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Le ver à soie

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 


On raconte qu’un jour, 2600 ans avant J.C., un cocon tomba d’un murier dans la tasse de thé de Xi-Ling-Shi, épouse de l’empereur Huang-Ti. Voulant le saisir, la jeune femme en dévida opportunément la Soie ; voilà la légende.

 

C’est lors d’une visite fin mai au Musée des Canuts à Lyon, que je repense aux vers à soie que j’ai découvert il y a trois ans chez Henri BRION, à LAPOUTROIE, petit village situé sur la route qui va au col du Bonhomme depuis Colmar, en Alsace (68 650).

 

Henri est, entre autre, sériciculteur et m’a fait partager sa passion pour ce petit animal à la fois mystérieux et génial.


La soie, apanage des empereurs chinois qui gardaient jalousement le secret de sa fabrication, est connue depuis 4000 ans. Elle est destinée même de nos jours, à la confection - haute couture et prêt-à-porter - comme à la décoration – ameublement et tapisserie -. Elle est synonyme de beauté, de douceur et de luxe.

Et tout cela, c’est grâce au bombyx, bombyx mori.

 

Voici en quelques mots une histoire de fil…….. de soie.


Le bombyx du mûrier (Bombyx mori) est un lépidoptère domestique, originaire du nord de la Chine, élevé pour produire la soie. Le ver à soie est sa chenille. Le bombyx n’existe plus à l'état sauvage, il résulte de la sélection par élevage appelé sériciculture.

 

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C'est au stade de chenille que le bombyx produit la précieuse fibre sécrétée en une bave abondante qui, en durcissant, se transforme en un fil unique de soie brute avec lequel la chenille se fabrique un cocon. Ce fil mesure entre trois cents et mille cinq cents mètres de long. Il est produit par des glandes spécialisées, dites séricigènes.

Le ver à soie se nourrit uniquement de feuilles de murier blanc, (Morus alba L.), ou mûrier commun, espèce d'arbre fruitier de la famille des Moracées originaire de Chine.

 

Voici la feuille du murier, environ 20 cm de long :

 

22 murier blanc

Au commencement, il y a des oeufs d’un millimètre de diamètre, jaunes et plats. On les nomme graines. Placés dans un milieu chaud et humide, ils éclosent au bout de douze jours.


A peine née, la chenille du bombyx dévore. La croissance du ver à soie est spectaculaire. Elle se divise en cinq âges rythmés par quatre mues de 24 heures qui lui permettent de grandir.

 

01 comparaison

 

 

Au 4ème 11ème 17ème et 25ème jour, le ver cesse de manger, se fixe à sa litière à l’aide de quelques fils de soies et s’immobilise. Alors la vieille peau tendue se fend à l’arrière de sa tête et un nouveau ver émerge et reprend son activité : dévorer.

 

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Il faut nourrir les vers trois fois par jour, uniquement de feuille de murier fraichement cueillies et découpées en lanières quand le ver est petit. La dernière semaine, ils mangent plus que lors des quatre premiers âges réunis ! C’est la période de grande frèze (référence à la course autrefois effrénée des employés des magnaneries, entre champs de muriers et élevage pour nourrir les affamés).

 

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Au 30ème jour, le ver mesure 6 à 8 cm, son corps gorgé de soie devient translucide, il s’arrête de manger.

L’heure est venue de tisser son cocon ! Il s’arrime sur un support, préparé par l’homme dans les magnaneries et il commence à secréter son fil de soies continu, de l’extérieur vers l’intérieur. C’est le temps du filage, le ver tourne sur lui-même  en traçant un parcours en forme de huit. Le fil de soie est enrobé d’un vernis collant, le grès,  qui protège le fil et soude le cocon.

 

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Bien protégé, il peut commencer sa métamorphose… Quatre à cinq jours après le début du filage, le ver se transforme à l’abri dans son cocon, en une chrysalide brune. Au bout d’une dizaine de jour, il est devenu un papillon. A l’intérieur du cocon, il salive pour ramollir le cocon. Sous la poussée du papillon, les fils de soie s’écartent et l’émergence peut avoir lieu, toujours entre 6 heures et 9 heures du matin.

