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Conférence au clos Guévin le 7/10, dans le cadre de la fête de la science.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Conférence au clos Guévin le 7/10, dans le cadre de la fête de la science.
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Conférence au clos Guévin le 7/10, dans le cadre de la fête de la science.

Publié dans Généralités

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CHARLES DARWIN : 1809-1882, épisode II

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Comment C. Darwin est-il devenu « (Dieu) le père de la science moderne » à la grande barbe blanche ?

C’était un moment favorable où, dans différents domaines et pays, les chercheurs mènent des travaux qui convergent vers ce qui va provoquer une vraie révolution dans la pensée du monde. Darwin a ainsi cristallisé et mis au clair des idées qui flottaient dans l’air.

Il lui faudra revenir chez lui pour prendre conscience de la signification des phénomènes observés dans les contrées lointaines et les îles tropicales qu’il a parcourues. Au départ du Beagle, il ne connaissait pas grand-chose à la géologie ni à l’histoire naturelle (nous dirions à la science de la vie) : il en  reviendra totalement changé en l’homme qui allait bouleverser la vision du monde par l’évidence de sa pensée.

Notons que C. Darwin a toujours travaillé en collaboration avec d’autres scientifiques, mais c’est lui qui fera la synthèse !

Il fera appel à l’ornithologue GOULD  pour déterminer les pinsons, qui étaient en  train d’évoluer et de se différencier par rapport à l’espèce continentale  par le phénomène de l’adaptation à leur nouveau milieu. Leurs becs sont adaptés à la nourriture disponible, là où ils vivent !

John GOULD

John GOULD

Or parallèlement, un autre voyageur et explorateur, plus jeune que Darwin  travaillait dans des contrées lointaines :

Alfred Russel WALLACE (1823 – 1913).

Alfred Russel WALLACE

Alfred Russel WALLACE

 

Gallois d’humble origine, il a eu bien des difficultés dans la vie. Il réussit cependant à partir pour le Brésil afin de collecter des insectes (il s’intéresse aux insectes depuis son adolescence) et en vendre certains pour ne pas sombrer dans la misère. Après la perte d’une partie de ses trouvailles, à la suite de l’incendie du navire qui le transportait, il perd tout !

Grâce au dédommagement de l’assurance du navire, il repart en Malaisie et en Indonésie de 1854 à 1862. Il y élabore ses théories sur l’évolution et le concept de la sélection naturelle. Il écrit à Darwin plusieurs fois et lui envoie son essai sur l’évolution. « On the Law that has Regulated the Introduction of New Species », en 1855: les deux savants – et bientôt amis- partagent une pensée commune et arrivent à des conclusions similaires.

Lorsque Wallace envoie à Darwin pour publication « On the Tendency of Species to form Varieties » (qui décrit les mécanismes d’une évolution divergente des espèces par rapport à d’autres similaires, sous l’influence de l’environnement), l’entourage de Darwin le presse de publier ses propres écrits, en mettant en avant son antériorité, en même temps que l’essai de Wallace. Ce dernier n’en prend pas ombrage et restera un ardent défenseur et avocat de « l’Origine des Espèces par le Moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races Favorisées dans la Lutte pour la Vie » que Darwin publiera en1859.

CHARLES DARWIN : 1809-1882, épisode II

Voici les 4 grands principes de l’évolution biologique développés  par DARWIN

 

  1. une capacité naturelle à varier, la nouvelle génération n’est pas strictement semblable à celle qui l’a engendrée

 

  1. toute espèce fait preuve d’une capacité à être modifiée (cf. éleveurs)

 

  1. toute espèce se reproduit aussi longtemps qu’elle connaît des conditions favorables : ce fut le cas des lapins en Australie au 19° siècle (introduction d’une espèce allogène ne rencontrant pas de prédateurs). Prédateurs et pression des autres espèces concurrentes jouent un rôle sélectif, et provoque un équilibre qui peut, à tout instant, être remis en cause. La planète n’est pas dominée par une unique  espèce hégémonique. Cette proposition est considérée par les Créationnistes comme une attaque directe de la doctrine dominante inspirée par la Genèse (1, versets 26 à 28) : « faisons l’homme à notre image et qu’il règne (sur le monde).. », « croissez et multipliez ; remplissez la terre, soumettez la [...] Régnez sur ... (tout ce qui y vit et croit..) » 

 

  1. le succès dans la perpétuation d’une espèce dépend des conditions optimales de son environnement : ce qui introduit une sélection naturelle à chaque génération, au sein d’une même espèce. Les individus porteurs de variant(s) momentanément avantageux, dans les conditions du milieu, se reproduisent davantage. Si l’environnement se maintient assez longtemps le variant avantagé finit par remplacer toute la population : l’espèce aura changé. Le fixisme des créationnistes est battu en brèche puisque rien n’est stable ‘’à jamais’’.

