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Sempervivum, éternel ? C‘est la réputation de ce genre, d’être éternel.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Les joubarbes, genre Sempervivum, appartiennent elles aussi à la famille des crassulacées. Ce sont de petites plantes produisant des rosettes de feuilles charnues, accolées les unes aux autres, dont la forme évoque le capitule d'un artichaut. Chaque rosette se propage soit asexuellement, en émettant des rosettes latérales, soit sexuellement, par de minuscules graines. Chaque plante pousse pendant plusieurs années avant la floraison. Elle meurt après la floraison, laissant autour d'elle de nombreux petits "choux".

Les feuilles, riches en eau, se terminent par des pointes piquantes, rougeâtres ou brunâtres. Les tiges (des stolons) poussent au ras du sol et s'enracinent en produisant de nouvelles rosettes. Les racines fibreuses permettent à la plante de s'accrocher sur des surfaces aussi hostiles que des rochers ou des murets de pierre sèche. Les joubarbes ne savent pas compter, le nombre de pétales de chaque fleur est variable !

Les joubarbes sont cultivées depuis la plus haute antiquité : les Romains leur attribuaient ainsi la faculté d'éloigner la foudre, expression de la colère de Jupiter (d'où le nom de Jovis barba, "barbe de Jupiter".

Sempervivum arachnoideum, joubarbe aranéeuse

Petites rosettes de feuilles reliées entre elles par de longs poils blancs aranéeux, naissant sur les bords et surtout à la pointe des feuilles, formant un réseau ressemblant à une toile d’araignée. Cette « toile »  est un piège à eau, rosée, pluie….

Fleurs rose vif, nombre de pétales variable.

Ecologie : rochers de montagnes : Alpes ; Cévennes et Plateau central ; Corbières et Pyrénées ; la var. dans le Jura.

Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse
Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse

Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse

Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse
Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse

Sempervivum arachoideum, joubarbe aranéeuse

Sempervivum montanum, joubarbe des montagnes.

Assez grandes rosettes de feuilles recouvertes d’un fin duvet de poils courts glanduleux, sans poils aranéeux.

Fleurs d’un rose délicat.

S’aventure parfois dans les pelouses longtemps enneigées des étages alpins et subalpins.

Écologie : Rochers des hautes montagnes : Alpes de la Savoie, du Dauphiné, de la Provence, Pyrénées, Corse.

Sempervivum montanum, joubarbe des montagnes.
Sempervivum montanum, joubarbe des montagnes.

Sempervivum montanum, joubarbe des montagnes.

Sedum tectorum, joubarbe des toits.

Grandes rosettes de feuilles charnues, glabres sauf au bord et à la pointe des feuilles.

Inflorescence à tige « cuirassée » de feuilles.

Fleurs rose « fané».

Écologie : Murs, toits, rochers, surtout en montagne, dans presque toute la France.

Sedum tectorum, joubarbe des toits.
Sedum tectorum, joubarbe des toits.
Sedum tectorum, joubarbe des toits.

Sedum tectorum, joubarbe des toits.

                                                                         Christianne

Source : A la découverte des fleurs des alpes, Parc des Ecrins, édition Libris.

Publié dans Flore

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Les succulentes !

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Non, il ne s’agit pas de dresser ici la liste de plantes délicieuses, à consommer sans modération !

En botanique, succulente signifie «aux tissus charnus gonflés d'eau». Le terme «succulente» se rapporte, entre autres, aux plantes de la famille des crassulacées. Ce terme vient du latin crassula, diminutif du latin crassus qui veut dire «épais ».

Les crassulacées sont géographiquement réparties en bordure de mer, en plaine, en montagne jusqu'à plusieurs milliers de mètres d'altitude suivant les espèces.

Ces plantes charnues sont adaptées à des milieux arides, aridité résultant des caractéristiques du sol, du climat ou de la forte concentration en sel, dans ce dernier cas, on parle de plantes halophiles.

 Leur adaptation est liée à leur capacité à stocker de l'eau dans les feuilles, les tiges ou les racines. Les crassulacées sont xérophiles -se dit de végétaux supportant une certaine sècheresse du sol.

Leurs feuilles peuvent être recouvertes de cire, de poils, la surface des feuilles peut être très réduite.

Crassulacée, Illustration de la Flore de Coste.

Crassulacée, Illustration de la Flore de Coste.

Elles sont capables d'assimiler rapidement l'eau de pluie dans le sol mais certaines profitent des brouillards matinaux qui sont leur seule source d'eau durant de longues périodes.

Elles ont un métabolisme spécifique, le CAM, Métabolisme Acide Crassulacéen.

