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Fabacées

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Anciens  noms : papilionacées ou légumineuses

 

•  Feuilles opposées ou alternes, souvent composées, munies de stipules ou/et de vrilles.

 

•  Calice à  cinq divisions, souvent à deux lèvres.

 

•  Corolle irrégulière, composée de cinq pétales inégaux :

1 pétale supérieur, grand, redressé l’horizontal,  l’étendard.

2 pétales latéraux, servant de pistes d’atterrissage pour les insectes, les ailes.

2 pétales inférieurs, soudés par le bas, protégeant les parties fertiles de la fleur, la carène.

 

•  Dix étamines soudées par les filets, ou 1 libre et 9 soudées.

 

•  Un ovaire supère à un carpelle.

 

•   Fruit : c’est une gousse, contenant plusieurs graines et pouvant s’ouvrir suivant une ou plusieurs lignes.

 

Les fabacées ont toutes en commun de vivre en relation symbiotique avec des bactéries installées dans leurs racines (de la famille des Rhizobium). Ces bactéries ont la capacité de capturer l'azote atmosphérique et de le transformer en substances azotées directement utilisables pour la plante. Cette association permet aux fabacées de se développer sur des sols pauvres en azote. L’utilisation des fabacées comme engrais vert permet d’enrichir les sols en azote.

Schéma d'une fabacée

Schéma d'une fabacée

Schéma d'une fabacée

Schéma d'une fabacée

Publié dans Fiches techniques

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Eté 2016, Animations pour les enfants au Musée de Gruffy

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Eté 2016, Animations  pour les enfants au Musée de Gruffy
Eté 2016, Animations  pour les enfants au Musée de Gruffy
Eté 2016, Animations  pour les enfants au Musée de Gruffy

Publié dans Généralités

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Lilium martagon, lis martagon...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Le 20 juin, dernier jour de ce printemps pluvieux, nous a enfin permis quelques belles rencontres sur les coteaux ensoleillés de Savoie.

Voici le lis martagon, Lilium martagon.

Ce lis très célèbre, au port et aux couleurs remarquables, est protégé dans de nombreux départements français.

On peut même le trouver sophistiqué, dépassant fierement des graminées alentour.

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

Le lis martagon est une espèce d'Europe méridionale et médiane, de la famille des Liliacées, surtout présente dans les bois et les prairies des régions de montagne.  De 30 à 90 cm de hauteur, il affectionne les hêtraies et les chênaies.

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

On reconnait facilement ses grappes de fleurs penchées en cloche, aux tépales pourpre clair recourbés vers le haut et tachés de pourpre foncé, ses six étamines pendantes aux anthères recouvertes de pollen brun orangé.

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André
lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

lis martagon, Lilium martagon, photo d'André

Les feuilles sont toutes caulinaires, les inférieures et moyennes verticillées par 5-10, largement elliptiques-lancéolées, atténuées en court pétiole, rudes aux bords, étalées, en verticilles écartés, les supérieures petites et alternes.

lis martagon, Lilium martagon
lis martagon, Lilium martagon

lis martagon, Lilium martagon

 Capsules de 2-3 cm, à 3 loges, à profil obovale, à graines très nombreuses.

lis martagon, Lilium martagon

lis martagon, Lilium martagon

Si vous voulez en savoir plus, ne manquer pas cet article, du Blog "quelques randonnées en Savoie"  avec le lien ci-dessous.

 

Mais surtout, pas de cueillettes et laissez les bulbes en place !!

On sera heureux de retrouver ces magnifiques lis, l’an prochain.

                                                                                    

                                                                                                         Christianne

 

 

Merci à André pour ses belles photos.

Publié dans Flore

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Les orobanches, plantes parasites...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Qu’est-ce qu’une plante parasite?

C’est une plante qui a perdu son autotrophie et qui se développe aux dépens d’une autre plante.

Selon le degré de perte de l’autotrophie, elle est Hémiparasite ou Holoparasite, 1% des plantes à fleur sont des plantes parasites.

 

Autotrophie      : capacité d’un végétal à puiser ses éléments dans le seul milieu minéral.

Hémiparasite    : plante pouvant croître seule mais plus vigoureuse par parasitage.

Holoparasite     : plante sans chlorophylle, puisant toute sa nourriture des racines de sa plante hôte.

 

Les orobanches sont des plantes herbacées de petite taille, de 10 à 60 cm selon les espèces.