Le bombyx beige et duveteux fait sécher ses ailes à l’air libre et se prépare à accomplir son unique mission : se reproduire.


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Animal totalement domestiqué et dépendant de l’homme, le bombyx du murier est programmé pour naître, se reproduire et mourir. Une courte de vie de quelques jours…


A peine sortis de leur cocon, males et femelles s’accouplent. Chaque femelle pondra entre 400 et 600 œufs pour qu’un nouveau cycle commence.


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Seuls quelques privilégiés pourront accomplir le cycle jusqu’au bout. Le sériciculteur interrompt la vie du ver après le filage. Des techniques précises et délicates aboutissent au dévidage. En général on dévide plusieurs brins ensemble pour assurer la solidité du fil de soie.

 

Les cocons ont des couleurs différentes selon l'espèce du ver :


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La France acquière son autonomie en matière de sériciculture sous Henri IV avec magnaneries et plantations de muriers blancs. Et c’est dans la première moitié du XIXème siècle que Lyon devient capitale internationale de la Soie.

 

33 bobinos de fil de soie

 


J’espère que mon histoire de fils de soie vous a plu.

Merci à Henri BRION et aux créateurs de la Plaquette Georama, "Histoire d'un fil". C'est grâce à eux que cet article a pu voir le jour.


Si vous voulez tenter l’aventure et élever des vers à soie chez vous, c’est possible adressez-vous à lHenri BRION, voici l’adresse de son site.

http://www.ver-a-soie.com/


Et si vous voulez passer un agréable séjour sur la bordure ouest de l’Alsace, le charmant gite d'Henri et son épouse est prêt à vous accueillir, voici l’adresse :


Henri BRION

Sériciculteur-graineur

BOHLE

68650 LAPOUTROIE

 

                                                                             Christianne

Photos de Nicole et Christianne

 

Publié dans Faune

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Dans le canton de Seyssel, suite

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Un  peu de Botanique…

Rendez-vous au pont de Bassy et départ, sous la direction de Monique, Roger et Roland vers La Craze, affluent des Usses.

 

 

Une tulipe nous attend Tulipa sylvestris 


22 Tulipe

puis près du pont (médiéval sur carte), plusieurs euphorbes dont l’euphorbe verruqueuse

Euphobia verrucosa


20 E verruqueuse BIS

Nous repartons en direction de Pyrimont de l’autre côté du Rhône. Arès le passage à niveau et le grenier à sel de l’ancien régime, nous avons découvert une falaise le long de la route,légerement humide et couverte de cheveux de Venus, Adiantum capillus-veneris,


20 Ch de Venus

 

deux carex et la blackstonie perfoliée, Blackstonia perfoliata, anc. Chlora perfoliata et sa feuille si caracteristique


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 La célèbre ruine de Rome Cymbalaria muralis ,anc. Linaria cymbalaria. parmi d’autres plantes pas encore fleuries.

28 ruine de rome

Nous avons admiré le site du Pain de Sucre qui attire encore quelques baigneurs lorsque la vasque sous la cascade est bien remplie.


21 le pain de sucre

Des grémils pourpre bleu Buglossoides purpurocaerulea, anc. Lithospernum purpurocaeruleum colorent la bordure du sentier.


176 MTY gremil bis

 

Après des achats de fromages  aux Caves de la Fromagerie Gojon (74910 Seyssel, Tél. 04 50 59 23 10) et un pique-nique dans le cirque du Pain de Sucre, nous retournons sur la rive gauche en direction du ‘Site de Bognes’, c.f. le panneau le long de la route –entre Pyrimont et Volland-  où nous descendons au bord du Rhône, pour gagner la Grotte des Fées, carrières de pierre blanche (urgonien avec calcite) dont nous vous avons parlé dans l'article précédent.


