Le temps des myrtilles
J'ai retrouvé cet article qui parle d'un fruit emblématique des Savoie et
autres contrées montagneuses. Il est bientôt temps d'aller à la cueillette si
toutefois les délicieuses baies ont réussie à murir cette année.
Quand nous chanterons le temps des myrtilles,
Gentils montagnards et gais randonneurs
Seront tous en quête.......
Vous connaissez tous la myrtille, "Vaccinium myrtillus", petite baie cachée sous les feuilles du myrtillier, qui nous colore la langue et les lévres et nous laisse un gout sucré, à peine acidulé quand on la déguste.
La voilà prête à être ceuillie
Attention! sa cueillette est réglementée.
Ses petits noms : embrune, brimbelle, bluet, lucet, gueule noire, raisin des bois etc......
Mais ce n'est pas la seule baie que l'on rencontre en montagne, voilà sa soeur, que les botanistes appellent souvent airelle des marais. Elle a la couleur des myrtilles mais ce n'est pas une myrtille c'est "une fausse myrtille " Vaccinium uliginosum".
Comment la distinguer de la vraie myrtille? Sa chair est blanche, elle ne nous colore pas la langue et elle est fade.
De plus la plante a des feuilles d'un vert différent, plus bleuté, plus glauque. Rien à voir donc
La voilà :
La voilà en fleur, fin juin :
Et puis cherchez bien, vous découvrirez une autre baie,
L'airelle rouge, plante qu'ont en commun les Européens et les Japonais, les habitants de la Sibérie et les Américains du Nord. Elle se mélange parfois aux myrtilliers ou aux fausses myrtilles.
Ses fruits en grappe sont à l'origine de son nom "vigne du Mont Ida" Vaccinium vitis-idaea
Elle est plus acidulée et même légérement poivrée et s'accorde parfaitement avec le gibier. Les Scandinaves l'adorent.
La voila :
La voilà en fleur, fin juin :
Et la petite dernière, rare dans nos Alpes
La canneberge «vaccinium microcarpium», la grande airelle d’Amérique du Nord, Cranberry en anglais, Atoca au Québec, appelée aussi pomme des prés ;
Nos amis américains la cultivent. Elle est reconnue pour ses qualités thérapeutiques et antioxydantes.
La voilà, photographiée dans les tourbières du Beaufortin
Mais il est bien court le temps des myrtilles,
Il nous restera l’odeur des sous-bois
Et les confitures qu’on mange en rêvant
Les matins d’hiver…
Christianne