Celui-ci leur permet de stocker de grandes quantités d’eau. Leurs stomates s'ouvrent principalement la nuit et se ferment durant la journée, ce qui réduit la perte d'eau.

Pour les plus savants qui veulent découvrir les mystères du CAM, voici un site éminemment scientifique :

http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese-cours/23-CAM.htm

Article 23 : la photosynthèse des plantes de type CAM.

Les feuilles sont généralement simples et sans stipules. Le limbe est entier ou légèrement incisé mais rarement lobé ou imparipenné. Les nervures sont peu apparentes.

L'inflorescence est terminale ou axillaire.

Les fleurs sont généralement hermaphrodites parfois unisexuées.

Elle comporte 4 à 20 sépales, libres ou soudés, autant de pétales libres et 4 à 10 étamines à filet libres ou légèrement soudés. Il y a le même nombre de sépales, de pétales et de carpelles. 

Les ovaires sont supères, libres. Chaque carpelle est sous-tendu par une glande nectarifère.

Le fruit est formé d'un ensemble de follicules, rarement d'une capsule. Les graines sont minuscules. La reproduction végétative est courante à partir de plantules, de bourgeons ou de feuilles tombées au sol.

Parmi les 35 à 40 genres et les 1 500 espèces mondiales,

je n’en choisis aujourd’hui que trois, qui poussent en France !!

 

Voici Sedum atratum, orpin noirâtre.

Écologie :  Rochers et éboulis des hautes montagnes : Jura, Alpes, Pyrénées.

 

Sedum atratum, orpin noirâtre, photos de Jacques.
Sedum atratum, orpin noirâtre, photos de Jacques.
Sedum atratum, orpin noirâtre, photos de Jacques.

Sedum atratum, orpin noirâtre, photos de Jacques.

Sedum rupestre, orpin des rochers.

Écologie : Rochers, murs et bois, dans presque toute la France.

Sedum rupestre, photo d'André.
Sedum rupestre, photo d'André.
Sedum rupestre, photo d'André.

Sedum rupestre, photo d'André.

Sedum dasyphyllum, orpin à feuilles épaisses.

Ecologie : Murs et rochers, dans une grande partie de la France ; nul dans l'Ouest et le Nord ; Corse.

 

Sedum dasyphyllum, photo d'André.
Sedum dasyphyllum, photo d'André.
Sedum dasyphyllum, photo d'André.

Sedum dasyphyllum, photo d'André.

                                  à suivre..................

                                                           Christianne.

Publié dans Flore

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La R'Vola, belle journée d'automne dimanche 16 octobre à Gruffy.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Le Musée d'Histoire Naturelle de Gruffy a organisé comme chaque année la fête de l'automne dans sa sympathique commune. Notre groupe de botanistes avait  prévu une exposition autour des légume, avec

                  De belles affiches !

Très bien rédigées rappelant l’histoire des légumes que nous consommons tous les jours. Nous remercions l'Association pour la Connaissance de la Nature Jurassienne, l'ACNJ, qui est à l'origine de ces affiches et qui nous les a prêtées.

                            Et de vrais légumes !

Aimablement confiés à nos bons soins, par Marie-Paule et Marc SAGE SEGARD, habitants de Gruffy. De magnifiques spécimens, cultivés naturellement.

le groupeNatrue du Musée de Gruffy.

le groupeNatrue du Musée de Gruffy.

Visite de Quentin
Visite de Quentin

Visite de Quentin

Visite de Quentin, animateur du Musée.

Voici les cucurbitacées !!

Le terme courge, ou plus rarement cougourde, désigne plusieurs espèces de la famille des cucurbitacées. Dans cette famille on trouve aussi courge musquée, potiron, potimarron, butternut, patidou, pâtisson……..

Et ces légumes sont des baies  (oui ?) qui sont de plus en plus nombreux sur les étals des maraichers et qui viennent d’Amérique, comme les tomates et les pommes de terre!

Cucurbitacées.

Cucurbitacées.

Voici la vedette du stand "légumes" : un chou énorrrrrme, qui a intrigué nombre de nos visiteurs !

Parmi les légumes que nous connaissons, on trouve beaucoup de brassicacées dont le chou commun, Brassica oleracea, dont nous consommons les feuilles et le chou-fleur, Brassica oleracea L. var. botrytis L. dont nous consommons les fleurs.

 

Chou commun (Brassica oleracea), notre vedette !!

Chou commun (Brassica oleracea), notre vedette !!

Legumes du potager.

Legumes du potager.

Les Apiacées s’invitent aussi à notre table sous forme de carotte, Daucus carota subsp. sativus ou de panais cultivé, Pastinaca sativa L. subsp. sativa.

Carottes et panais.

Carottes et panais.

