouve aussi Incarnatus, incarnat, un rouge qui serait plutôt rose foncé.

 

Dactylorhiza incarnata, dactylorhize incarnat, présente jusqu’à 2000 m dans les marais humides. Son labelle rosé est ponctué de petits points rose foncé. Elle est protégée dans plusieurs régions de France. Une de ses caractéristiques, ses feuilles supérieures sont cuculées (cuculé : sommet en forme de capuchon).

Dactylorhiza incarnata, dactylorhize incarnat.
Dactylorhiza incarnata, dactylorhize incarnat.

Dactylorhiza incarnata, dactylorhize incarnat.

Voici Atrorubens, rouge foncé, atro noir et rubens.

 

Epipactis atrorubens, épipactis pourpre noirâtre, une belle orchidée des forêts claires, de feuillus et de résineux dans presque toute la France.

(Voir aussi article du vendredi 6 février 2015, épipactis.......)

Epipactis atrorubens, épipactis pourpre noirâtre.
Epipactis atrorubens, épipactis pourpre noirâtre.

Epipactis atrorubens, épipactis pourpre noirâtre.

Et Purpureus, la pourpre romaine, il y a une pointe de mauve dans ce rouge-là ! On trouve aussi purpuratus.

 

Prenanthes purpurea, prénanthe pourpre, on la rencontre souvent mais dans les bois, en montagne, des Vosges aux Alpes-Maritimes, dans les Cévennes et les Pyrénées.

Prenanthes purpurea, prénanthe pourpre
Prenanthes purpurea, prénanthe pourpre

Prenanthes purpurea, prénanthe pourpre

Epipactis purpurata, épipactis pourpre, elle est plus rare, préfère les hêtraies ombragées, fleurit fin Août et c’est sa tige qui est pourpre. Cette orchidée est protégée dans diverses régions de France.

 

(Voir aussi article du vendredi 6 février 2015, épipactis.......)

Epipactis purpurata, épipactis pourpre
Epipactis purpurata, épipactis pourpre

Epipactis purpurata, épipactis pourpre

Connaissez-vous Phaeus, grec latinisé (phaios), rouge brun sombre.

 

Geranium phaeum, géranium brun, un géranium de montagne avec des fleurs dont les pétales sont toutes dans le même plan. Vit dans les prés, bois et ravins en montagne.

Geranium phaeum, géranium brun.
Geranium phaeum, géranium brun.

Geranium phaeum, géranium brun.

Un autre rouge, Sanguineus, rouge sang

Geranium sanguineum, géranium sanguin, superbe géranium qui s’épanouit sur les coteaux secs et ensoleillés. Une fleur éblouissante, d’un rouge brillant. Dans  presque toute la France.

Geranium sanguineum, géranium sanguin.

Geranium sanguineum, géranium sanguin.

Une autre nuance de rouge, Cruentus ensanglanté du verbe cruentare, mettre en sang, ça devient « gore » ! .

 

Orobanche cruenta, orobanche grêle, elle s’appelle maintenant orobanche gracilis. Ce sont ses fleurs dont l’intérieur est rouge, qui lui ont donné son ancien nom, cruenta. Pourquoi gracilis, maintenant, si vous le savez, dites-le moi!

PS  (11-2-2016) : Jean m'a apporté la réponse, gracilis : mince, grêle, maigre, svelte, de forme élancée (Gaffiot) notre orobanche est "gracile", fragilité gracieus, d'après le ROBERT, Dico. Hist. de la Langue Fr. –direction Alain Rey, 1998

 

Elle parasite les fabacées et dégage une forte odeur de girofle, elle est présente dans presque toute la France.

(voir aussi article du 19 novembre 2014, orobanches, plantes parasites)

Orobanche cruenta, orobanche grêle, orobanche gracilis.
Orobanche cruenta, orobanche grêle, orobanche gracilis.

Orobanche cruenta, orobanche grêle, orobanche gracilis.

Une dernière nuance de rouge et un cas particulier........ deux fois rouge :

 

Rhododendron ferrugineum, rhododendron ferrugineux, deux fois rouge, composé de Rhodo, du grec Rhodos rose et de Ferrugineus qui signifie de couleur rouille. En montagne Alpes et Pyrénées.

Différentes nuances de….rouges, en latin et grec de botanistes !
Différentes nuances de….rouges, en latin et grec de botanistes !

Laissons là la flore dont le nom d'espèce indique la couleur rouge. Bien sûr, cet article ne recense que quelques nuances, agrémentées de quelques photos.

                                                                                                    Christianne

 

 

Sources : Le latin au jardin, Diane  ADRIAENSSEN,  librairie Larousse.

      Flore Helvétique, édition Belin.

Publié dans Flore

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