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Au musée de Gruffy 6 juillet :

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

Le musée d'histoire naturelle  de GRUFFY présente

 

La démonstration d'extraction du miel

 

avec Henri Gonard apiculteur

 

Dimanche 6 juillet de 14 à 18h

 

au musée

 

Tarifs habituels

 

Tel: 04 50 77 58 60            info@musee-nature.com

Au musée de Gruffy 6 juillet :
Au musée de Gruffy 6 juillet :

Venez nombreux !!!

Publié dans Faune

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Genre Primula

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Voici la suite de notre inventaire des primulacées, premier genre, le genre primula,

mais attention cette liste n'est pas exhaustive.

Caractéristiques du genre

  • Hampes florales nues
  • Feuilles basales, non en cœur, larges de plus de 1cm
  • Fleurs tubulaires, roses  ou jaunes, à gorge souvent colorée,  solitaires ou en ombelles
  • Fruits en capsules
  • Milieu de collinéen  à alpin
  • Floraison de Mars (3) à Juillet (7)

 

Et voici quelques photos 

  • Primula  acaulis (vulgaris), Primevère commune, très répandue mais pas partout en France.

Plante sans tige, corolle jaune pâle, inodore

Milieu mésophile, collinéen et montagnard..

Floraison mars avril

Genre Primula
Genre Primula
Genre Primula
  • Primula veris (officinalis), Coucou

Fleurs en ombelle jaune doré

Milieu mésophile, collinéen et montagnard

Floraison mars avril

.

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula veris x acaulis

Primevère hybride, entre  P. veris et P. acaulis.

Elle a les corolles de Primula acaulis, en ombelle comme Primula veris.

 

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula auricula, Primevère auricule.

Corolle jaune clair, gorge bordée de blanc

Milieu calcaire  ± sec, subalpin et alpin

Floraison mai juin

Elle béneficie d'une protection nationale. Ce n'est pas pour cela qu'elle est "grillagée", c'est parce qu'elle a été photographiée le long d'une route.

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula elatior, Primevère élevée

Corolle jaune soufre clair

Prairie humide

Forêt, buisson collinéen et subalpin.

 

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula hirsuta (viscosa), Primevère visqueuse ou Primevère à gorge blanche

Hampe florale de 2/10cm

Corolle pourpre, gorge blanche

Milieu schisteux ± sec, subalpin et  alpin

Floraison juin juillet.

Genre Primula
Genre Primula

 

  • Primula pedemontana, primevère du Piémont

Idem hirsuta avec une hampe plus longue, 7/15 cm

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula farinosa, Primevère farineuse

Feuilles en rosette, farineuses dessous

Milieu calcaire humide,

Montagnard et alpin

Floraison mai à juillet

Genre Primula
Genre Primula

Découvrez d'autres photos sur ce site :

Hélène, Odile, Monique, Jean-Pierre et Jean.

 

à suivre........

Publié dans Fiches techniques

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La famille des PRIMULACEES

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La famille des PRIMULACEES

Les talus campagnards au printemps, lesquelles sont les primevères ?

En hiver,  la nature est en sommeil, c’est, pour les botanistes, une saison propice à l’étude.

Voici le résultat d’un magnifique travail accompli par l’équipe de l’avant pays savoyard,  du club de botanique de Gruffy, Hélène, Odile, Monique, Jean-Pierre et Jean.

Ils ont réalisé une « compil » des primulacées, une des familles (voir article Nomenclature en botanique paru en mars 2014) les plus précoces de nos régions.

La famille des PRIMULACEES

Qui sont les primulacées ?

  • Plantes terrestres, herbacées, pentamères *
  • Etamines libres, soudées à l’intérieur du tube
  • Fleurs régulières ou peu asymétriques
  • Ovaires supères
  • Feuilles (F.) basales et/ou caulinaires
  • Fruits en capsules
  • Floraison de Mars à Août
  • Milieu collinéen à alpin (nival)

 

Pour les spécialistes, voici la formule florale

La famille des PRIMULACEES

* Pour les néophytes, tout va par 5 :

5 lobes, 5 sépales, 5 étamines, 5 carpelles d'où l'adjectif  pentamère!