La R'Vola, belle journée d'automne dimanche 16 octobre à Gruffy.

Toujours de la famille des brassicacées, le navet, Brassica rapa L. subsp. Rapa, c’est la racine qui se trouve dans nos assiettes ! Comme la Betterave rouge qui est une plante potagère, sous espèce de Beta vulgaris. La betterave appartient à la famille des Amaranthacées.

 

 

 

et le  poireau, Allium porrum,  famille ?  Amaryllidacées, comme l’ail et ce qu’on mange dans le poireau, ce sont les feuilles.

 

Poireau, navet et betterave.

Poireau, navet et betterave.

Le piment est une baie comme la tomate, de la famille des solanacées comme la tomate. Le plus connu en France est le piment d'Espelette (Ezpeletako biperra en basque) Capsicum annuum.

Piment

Piment

La R'Vola, belle journée d'automne dimanche 16 octobre à Gruffy.

et aussi la blette, bette ou côte de bette, également appelée bette à carde au Québec et poirée, jotte ou joute en Suisse. C'est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Chénopodiacées,  dont on mange les feuilles et les côtes ou cardes. La plus fréquente Beta vulgaris L. subsp. Vulgaris.

La R'Vola, belle journée d'automne dimanche 16 octobre à Gruffy.

Voici nos généreux jardiniers, encore un grand merci à eux !

La R'Vola, belle journée d'automne dimanche 16 octobre à Gruffy.

A l'année prochaine,

peut être........................

Christianne

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Migration du Vulcain.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La vulcain, surnommé l'Amiral. Photo d'André.

La vulcain, surnommé l'Amiral. Photo d'André.

 

Suivez l’Amiral !! C'est le surnom de Vanessa atalanta, le vulcain.

 

Du 29 au 30 septembre, 7 000 Vulcains migrateurs ont été capturés, marqués avec des couleurs et relâchés sur deux cols alpins dans le Sud-ouest de la Suisse.

Ils sont maintenant en route vers la Méditerranée.
Pour pouvoir les retrouver, nous avons besoin de votre aide pour faire
parler de ce projet ! Nous vous sommes reconnaissants de diffuser cette
information via tous les canaux de communication possibles.


Merci !

Merci de signaler toute observation de Vulcain marqué en envoyant un e-mail à l’adresse suivante: tagging@gmx.ch


Plus d'informations ici

:https://insectmigration.wordpress.com/red-admiral-migration/red-admiral-marking/

Migration du Vulcain.

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Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.
Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.
Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.
Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.
Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.
Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.

Comme dit Quentin "A musée" vous !!!!

Animations au Musée pendant les vacances de Toussaint.

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R'Vola 2016, à Gruffy, dimanche 16 octobre.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

R'Vola 2016, à Gruffy, dimanche 16 octobre.
R'Vola 2016, à Gruffy, dimanche 16 octobre.
R'Vola 2016, à Gruffy, dimanche 16 octobre.

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Darwin III,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

ou plutôt   " Après DARWIN"

 

Pascal PICQ, paléontologue français né en 1954, écrit :

« Charles Darwin n’a jamais occupé de poste universitaire [...] il travaillait chez lui, dans le bureau de sa maison de Down.. Cependant, il était membre à part entière de la communauté scientifique car il respectait deux conditions fondamentales :

Soumettre ses travaux au regard et à la critique de ses collègues et surtout, passer l’épreuve d’initiation qui s’appelle la thèse »

« La recherche est une œuvre collective. Il n’existe pas de génie isolé. Newton était entouré de génies ; Lamarck était entouré de génies ; Darwin était entouré de génies ; Einstein était entouré de génies... Mendel, lui, ne l’était pas, et son œuvre est restée ignorée pendant des dizaines d’années... »

Cependant, c’est Gregor MENDEL (1822-1884) qui le premier entrevoie le comment de la sélection naturelle. Moine tchèque passionné de botanique, il met au point des expériences afin de résoudre le mystère de l’hybridation chez les végétaux.

Gregor MENDEL (wikipedi.org)

Gregor MENDEL (wikipedi.org)

Isolé dans son monastère, il élabore ses lois sur la transmission héréditaire (fondement de la génétique) au moyen d’expériences sur le petit pois.

 

Selon les lois de Mendel, le mâle cesse d’être l’élément dominant de la reproduction, les 2 sexes contribuent, à part égal, à la formation de la graine. L’hybride qui en résulte n’est pas un mélange des deux : le caractère dominant est celui qui s’impose dans l’hybride. Le caractère récessif peut ressurgir chez les descendants des hybrides (ex. yeux bleus).