Nous avons vu, seulement les feuilles, de Peucedanum cervaria peucédan cervaire, quelques Polygales communs et une inule à feuilles de saules, Inula salicina.


20 inule à feuilles de saule


Le long du Rhône dans le sous-bois, nous sommes toujours étonnés par la parisette à quatre feuilles qui ne semble pas savoir compter Paris quadrifolia et plus !!!


46 parisette a 4 feuilles

Des lathrées écailleuses Lathrea squamaria, et force morilles (nous étions en avril).

47morille

Nous regagnons la route et nous nous arrêtons dans un pré sec au dessus de la route, réputé pour ses nombreuses orchidées, mais elles sont à venir. Nous découvrons tout de même sur le bord de la route, Orchis militaris et O. simia   


Et après Usinens en direction de Châtel, dans un autre pré sec sur le bord de la route Orchis purpurea  et Orchis ustalata  nous attendaient peu avant l’entrée du château de Châtel et le pont vieux dit ‘Pont de Mireille’ (entre nous !).

 Si voulez revoir ces orchidées, allez dans notre album "Orchidées à Curienne".

 

 Nous ne pouvions quitter la région sans faire une « incursion » dans Seyssel pour voir l’EX-VOTO aux dieux (Dioscures) Pollux et Vintius inséré dans la base de l’abside de l’église Savoie.


50 ex voto romain

Une petite visite à l’intérieur pour admirer la Vierge à l’Enfant, jeune femme douce presqu'encore adolescente et la Croix des bateliers s'impose (Photos dans article précédent). 

00 lepont


Nous traversons la «frontière» sur le pont et nous voilà dans l’Ain : rue Neuve ( !) Vierge Noire dans l’église, et sur le parvis  platanes et tigres du platane, observés à la loupe sur la margelle de la fontaine.


94 tigre de platane-copie-1

J'espère que notre balade vous a plu et encore Merci à Roger sans oublier Monique et Roland.

 

                                                                 Jean GUHL

Photos de Chritianne et Nicole.

PS : certaines plantes n'étaient pas encore fleuries en avril, nous sommes retournés les photographier fin mai. 

 

Publié dans Sorties

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Dans le canton de SEYSSEL

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

 

SORTIE DU 14 AVRIL 2011 DANS LE CANTON DE SEYSSEL :

Botanique et visite du milieu

 

Un peu d'histoire... 

 

 Seyssel est le chef-lieu d’un canton, qui regroupe 11 communes, entre des frontières naturelles, le Grand-Colombier au nord, le Val de Fier au sud ; au centre du canton, le Val du Rhône.


 « Le canton a toujours vécu sa double vocation de zone frontière et de voie de passage, entre Savoie et France, pays suisses et région lyonnaise. Le port romain de Condate, l’exploitation des carrières de Franclens, l’ancien embarcadère du Regonfle, la route du val des Usses sont les témoins antiques de cette vocation. » Dictionnaire des Communes de H.-S., Ed. Horvath

 

01 plan II

Bassy : terroir de faible altitude composé de moraines würmiennes et d’alluvions fluviales, séparé à l’est de sa voisine Usinens par la Godette. L’historien –et architecte- Paul Dufournet a mis en évidence l’ancienneté de l’occupation humaine, VI°millénaire avant notre ère. Les Romains ont laissé des traces de leur présence, ici et dans tout le secteur.

 

« Les années 50 voient disparaître, avec la mise en eaux du barrage de Seyssel, le très ancien embarcadère du Regonfle. Actif, dès le Moyen–Age et tout au long de l’ancien régime pour le transbordement du sel remontant le Rhône vers la Savoie et la Suisse, il devait son nom au fait qu’en période de crue les eaux du Rhône remontaient fortement dans le lit des Usses. » (id.)