 

Le carpelle comprend une partie basilaire, l’ovaire contenant un ou plusieurs ovules, une partie médiane, le style, et une partie terminale, le stigmate. Un pistil comprend un ou plusieurs carpelles.

1ère photo Pistil visible dans le tube de la corolle, 2ème photo étamines visibles dans la corolle.
1ère photo Pistil visible dans le tube de la corolle, 2ème photo étamines visibles dans la corolle.

1ère photo Pistil visible dans le tube de la corolle, 2ème photo étamines visibles dans la corolle.

PRIMULACEES : les genres

 

Les primulacées comprennent huit genres que nous allons passer en revue, en illustrant notre propos de quelques photos de nos botanistes. Certaines seront peut-être empruntées à Internet.

 

Primula,

Androsace, 

Lysimachia *

Soldanella, 

Cyclamen

Hottonia,

Samolus,

Cortusia

* Anagallis et Trientalis qui étaient autrefois des genres à part entières, font maintenant partie des lysimachia

Vous savez leur donner un nom????
Vous savez leur donner un nom????

Vous savez leur donner un nom????

A suivre.............................

Publié dans Flore

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Comment les plantes dites «grimpantes» se hissent-elles en l’air ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Ces végétaux, aux tiges bien trop longues par rapport à leur diamètre, se hissent grâce à toutes sortes de support, pour mieux capter la lumière.

 

Il en existe plusieurs sortes :

  • les volubiles qui s’entourent autour de leurs tuteurs (exemple le houblon).
  • les grimpantes à vrilles partant de la tige principale ; ces vrilles ressemblent à des ressorts dont elles ont l’élasticité. Des ventouses (exemple la vigne) viennent parfois compléter le dispositif.
  • les plantes à crampons, (exemple le lierre ou la bignone), qui s’accrochent ainsi à leur support.
  • Et d’autres, plus originales, soit qu’elles combinent les techniques précédentes  c'est le cas de Tecoma tweediana, qui réunit les trois modes d’accroche, soit qu’elles « innovent », c'est le cas de la clématite !

 Les volubiles ou convolvulacées :

    

Privées de vue, elles trouvent néanmoins le moyen de rejoindre leur futur « tuteur », support tutélaire qui les aidera à croître !


Volubilis sur un tuteur :

411 volubilis

 

Elles font de grands tours, depuis leur enracinement, « à tâtons » pour enfin, si possible, trouver leur support.

Mais pas toujours, ainsi cette Falloppia convolvulus, dans le Fort de Tamié, qui serpentait au sol sans espoir de pouvoir grimper un jour, le moindre arbrisseau étant absent dans ce désert militaire trop bien tenu !

 

C’est l’apex (extrémité de la tige) qui décrit des « cercles » par un mouvement similaire à celui d’une hélice, en plus du gravitotropisme négatif (ou gravitropisme). Le gravitotropisme négatif est le mouvement vertical vers le haut, commun à tout végétal. Ce mouvement de circumnutation  (du latin nutatio oscillation) est assez rapide, 16 rotations en 24 heures, paraît-il, et cela, sur un rayon qui peut atteindre les 15cm.

  

Le tuteur atteint, il faut grimper maintenant  - s’il n’est pas trop gros : vous ne verrez jamais un liseron grimper sur un arbre centenaire – contrairement au lierre mieux armé (crampons) pour ce faire ! Dans une observation faite par A. et J. Tronchet, la spirale d’un liseron des haies, Calystegia sepium décrit quasiment trois cercles complets en 3 heures !

 


Liseron des haies sur un noisetier :


401 liseron sur noisetier

 

Ce mouvement de rotation est produit par une inégalité de croissance entre la face (a) et la face (b) de la tige,  pour visualiser, prenez une banane et vous verrez qu’un côté est plus long que l’autre, d’où la forme incurvée ! (une banane ne sera jamais une sucette à l’anis...). Cela veut dire que une face -(a) par exemple- de la tige pousse plus vite que la face opposée  -(b) dans l’exemple- : ce qui incline l’extrémité de la plante (portant l’apex) vers le côté qui croit moins vite.

 

Les spires décrites par l’apex des volubilis se resserrent peu à peu, au fur et à mesure de la croissance. Ce mouvement de circumnutation obéit à un rythme endogène, c'est-à-dire qu’il n’est pas influencé par la lumière ni par le toucher. Ceci n’est pas le cas des vrilles, qui, elles, accélèrent au contact du support – tropisme au toucher ou thigmotropisme.

