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Voici le programme d'animations estivales 2019, du Musée de la Nature à Gruffy.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Animations enfants

Voici le programme d'animations estivales 2019, du Musée de la Nature à Gruffy.

Sorties Nature (adultes et enfants)

Voici le programme d'animations estivales 2019, du Musée de la Nature à Gruffy.

Ateliers pédagogiques

Voici le programme d'animations estivales 2019, du Musée de la Nature à Gruffy.

Publié dans Généralités

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Les plantes de nos murs,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Lors de balade dans les villes et villages de France et de Navarre, j’aime photographier ce qui pousse dans les vieux murs des jardins ou des maisons. Ces petites plantes se contentent de peu et résistent bien aux intempéries.

La plus fréquente, c’est bien sûr la ruine de Rome, Cymbalaria muralis, linaire cymbalaire, cymbalaire des murs, linaire des murs….. Pour en savoir plus, relire l’article qui lui est consacré du 10 janvier 2013)

La voici dans le cloître de l’abbaye de Fontfroide

 Ruine de Rome, Cymbalaria muralis

Ruine de Rome, Cymbalaria muralis

Et dans les sculptures du Palais du Facteur Cheval.

Ruine de Rome, Cymbalaria muralis

Ruine de Rome, Cymbalaria muralis

Très fréquente aussi la pariétaire de Judée, Parietaria judaica. Ses racines sécrètent une substance capable de dissoudre la roche pour s'y enfoncer d'avantage et y puiser sa maigre nourriture, elle est surnommée Perce-pierre. Toutefois on la rencontre peu dans les Savoie.

La voici à la Rochelle, elle s’est choisi une demeure bourgeoise

 Pariétaire de Judée, Parietaria judaica.

Pariétaire de Judée, Parietaria judaica.

Mais elle se contente aussi de vieux murs.

 Pariétaire de Judée, Parietaria judaica.

Pariétaire de Judée, Parietaria judaica.

Le nombril de Venus, Umbilicus rupestris, également appelé ombilic de Vénus ou ombilic des rochers. Je l’ai rencontré pour la première fois en Bretagne, il s’adapte aussi très bien aux conditions difficiles des murailles.  Lui non plus il ne fréquente pas les Savoie.

Les feuilles vertes, voire les tiges, sont comestibles jeunes,  crues. Très tendres, elles ont un goût de concombre juteux et une texture un peu gélatineuse. Je n’ai pas goûté !

Les plantes de nos murs,

La pariétaire et le nombril font bon ménage.

 Nombril de Venus et pariétaire.

Nombril de Venus et pariétaire.

Il peut aussi s'installer dans un sous-bois où il s'épanouit pleinement.

Nombril de Venus, Umbilicus rupestris,

Nombril de Venus, Umbilicus rupestris,

Le polypode de la rue des remparts, à Burlats (81), il est trop haut pour pouvoir lui donné son nom latin complet.

Polypode de la rue des remparts

Polypode de la rue des remparts

Ici, à Castres (81), toutes les conditions sont réunies pour que nous ayons bientôt une belle jardinière de sauvages !

Castres, Tarn

Castres, Tarn

Les murs végétalisés ont été inventés bien avant le XIXe siècle, celui-ci a été photographié à l’abbaye de Lagrasse (11).

Abbaye de Lagrasse

Abbaye de Lagrasse

                                                       Christianne

Publié dans Flore

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Aubépine ou Aubèpines

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Tout le monde connait les aubépines, ces buissons charmants qui couvrent les haies de leur blancheur et réjouissent nos printemps. Les fleurs apparaissent en même temps que les feuilles à la différence des pruneliers.

Aubépine ou Aubèpines

En latin, c’est le genre Cratægus.

Le mot Crataegus vient du latin cratægos transcrit du grec krataegos ou kratos signifiant « force » (allusion à la dureté du bois).

Le nombre d'espèces appartenant au genre est difficile à déterminer compte tenu de la facilité avec laquelle les différentes espèces d'aubépines s'hybrident entre elles en générant des variétés polyploïdes se reproduisant par apomixie.

L'apomixie (du grec apo, « à l'écart » et mixis, « mélange ») ou apogamie (du grec apo, « à l'écart » et gamos, « union »), est un mode de multiplication asexuée, sans fécondation et avec modification de la méiose. La pollinisation ne conduit pas à la formation d'une graine contenant un embryon hybride mais stimule le développement de l'une des cellules diploïdes de l'ovule qui reproduit ainsi le génotype strictement maternel. La méiose modifiée crée des graines génétiquement identiques à la plante mère.

Aubépine ou Aubèpines

Ce genre a été décrit en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778) et classé dans les Rosacées en classification classique de Cronquist (1981) et confirmé en classification phylogénétique APG III (2009).

En France, les espèces le plus souvent rencontrées sont tout d’abord Crataegus monogyna, aubépine monogyne, poirier d’oiseau, noble épine. Nous avons aussi Crataegus oxyacantha devenue laevigata (les botanistes adorent ces changements de noms latins !) aubépine commune, bois de mai, épine blanche.

On a donc deux aubépines qui se ressemblent vraiment beaucoup ! Comment les différencier ?

Voici un travail photographique et artistique d’André qui vous donnera toutes les clefs du mystère.

 

 Crataegus monogyna,  aubépine monogyne

Crataegus monogyna, aubépine monogyne

Crataegus oxyacantha devenue laevigata, aubépine commune

Crataegus oxyacantha devenue laevigata, aubépine commune

Voici les fruits des aubépines, appelés cenelles ou senelles, dont les grives et les renards sont friands.

Les fruits de Crataegus monogyna,  ont un noyau (un style), ceux de Crataegus laevigata ont deux noyaux (deux styles).

 Crataegus monogyna, aubépine monogyne

Crataegus monogyna, aubépine monogyne

Crataegus laevigata, aubépine commune

Crataegus laevigata, aubépine commune

Pour bien se rappeler les différences, on dit que monogyna met son énergie à découper ses feuilles pendant que laevigata fabrique des noyaux !

                                                           Christianne

merci à André pour ses photos.

Publié dans Flore

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