 

Pyrimont : au pied de la Michaille, rive droite du Rhône, on y découvrit au XIXème siècle des mines de bitume ; en 1855 fut créée la ligne de chemin de fer Lyon Genève. Les carrières de pierre sur la rive en face virent un important trafic de naves –bateaux- et radeaux –troncs réunis par des liens en peaux de chèvre, dirigés au moyen de perches. Au Moyen-Age, les naves donnèrent leurs noms à une unité de mesure du sel (cf Guides Gallimard, AIN).

 

Challonges : P. Dufournet a mis en évidence l’implantation romaine au lieu dit Grandcourt. 


« Challonges fit partie après 1780 de l’intendance de Carouge quand Victor-Amédée III voulut concurrencer Genève en créant à proximité, une métropole économique savoyarde. » (vrai aussi pour St Germain-sur-Rhône). «  Les années 1970 voient la fermeture des mines d’asphalte dont le gisement était exploité depuis plus d’un siècle. »

 

Franclens : 

« au premier siècle de notre ère, les carrières de Franclens fournissaient à la métropole des Gaules une belle pierre blanche, recherchée pour ses qualités. Plusieurs édifices en témoignent, tel l’amphithéâtre des Trois Gaules. (et aussi la façade de Haute-Combe, la préfecture d’Annecy etc...) « Elles furent exploitées jusqu’au XIXème siècle ; d’importantes cavités subsistent, dont la célèbre Chambre des Fées qui conserve la marque des anciennes exploitations : traces de pics, petites niches taillées ».

 

Roger devant les niches

03 grottes

 

On trouve aussi des rouelles celtiques et des anneaux taillés dans la pierre pour amarrer les radeaux (ibid.) « Au XIX° s. la commune vit de la viticulture et aussi de l’exploitation du sous-sol : carrières et mines d’asphalte. »


Rouelles celtiques :

02 Croix celtiques


La commune a souffert durant les combats pour la libération en 1944.

La construction du barrage de Génissiat commence en 1937 par la Compagnie Nationale du Rhône, le chantier fut interrompu par la guerre et le barrage fut achevé en 1948. Cette construction a mobilisé plus de 1500 hommes. Il fut un temps le plus grand barrage d’Europe. (Ibid., AIN). Cf. inscription sur le barrage de Seyssel «Le Rhône au service de  la Nation».

 



 

Usinens : présence romaine attestée par différentes découvertes. Le Moyen-Age est marqué par «la Châtellenie de Châtel, contrôlant un péage sur la route des Usses ». Pont ancien, dit «Pont  de Mireille» (c’est entre nous)!

 

Usinens :

06 Usinens-copie-1

 

Seyssel : «se signale au premier siècle de notre ère par la puissante compagnie des nautes de Lugdunum qui aménage le port de Condate. De nombreuses fouilles en 1970 attestent de la présence d’une ville (urbs) avec boutiques et thermes ». Son rôle de port et frontière continue tout au long des siècles. 

 

Seyssel Savoie vu depuis Seyssel Ain

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« Si le traité de Lyon en 1601 en fait une tête de pont française sur le Rhône, Seyssel redevient savoyarde en 1760 : la frontière est désormais fixée au milieu de fleuve – comme à l’heure actuelle, la séparation entre les deux départements Haute Savoie et Ain». En pleine bataille de Juin 1940, le pont entre les deux Seyssel a sauté, d’où la présence de l’ancienne statue de la Vierge (qui trônait sur le pont)  dans l’église de H.S. (probablement une copie, en pierre de Seyssel) On note aussi dans cette église la croix des bateliers. Activités nombreuses dont la viticulture, l’élevage et fromages (bien que la fruitière école n’existe plus, voir les caves de la fromagerie Gojon et, à  Frangy).

 

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Merci à Roger FILLON pour cette balade originale et ces belles découvertes.


Quant aux fleurs que nous avons rencontrées, cela fera l’objet d’un prochain article.

 

                                                                                               Jean GUHL

à suivre.......

 

  Photos de Christianne

Publié dans Sorties

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Les mauvaises herbes !

