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Rencontre d'hiver, au détour d'un chemin.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Accrochées aux branches dénudées d’un églantier, voici de drôles d’excroissances :

ce sont des galles !!

galle de l"églantier

galle de l"églantier

On appelle galles des transformations anormales de tissus végétaux tels que renflements, excroissances et boursouflures sur les feuilles, les sépales, les tiges ou les racines.

In « Guide de la Forêt » de E.et W. Dreyer, Edit. Delachaux et Niestlé, pg. 178.

Une galle ou cécidie, mot tiré du grec kêkídion, noix de galle, est une excroissance tumorale produite à la suite de piqûres d'animaux parasites; ils sont dits  cécidogènes*.

*Un insecte cécidogène, ou galligène, est une espèce d'insecte qui induit chez les plantes la formation de galles (ou cécidies) dans lesquelles se développent les larves  de ces insectes.

Ces derniers sont principalement des arthropodes, représentés par 15 % d'acariens (acarocécidies) et 75 % d'insectes (entomocécidies appartenant notamment au genre Cynips).

Certaines galles peuvent aussi être le fait de champignons, de nématodes ou de bactéries. La galle n'est pas toujours occupée par l'arthropode qui l'a crée.

ne pas confondre avec la domatie !!

La domatie (du latin domus, maison) est une structure végétale spécialement adaptée (tiges enflées, stipules, pseudobulbes, poches foliaires, tubercules, etc.) qui attire des arthropodes, des cyanobactéries du genre Nostoc, le plus souvent en échange de bénéfices réciproques (phénomène de symbiose).

N B : Leur discrétion lorsqu'elles sont déshydratées et la rapidité de leur turgescence lorsqu'elles sont exposées à l'humidité ont fait croire qu'elles tombaient du ciel, d'où leur nom de crachat de lune ou star jelly (soit gelée d'étoile), witches butter (soit beurre de sorcière) and mare's eggs (soit œufs de jument) pour les anglophones.

Voici un Nostoc sp. rencontré au bord d'un jardin, après une journée pluvieuse :

Nostoc sp.

Nostoc sp.

On dénombre actuellement près de 13 000 espèces génératrices de galles.

La galle est une tumeur produite par le végétal, mais généralement induite par l'oeuf pondu sous la cuticule d'une feuille ou tige, et qui va s'y développer.  

Il a fallu attendre le XVIIe siècle pour que l'on comprenne le lien entre parasite et galle.

Maintenant que vous voilà savant, revenons à notre églantier

galle de l'églantier; en hiver.

galle de l'églantier; en hiver.

La galle que nous avons photographiée est volumineuse, pouvant dépasser 5cm de diamètre, formée d’une masse pluriloculaire pouvant contenir 5 à 50 cavités larvaires. Elle est recouverte de longs filaments ramifiés et enchevêtrés, rouges ou orangés et très denses. Cette galle est appelée  bédégar, on la doit au Cynips du rosier.

Bedegar, photos du Guide des galles de France et d’Europe” de Patrick DAUPHIN, éd. Belin.
Bedegar, photos du Guide des galles de France et d’Europe” de Patrick DAUPHIN, éd. Belin.

Bedegar, photos du Guide des galles de France et d’Europe” de Patrick DAUPHIN, éd. Belin.

Cavités larvaires, Photo de Frank Vincentz, travail personnel, Internet

Cavités larvaires, Photo de Frank Vincentz, travail personnel, Internet

Le Cynips du rosier ou Diplolepis rosae, est un minuscule insecte de l'ordre des hyménoptères qui pond ses œufs dans les tissus des rosiers cultivés mais aussi dans les tissus des églantiers sauvages provoquant la formation de galles appelées « bédégars » ou « barbe de Saint-Pierre ». Il a été décrit par Von Linné en 1758, c’est une des rares galles à avoir un nom vernaculaire, bédégar. Cette galle ne semble pas affecter la vigueur des plantes concernées.

A propos des galles, des études récentes tendraient à expliquer que l'arbre ou l'arbuste ne serait pas en reste et développerait une stratégie pour « emprisonner » ces insectes phytophages dans une sorte de cocon nourricier qui protègerait ainsi le reste des feuilles de l'arbre, producteur de la photosynthèse assurant la pérennité de l'espèce.

La nature a encore beaucoup de secrets à nous révéler !

 

                                                                                                        Christianne

Sources : internet et “Guide des galles de France et d’Europe” de Patrick DAUPHIN, éd. Belin.

Et pour découvrir d'autres galles, consulter ce site ...

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Le jardin d’eau de Carsac-Aillac.............et fin

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Dans ce jardin il y a de grands arbres, au bord de l'eau. Divers érables et des hêtres pourpres dont les feuilles se préparent pour l’automne.

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac.............et fin
  • Duranta erecta, Vanillier de Cayenne.