 

 

La première esquisse de Darwin d'un arbre phylogénétique tirée de son First Notebook on Transmutation of Species (1837).

La première esquisse de Darwin d'un arbre phylogénétique tirée de son First Notebook on Transmutation of Species (1837).

Ce fut un travail de toute une vie, il se rend bien compte du grand pas qui l’éloigne des idées établies du Créationnisme et il est prudent dans l’annonce de sa révolution, « comme l’aveu d’un meurtre ».

Les critiques hostiles ont très tôt tiré des conséquences qui ne sont pas exprimées par DARWIN, comme le fait que les hommes descendent des singes. !

Le débat déborde rapidement le monde scientifique, témoins les nombreuses caricatures publiées dans les journaux de l’époque :

Magazine Hornet de 1871.

Magazine Hornet de 1871.

Autre célèbre caricature de Darwin, française celle-là, reproduite dans le magazine satirique La Petite Lune.

Autre célèbre caricature de Darwin, française celle-là, reproduite dans le magazine satirique La Petite Lune.

Mais si Darwin avait compris le POURQUOI  de l’évolution, il lui manquait encore le COMMENT !

                                                                                 Jean.

 

A suivre................

Publié dans Histoire et légendes

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Journées Européennes du Patrimoine 2016, Musée de Gruffy,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Samedi 17 et Dimanche 18 Septembre,

Journées Européennes du Patrimoine 2016, Musée de Gruffy,

Patrimoine et citoyenneté

Samedi 17 et Dimanche 18 Septembre

Visite commentée - 14h15 - 15h45 :

"Les abeilles, un exemple de citoyenneté"


Tarif réduit - Adulte : 4.80 € ;

Enfant (à partir de 8 ans) : 3.20 €

 

Visite du musée - Entrée gratuite

14h-18h

Journées Européennes du Patrimoine 2016, Musée de Gruffy,
Journées Européennes du Patrimoine 2016, Musée de Gruffy,
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CHARLES DARWIN : 1809-1882, épisode I

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

C'est bientôt la fête de la science (du 8 au 16 octobre), voici un article déjà ancien, de Jean, mais que vous relirez surement avec plaisir.

Charles DARWIN, est le père des sciences modernes, comment a-t-il révolutionné les sciences ?

La machine à remonter le temps est lancée, nous sommes au XIXe siècle…..

 

 

Episode I : Le voyage de Charles DARWIN

 

Il naît à Shrewsbury, petite ville du nord des Midlands, dans une famille aisée de la bonne bourgeoisie, fils et petit-fils de médecins : sa vie est toute tracée : la  médecine !

Mais après quelques années en médecine et en théologie, il s’oriente vers l’histoire naturelle qui, dès son adolescence, a toujours été pour lui, une passion et un vrai centre d’intérêt.

 

Charles DARWIN

Charles DARWIN

Le tournant de sa vie est ce voyage à bord du Beagle, où il est engagé comme scientifique mais aussi comme « homme de compagnie » du capitaine FITZROY. Le but de l’expédition du BEAGLE est avant tout d’établir la cartographie de la côte de l’Amérique du Sud, théoriquement en 2 ans ; mais au lieu de revenir en Angleterre (voir carte), le Beagle tourne vers l’ouest pour une circumnavigation de la terre qui prendra cinq années : 27.12.1831 – 02.10.1836, retour juste à temps pour le  couronnement de Victoria !

HMS Beagle (centre) par Owen Stanley - 1841.

HMS Beagle (centre) par Owen Stanley - 1841.

HMS Beagle (centre) par Owen Stanley - 1841.