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

                Coquelicots


                Va offre-moi des coquelicots, formes vaporeuses, impalpables

                Ancrés dans la terre, ivres de soleil et de vent ;

               Cueillis dans des jardins semés pour le plaisir pur,

               Sur des tombes où trône la ruine, esprit imposant.

 

               Offre-moi ces joies écarlates nées du cœur de Cérès

              Qui, à foison, envahissent les jeunes champs de blé vert

              De boutons ébouriffés dont les fourreaux éclatés s’ouvrent

             Sur de songeuses bannières plissées et de soie tissées.

 

Extrait d’un poème d’E.M. HOLDEN

 

                                  

  coquelicots 1                                                       

 

Le coquelicot (Papaver rhoeas), appelé aussi ponceau, pavot coquelicot ou encore pavot rouge, est une plante de la famille des Papavéracées. Très abondant dans les terrains fraîchement remués à partir du mois d'avril en Europe, il se distingue par sa couleur rouge et par le fait qu'il forme souvent de grands tapis colorés visibles de très loin. C’est une plante messicole.

 

coquelicot 6


Définition :


"Messicole" : les messicoles sont des plantes annuelles à germination préférentiellement hivernales habitant dans les moissons (Phillippe JAUZEIN dans le Monde des plantes (1997, n°458, pp. 19 à 23).

 

Le terme mauvaise herbe est couramment employé pour désigner toute plante indésirable là où elle se trouve (Bailly, 1980). Les plantes messicoles sont souvent ainsi nommées et même par les botanistes, qui ont confronté leurs idées à leur sujet lors de réunions telles que des" Colloques sur la biologie des mauvaises herbes ". Soulignons l'existence d'une science de l'étude des mauvaises herbes : la malherbologie.


coquelicots 5

 

Origine :


Le coquelicot et les bleuets ont disparu de nos champs de céréales devenus des uniformités blondes à l'époque de la moisson. Les plantes messicoles accompagnent nos cultures depuis longtemps ; comme elles, beaucoup sont d'origine moyen-orientale. Vivaces ou annuelles, elles sont adaptées à survivre aux labours et à profiter des soins culturaux. L'agriculteur y voit des mauvaises herbes à détruire : il trie ses graines et traite mécaniquement ou au moyen d'herbicides, pratiques efficaces au point de faire craindre que ces espèces disparaissent, amoindrissant la richesse botanique (biodiversité). Des conservatoires s'emploient à maintenir des populations messicoles ; des jachères " flore sauvage " sont à promouvoir...

 

coquelicots 2

 

Utilisation :


Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu'il contient. En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, dont on fait le plus souvent des tisanes. Ses effets apaisants se font sentir sur l'adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot.

Même si elles sont moins grosses que celles de certains pavots, les graines du coquelicot sont utilisées comme elles en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.

Si l'on ne peut pas se passer de les cueillir pour en faire un bouquet, on empêche les fleurs de se faner dans la journée en prolongeant leur épanouissement par la cautérisation de la tige à l'endroit où elle a été coupée.


Nos découvertes :

 

Grâce à Sylvie SERVE, nous avons inventorié près des champs de céréales de Gruffy quelques messicoles, dont ces merveilleux coquelicots,  des pensées tricolores (Viola tricolor ssp arvensis), des myosotis des champs (Myosotis arvensis), des bugles de Genève (Ajuga genevensis), des minuarties hybrides (Minuartia hybrida) et beaucoup d’autres encore. 


Mais nous avons eu une très belle surprise quand, cachée dans les graminées, est apparue le miroir de Venus (Legousia speculum-veneris). C’est une messicole en danger de disparition, ne la cueillez pas, mais regardez la !


Miroir de Venus 4

  Nous ne finirons jamais de nous émerveiller, même avec "des mauvaises herbes" !

 

miroir de venus 3

Merci Sylvie !

 

                                                                   Christianne

 

Photos Marie Paule et Christianne

Publié dans Sorties

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