Ses feuilles sont elliptiques, denticulées, persistantes et dont la teinte peut varier en différentes nuances de vert allant d’une note plus claire au plus foncée et parfois panachée. Le vanillier donne d’abondantes  floraisons. Ses fleurs à 5 pétales bleues ou lilas, bordées de blanc et délicatement dentelées, forment de belles grappes touffues retombantes et très odorantes. Ses fruits ne sont pas comestibles et quand ils commencent à prendre une teinte sombre, ils sont toxiques.

Au fur et à mesure que l’arbre prend de l’âge, ses tiges présentent de longues épines rigides.

Duranta erecta, Vanillier de Cayenne.

Duranta erecta, Vanillier de Cayenne.

Trompeur,

ce vanillier n'est pas originaire de Cayenne ni de Guyane non plus, contrairement à ce que son nom usuel semble indiquer. Il s’appelle aussi le lilas de Perse. En fait, cet arbuste de croissance rapide est originaire……. d'Amérique centrale ! De plus ce vanillier n’a rien à voir avec la vanille car les feuilles et les baies de la plante sont très toxiques sauf pour les oiseaux qui mangent les fruits sans effets nocifs.

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac.............et fin
  • Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur, elle appartient à la famille des Pontederiacées.

Elle est originaire des rives peu profondes d'Amérique du Nord, de la Nouvelle Ecosse jusqu'en Floride. C’est une plante aquatique, vivace, elle couvre de grandes étendues de zones humides aux USA..

Plante 0,80 à 1 m, ses feuilles de forme variable généralement lancéolées et luisantes sont dressées. 12 cm de large et 25 cm de long. Bien que petites, les fleurs sessiles, bleu-violet, parfois blancs avec une marque jaune, sont réunies en épis apicaux denses, bien élevés au-dessus de la masse du feuillage. Les corolles forment un tube (3 à 9 mm) qui se divise en s'évasant, en six lobes. Les fleurs s’épanouissent longuement du début à la fin de l’été, parfois plus longuement sous climat doux. Cette espèce est très résistante aux gelées.

 

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur,

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur,

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur, photo internet

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur, photo internet

Comestible,

ces fleurs produisent des graines comestibles, cependant, il faut plusieurs individus issus de graines différentes pour avoir une pollinisation croisée. En effet, il existe dans les populations un système bloquant l’autopollinisation. Les graines qui sont utilisées crues ou cuites sont préparées comme le riz ou séchées et broyées en poudre. On consomme aussi les feuilles qui peuvent être ajoutées aux salades ou cuites comme les épinards.

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur, photo internet

Pontederia cordata, pontédérie à feuilles en cœur, photo internet

  • Eichhornia crassipes, Jacinthe d'eau.

Plante aquatique des rivières, canaux et lacs des régions tropicales, la Jacinthe d'eau provient de la cuvette amazonienne et des grands lacs et marais de la région du Pantanal (ouest du Brésil)..

Ses feuilles sont simples, épaisses, cireuses, arrondies, 10 à 20 cm, ourlées sur les bords et elles se tiennent bien au-dessus de la surface de l'eau sur leurs tiges. Elles sont disposées en pseudo-rosettes. Les nervures des feuilles sont denses, et nombreuses. Ce sont les pétioles renflés des feuilles qui servent de flotteurs et lui donnent un aspect étonnant.

Les hampes florales sont droites, environ 50 cm, et portent chacune de 8 à 15 fleurs rassemblées en épi. Les fleurs mesurent entre 3 et 7 centimètres de diamètre, ont six pétales, bleu violacé à rosâtres, le pétale du sommet montrant une tache d'un violet plus soutenu avec une tache jaune plus petite à l'intérieur.

 

Eichhornia crassipes Jacinthe d'eau.

Eichhornia crassipes Jacinthe d'eau.

Eichhornia crassipes Jacinthe d'eau, photo Marie-Paule

Eichhornia crassipes Jacinthe d'eau, photo Marie-Paule

Envahissantes,

l'espèce fait partie des 100 pires espèces envahissantes selon l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). L’espèce combine deux modes de reproduction, sexuée et asexuée, la première étant plus rare que la seconde, la présence de fruits étant rare. Elle émet de petites plantes filles le long de la tige rhizomateuse

En l'absence de ses consommateurs naturels (notamment le Lamantin), la Jacinthe d'eau devient facilement hors de contrôle, causant de nombreux problèmes environnementaux. La croissance de cette plante est une des plus rapides du règne végétal. Dans certains pays d’Asie du Sud-est, elle peut pousser de 2 à 5 m par jour ! Sa croissance rapide et les modifications des écosystèmes qu’elle génère sont problématiques. Elle est devenue un fléau pour les étendues d’eau douce, les rivières et les lacs des tropiques où elle s’est naturalisée

Eichhornia crassipes, Jacinthe d'eau, coupe du flotteur, photo internet

Eichhornia crassipes, Jacinthe d'eau, coupe du flotteur, photo internet

Eichhornia crassipes, Jacinthe d'eau.

Eichhornia crassipes, Jacinthe d'eau.