Pour DARWIN, cela ne sera pas 5 ans à bord : il va explorer les territoires rencontrés -3 ans et quelques mois à terre pour 18 mois de stricte navigation. Il y met à profit ses qualités -observation, déduction, classement - déjà mises en œuvre dans ses collections de jeune étudiant.

Il se passionne pour tout ce qu’il  rencontre. Lors des escales, DARWIN envoie régulièrement des spécimens récoltés lors de ses explorations terrestres, ainsi que ses commentaires sur ces découvertes. Ils seront la matière de ses travaux à venir. Le journal de bord, qu’il tient d’abord  pour sa famille, sera publié « The Voyage of the Beagle » dès 1839, une deuxième édition en 1845.

 

Le voyage du BEAGLE

Le voyage du BEAGLE

Le voyage du BEAGLE

Il explore les terres à cheval ou en barque, en remontant les rivières et fleuves. Il vit parmi les habitants des régions explorées. Il écoute et rapporte des récits entendus le soir au bivouac.

Il s’initie à la paléontologie en Argentine et découvre des fossiles intéressants, tel le Toxodon qu’il comparera au tatou, ou les restes de ce qui est l’ancêtre du guanaco.

 

Il séjourne un mois aux Galápagos et côtoie des tortues (il en distinguera 2 espèces) et des iguanes, vivant au milieu de laves noires, de buissons sans feuilles et de cactus. Ils lui font penser à «des animaux antédiluviens ». Ses expériences sur ces îles (une dizaine au total) lui font prendre conscience de la réalité de l’évolution des espèces : chacune de ces îles a sa propre faune et « dans son ensemble cette faune diffère de celle de la terre ferme voisine ». Les Galápagos sont le vrai laboratoire  ‘’in situ’’ où s’amorce sa grande théorie de l’évolution.

On raconte souvent l’histoire des pinsons de Darwin, rencontrés dans ces îles. La ressemblance entre ces pinsons est très frappante : à part le bec dont la forme est très variable, il est très difficile de les distinguer. C’est la diversité de structure du bec dans ce petit groupe d'oiseaux qui éveilla l'intérêt de Darwin.

Il y aurait 13 espèces réparties dans tout l’archipel.

Ces pinsons forment un petit groupe de passereaux qui ont évolué dans le monde isolé des Galápagos, en plein océan Pacifique. Depuis des millénaires, ces petits oiseaux, issus d’une souche ancestrale sud-américaine, se sont spécialisés et ont donné naissance à plusieurs espèces dont chacune occupe une niche écologique.

Les pinsons de Darwin.

Les pinsons de Darwin.

Il lui faudra revenir chez lui pour prendre conscience de la signification des phénomènes observés sur ces îles tropicales et au cours de son long périple.

                                               Jean

                                                                       

                                                                                                                                    à suivre

 

Si vous aimez les aventures, voici un site qui devrait vous plaire...

Publié dans Généralités

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L'automne arrive, c'est le temps des champignons !!!

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Hélène, du Groupe Nature de Gruffy, a trouvé dans son jardin quelque chose de très curieux, une bizarrerie de la nature qui a poussée dans son terrain, dans les herbes fauchées, sous un noisetier.

Que pensez-vous que ce soit ???

 Clathrus archeri, l'Anthurus d'Archer .

Clathrus archeri, l'Anthurus d'Archer .

 

Non, ce n’est pas une étoile de mer qui voudrait découvrir les terres émergées, c’est.................... un champignon ! Clathrus archeri, l'Anthurus d'Archer . 

 

Tout d'abord enfermé dans un œuf blanchâtre, le sporophore* se déploie en 4 à 8 bras de couleur rouge, couverts de restes de gléba* et ressemble alors à un poulpe. Il dégage une odeur nauséabonde et n'est pas comestible.

 

Originaire d'Australie et de Nouvelle Zélande, il fit son apparition dans les Vosges vers 1920 près d'une industrie lainière qui traitait les laines de mouton d'Australie. Un second centre de dispersion est représenté par le Sud-Ouest de la France. 

*Sporophore : organe de la « fructification » du mycélium des Fungi ou mycota ou champignon.

*Gléba : masse fertile de certains champignons tels que truffes, lycoperdons, sclérodermes, phallus.......

Merci Hélène, Sylvie et ... internet.

                                                                                              Christianne

Publié dans Flore

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