 

 

Vient maintenant la question : toutes les volubiles s’enroulent-elles dans le même sens ?

Le sens de l’enroulement est un caractère génétique (C. Darwin qui s’est penché sur la question parle  d’atavisme).

Ainsi le houblon –Humulus lupulus, que J. Covillot  décrit «s’enroulant par la droite.. », l’herbe aux femmes battues – Tamus communis- tournent dans le sens des aiguilles d’une montre  (Darwin fait référence à la course du soleil : face à la plante, le dos au nord, les spires suivent la course du soleil dans le ciel)


L'herbe aux femmes battues :

 

410 tamus

Dans le sens contraire – et du soleil et de nos montres-, nous avons dans nos jardins, ipomée volubilis (Ipomea sp.), dérivée de Calystegia sepium déjà mentionnée, mais aussi les glycines –Wisteria sinensis -, le haricot à rames –Phaseolus vulgaris-, Phaseolus coccineus ; les cuscutes – Cuscuta sp.- etc....

La morelle douce-amère – Solamum dulcamara- s’enroule indifféremment dans un sens et dans l’autre, mais uniquement autour de tiges très minces (cf. Lonicera flexuosa, chèvrefeuille de Chine, qui grimpe le mieux  - paraît-il- le long d’une ficelle tendu !).

 

Les plantes à vrilles


Les vrilles sont des feuilles ou des pédoncules de fleur, modifiés. Les plantes à vrilles s’accrochent par ces vrilles qui s’enroulent sur le support dès qu’il y a  contact (voir plus haut) : vignes – Vitis vinifera ; Parthenocissus sp ;-, courges –Cucurbita sp.- melons – Cucumis sativa, C. melo.


Vigne-vierge :

 

407 vigne vierge

 


Les bryones – Bryonia dioica et B. alba- ont des vrilles spiralées en tire-bouchon, successivement  en double sens, qui s’étirent sous les effets du vent mais ne cèdent pas.


Les plantes à crampons

 

Les plantes à crampons, tel le lierre commun –Hedera helix-, les bignones –Campsis sp.- se fixent sur tout support (voir la photo du pied de cerisier où les deux grimpent côte à côte).

 

Le lierre commun :

 

404 hedera helix

 

La bignone :

 

412 bignone

 

Le lierre et la bignone au pied du cerisier :


413 bignone

La clématite clematis vitalba :

 

L’on se doute maintenant qu’une plante grimpante n’est pas nécessairement volubile et je voudrais terminer par celle qui, surgissant d’une haie de thuyas, a grimpé sur un arbre de plus de 3 m de haut : la clématite !


dans le sumac :

 

413 sumac et clematite

La clématite – Clematis vitalba-  est considérée comme une liane surgissant des couverts sombres des forêts  -ici d’une haie !- à la recherche de la lumière.

 

416 clematite

 

Elle progresse grâce à ses feuilles composées de folioles : les pétioles des jeunes folioles, au contact d’un corps quelconque –thigmotropisme-, s’incurvent et l’embrassent, formant une sorte de crochet (parfois à double tour !) ; le pétiole grossit, se renforce en fibres, et la progression continue....

 

414 clematite
Ingénieux, n’est-ce pas ? !

 

                                                                      Jean

 

Photos de Jean

 

 

Publié dans Fiches techniques

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mercredi 11 juin, au clos GUEVIN, à Gruffy

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

On dit que les abeilles sont les « sentinelles » de notre environnement.

On a entendu dire :

«Si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre ans à survivre».

C'est plutôt inquiétant !

Invité par le musée d'histoire naturelle de Gruffy,

JEAN PIERRE ALAIME,

président de l'association l'Apiculteur Savoyard,

membre du Conseil d'Administration de la Fédération Apicole Rhône Alpes,

et membre de l'Union Nationale de l'Apiculture Française,

fera une conférence

mercredi 11 juin à 20h

au Clos Guévin à Gruffy, sur le thème :

« L'Abeille est-elle en danger ?

Avons-nous des solutions de rechange ?

L'Abeille vient-elle au secours de l'homme ? »

Sujet brûlant d'actualité ! Venez nombreux ! Vous êtes concernés !

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