Elles se reconnaissent principalement à leur tige écaillée, dressée, de couleur jaune paille, généralement non ramifiée, aux feuilles en forme d'écailles triangulaires.

Cette tige porte de petites fleurs bilabiées jaunes, blanches ou bleues, groupées en épi terminal de 10 à 20 fleurs (à l'exception d'Orobanche uniflora aux fleurs solitaires).

Les orobanches, plantes parasites...

Elles sont sans chlorophylle et dépendent entièrement de plantes-hôtes pour les éléments nutritifs dont elles ont besoin : ce sont des holoparasites. Les semences d'orobanches, très nombreuses,  émettent après la germination une pousse à l'aspect de racine qui se fixe rapidement sur les racines des plantes-hôtes les plus proches, et dès lors, la plante prélève l'eau et les éléments nutritifs de la plante-hôte.

 

La plupart des espèces d’Orobanches sont spécifiqus et dépendantes d'une seule espèce-hôte. Les orobanches sont souvent désignées par le nom de genre suivi du nom de la plante parasitée, comme orobanche artemisiae-campestris ou orobanche de l’armoise, que nous avons découvert en 2014.

Orobanche artemisiae campestris
Orobanche artemisiae campestris

Orobanche artemisiae campestris

 Ce site aborde de façon plus approfondie la biologie des orobanches :

-Orobanche artemisiae-campestris orobanche de l'armoise, remarquons sa corolle, blanche à jaune clair, veinée de brun-violet et ses bractées brunes dépassant la corolle.

Orobanche artemisiae campestris

Orobanche artemisiae campestris

Nous l’avons trouvée fin mai en 2014 et fin juin en 2016, dans une prairie sèche située sur le crêt de Monthoux (73). Artemisia campestris affectionne les pelouses sèches médio-européenne  (xerobromion), son orobanche parasite aussi !    

Orobanche artemisiae campestris
Orobanche artemisiae campestris

Orobanche artemisiae campestris

D'autres sont capables de parasiter plusieurs espèces ou genres, ainsi Orobanche minor qui croît aussi bien sur le trèfle que sur divers genres apparentés des Fabacées.

Orobanche minor

Orobanche minor

-Orobanche minor, orobanche du trèfle, sa tige est jaune à brun pourpré et sa corolle jaune à pourpre brunâtre. 

-Orobanche minor,

-Orobanche minor,

La nôtre, trouvée en 2014 près d’une prairie de fauche à Drumetaz début juin, a choisi une tenue plus proche du violet !

Remarquons les poils glanduleux situés sur la corolle.

-Orobanche minor,

-Orobanche minor,

Un nouvelle rencontre avec cette orobanche le long des champs de Gruffy, debut juin 2016, la voici

-Orobanche minor, photos de Jacques faites cette année
-Orobanche minor, photos de Jacques faites cette année

-Orobanche minor, photos de Jacques faites cette année

-Dans la liste de nos trouvailles 2014, notons aussi Orobanche gracilis, orobanche grêle, autrefois baptisée orobanche cruentaorobanche sanglante ( !) à cause de sa couleur rouge.

Orobanche gracilis
Orobanche gracilis

Orobanche gracilis

-Corolle jaune rougeâtre à l’extérieur, rouge sang à l’intérieur.

Orobanche gracilis
Orobanche gracilis

Orobanche gracilis

-Elle parasite les fabacées et dégage une forte odeur de girofle.

Nous l’avons rencontré plusieurs fois en 2014, aux Teppes de la Repentance, à Pragondran, en montant au col de Cherel etc..

Elle pousse dans des pelouses steppiques (stipo-poion), calcaires.

Elle peut pousser jusqu’à 1300 m. 

-Remarquons ses stigmates jaunes.

Orobanche gracilis

Orobanche gracilis

Citons une quatrième orobanche que nous connaissons déjà, Orobanche caryophyllacea, orobanche du gaillet ou orobanche à odeur d'œillet,  stigmate brun rouge, odeur de clou de girofle ou d'oeillet. C’est la photo du début de l’article et la photo qui suit.

Orobanche caryophyllacea

Orobanche caryophyllacea

De nombreux sites répertorient les orobanches, essayez celui-ci :

P.S. :

Les orobanches appartiennent à la famille des .......orobanchacées!!                                                   

                                                           Christianne

 

Merci à Nicole, Christianne et Jacques, pour ces belles photos.

Publié dans Flore

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