Première sortie 2013
Notre première sortie 2013, bien tardive (15 avril !) s’est déroulée avec un beau soleil et nous avons découvert le Mollard de Vions, en Savoie.
Après un premier regroupement à Alby sur Chéran, nous nous sommes dirigés sur Cessens et sa chapelle où nous attendait un autre petit groupe de participants. Petit arrêt rapide le temps d’admirer la bonne santé des immanquables “Omphalodes“ (découverte pour quelques-uns).
La descente vers Vions se fait sans encombre et nous trouvons facilement Sylvie accompagnée de trois invités. Nous avons le grand plaisir de faire connaissance avec Cécile, la gracieuse fille de Sylvie, et de retrouver Arthur Lequay et Lucienne Guilland, amis de Sylvie et Botanistes talentueux.
Sans perdre de temps, nous quittons les rives du Rhône pour arpenter, Arthur en tête, le sentier de découverte du Mollard*. Le début de l’ascension surprend par la raideur du sentier mais la progression devient très vite beaucoup plus confortable. Globalement, les 135 m de dénivelés jusqu’au sommet, n’ont posés aucun problème aux participants.
Arthur choisit un bloc « erratique » dans la châtaigneraie, pour se reposer 5 mn et expliquer son origine.
Jean transcrit le propos :
Le Miocène (s’étend entre 25 et 5 millions d’années avant le présent).
Les Plissements alpins s’achèvent.
Des manifestations volcaniques se produisent à nouveau dans la Massif Central.
Une partie de l’Europe se trouve envahie par la Mer dite de “la Molasse“ (molasse marine du miocène avec des conglomérats de grès ou sables).
Une flore très riche indique un climat plus chaud qu’aujourd’hui.
Comme dit fort justement notre ami Arthur « le Mollard de Vions est une ile ».
Au quaternaire, le Lac du Bourget a été sur-creusé de plus de 150m par une langue du glacier rhodanien, ce qui explique la présence de blocs erratiques et un sol plus acide au sommet (370m), là où se trouve la châtaigneraie.
Retour par le bord du Rhône et l'étang bleu,
En ce tout début de saison, un nombre important de plantes sont encore réduites au stade végétatif. Il nous faudra encore pas mal de rencontres végétales pour espérer reconnaître quelques plantes essentielles. En attendant, nous sommes réduits à faire appel aux connaissances et à la grande patience de Sylvie, encore un grand merci pour sa disponibilité.
Une trouvaille de la journée : Cardamine impatiens, la cardamine impatiente, nous ne trouvons que les feuilles qui sont cependant très caractéristiques.
Brassicacées.
Espèce annuelle d'ombre, 20-70 cm (100 cm).
Tige striée, très feuillée.
Feuilles caulinaires avec oreillettes.
Pétales (4) blanc verdâtre, parfois absents.
Projette ses graines au moindre contact.
Bois frais, éboulis ombragés ou ravins
Joanny et Jean
Photos Joanny, Mireille, Christianne.