Darwin III,

Il expose et publie les résultats de ces études en 1865 dans un article intitulé : Recherches sur des hybrides végétaux. Après dix années de travaux minutieux, Mendel a ainsi posé les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne. Mais son travail passe pratiquement inaperçu.

 

C’est au  début du XXe siècle, que le Néerlandais Hugo de Vries, l'Allemand Carl Erich Correns et l'Autrichien Erich von Tschermak redécouvrent de façon indépendante les lois de l'hérédité, et reconnaissent en Mendel leur découvreur. Cette reconnaissance tardive (près de 35 ans après la publication de Mendel) aurait été mise en avant afin de n'accorder aucune prééminence à l'un des trois botanistes qui ont publié presque simultanément sur le même sujet.

Mais MENDEL ne connaissait pas la cellule et le reste de l’infiniment petit.

Si en 1911 on découvre les gènes, unités du patrimoine héréditaires susceptibles de varier, il faut attendre WATSON et CRICK pour découvrir la molécule d’ADN en 1953.

Les progrès de la microscopie optique puis des techniques de biologie moléculaire ont permis la localisation de ces gènes au sein des noyaux des cellules, le support de l'information génétique étant de longues molécules d'acide désoxyribonucléique, l'ADN, appelées chromosomes.

Image empruntée au site ci-dessous

Image empruntée au site ci-dessous

En 1965, les Prix Nobel JACOB et MONOD montrent l’interaction entre les gènes et le milieu (régulation génétique).

 

La carte du génome humain est publiée en 1993 par le laboratoire du Généthon.

Mais cette carte de l'ensemble du matériel génétique humain et les différentes séquences du génome ont failli devenir propriété privée. C'est en 1995 que sur Internet, un groupe de chercheurs  scandalisés par le dépôt de brevets sur des séquences aux USA publient leur manifeste.

Grâce au CIB de l'UNESCO (Comite International de Bioethique) et à la Déclaration Universelle sur le génome humain et les droits de l'homme, le génome et sa carte restent depuis 1997, dans le domaine public, ouvert à toute recherche scientifique pour le bien universel de l’humanité.

Que serait-il arrivé si Darwin avait réservé ses théories à un cercle restreint de privilégiés ?

La génétique retrouve l’importance de la notion de sélection naturelle ; grâce aux instruments modernes, le rôle des chromosomes, puis le séquençage des génomes vont conforter l’histoire évolutive des espèces.

En conclusion, laissons la parole à une personne bien plus compétente pour parler de l’évolution :        

Yves COPPENS       

Darwin III,

« On parle toujours beaucoup d’évolution ; on se demande comment par exemple l’espèce humaine a évolué, ce qui a joué dans le développement de son cerveau. Dans cette histoire, deux grands noms s’imposent : Lamarck et Darwin : Lamarck vivait à cheval sur le XVIII° et le XIX° siècle ; Darwin au milieu du XIX° siècle. Jusqu’ici la communauté scientifique semblait plus proche de Darwin que de Lamarck. Et voilà que Lamarck pourrait reprendre du galon si on en juge par le titre, et la diffusion sur ARTE, d’une émission intitulée Le Retour de Lamarck.
Il faut savoir que la transmission des caractères est une transmission génétique, ce que d’ailleurs ne savait pas Darwin. En revanche, Darwin avait bien compris que les caractères étaient aléatoires, c'est-à-dire qu’ils apparaissent au hasard et que c’était la sélection, la sélection naturelle, qui retenait certains caractères plutôt que d’autres. Voilà pour la génétique. Mais, au–delà de la génétique, il y a l’épigénétique, c'est-à-dire l’acquis : chacun de nous a un rapport différent à l’environnement, et c’est la raison pour laquelle deux jumeaux (ou bien deux clones) qui ne vivent pas ensemble deviendront différents au fil des années. Cet acquis, par définition, ne se transmet pas, quoique... J’ai vécu beaucoup sur le terrain, et j’ai toujours été très impressionné par le fait que lorsqu’un changement climatique survenait, beaucoup d’espèces se transformaient et s’adaptaient dans le « bon » sens. Comme par hasard, il y a donc une influence de l’environnement que l’on n’a pas encore bien saisie, mais qui doit être très importante et qui pourrait se transmettre. La réponse est peut-être à trouver dans la multiplication des mutations (aléatoires) aux moments de stress, ce qui, évidemment, change les conditions du hasard. Ni Lamarck donc, ni tout à fait Darwin, mais une certitude : l’évolution n’est plus une théorie. »

Éditions Odile Jacob 2010 Evolution (chronique du 19.03.2007) :

Et voilà, c'est fini !

 

Merci à Jean pour son passionnant travail de recherche et pour la rédaction de ces articles sur DARWIN.

Publié dans Généralités

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