Ce jardin de 3 hectares est labellisé depuis 2012 "Jardin remarquable" par le ministère de la Culture. Il est également membre reconnu de la très prestigieuse International Waterlily & Water Gardening Society (IWGS) basée en Virginie (USA), qui avait choisi le site durant l’été 2019 pour en faire l’une des grandes étapes de leur symposium annuel.

J’espère que je pourrais retourner profiter de ce jardin, au printemps, quand les nymphéas et les lotus sont en fleur ! Un détour incontournable en Périgord !

 

                                                                                     Christianne

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac.............et fin

Publié dans Flore, Sorties, Jardins

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Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, suite

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Quelques "découvertes" botaniques dans ce beau jardin !

Devant cette "géante" un couple américain utilisait un logiciel sur un téléphone portable pour identifier la plante.  J'ai mis Pl@ntnet en route. Je parle à peine anglais, eux étaient timides en français mais avec nos noms latins sur nos écrans, superbe communication ! Tentative de partager ensuite les noms vernaculaires de la gunnera dans nos langues respectives, une rencontre sympathique...

  • Gunnera manicata, La Rhubarbe géante ou Gunnera du Brésil, plante vivace à rhizomes traçants de la famille des Gunnéracées. Elle est originaire........... du Brésil.

De la Rhubarbe elle n’a que le nom, ne vous avisez donc pas de consommer les tiges d’une Gunnera, elles sont toxiques. Leurs seuls points communs reposent dans l’agencement et la forme de leur feuillage. La gunnera n'a non plus rien à voir, botaniquement parlant, avec la famille des Rhubarbes, qui sont des Polygonacées..

Les feuilles de Gunnera manicata peuvent atteindre 2 m de diamètre et forment une couronne de plusieurs mètres d'envergure au niveau du sol. Les fleurs sont petites, rouge-verdâtre, en gros  panicules ramifiées coniques. Elles donnent des fruits sphériques, rouge-vert, de 1 à 3 mm de long.

Gunnera manicata, gunnera du Brésil

Gunnera manicata, gunnera du Brésil

Inflorescence de Gunnera manicata, gunnera du Brésil, photo Marie-Paule

Inflorescence de Gunnera manicata, gunnera du Brésil, photo Marie-Paule

Inattendue,

La floraison apparait au cœur des nombreux rhizomes (souche) de la plante dès le mois de Juin. Ce sont des grosses inflorescences rouges

Je l’ai rencontrée dans les jardins botaniques de France et de Navarre, une de mes amies a eu la chance de rencontrer des gunneras sauvages, en fleurs, dans les forêts équatoriales du Costa Rica.

Gunnera sp. fleurie, photo de Suzon, Costa Rica

Gunnera sp. fleurie, photo de Suzon, Costa Rica

  • Vitex agnus-castus, agneau chaste ou arbre au poivre, le gattilier appartient à la famille des Verbénacées et est originaire des régions méditerranéennes. 

A l'état sauvage, cette espèce est protégée dans plusieurs départements du Languedoc-Roussillon. Haut de 3 m en moyenne, l'arbuste se caractérise par un port souple et évasé. Ses feuilles caduques et palmées formées de 5 à 7 folioles sont très décoratives et dégagent une odeur poivrée quand on les froisse. Ses fleurs en fines panicules sont bleues en août-septembre. Le Gattilier est mellifère.

Vitex agnus-castus, agneau chaste, arbre au poivre, gattilier, photo internet

Vitex agnus-castus, agneau chaste, arbre au poivre, gattilier, photo internet

Etonnants,

Les fruits du gattilier équilibrent la production de progestérone et d’œstrogène et viennent bloquer l’action des hormones androgènes (comme celui de la testostérone). Son action progestéronique a été prouvée à travers de nombreuses études.

Cette propriété était connue dans l’Antiquité. En Grèce, durant les Thesmophories, trois jours de fête exclusivement pour les femmes afin de célébrer Demeter, la déesse de l’agriculture et de la fécondité, les participantes devaient s’abstenir de relations sexuelles. Curieuse antinomie ! Elles croquaient alors des baies du gattilier réputées anaphrodisiaques. Appelé "chaste tree" en anglais, "arbre chaste" en français, le gattilier réputé calmer les ardeurs sexuelles, était utilisé dans les matelas des lits médiévaux ! Cette vertu supposée explique également sa consommation dans les couvents et monastères… Les fruits étaient croqués ou introduits, broyés, dans les plats pour calmer les ardeurs des nonnes et des frères d’où son surnom de "poivre des moines" 

Vitex agnus-castus, agneau chaste, arbre au poivre, gattilier
Vitex agnus-castus, agneau chaste, arbre au poivre, gattilier

Vitex agnus-castus, agneau chaste, arbre au poivre, gattilier

  • Solanum rantonnetii syn. Lycianthes rantonnetii, la Morelle de Rantonnet ou l'arbre à gentiane est un arbuste robuste au feuillage persistant et au port buissonnant, très ramifié avec des branches souples légèrement retombantes.

Ces (fausses) gentianes, originaires d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Paraguay....), ne supportent pas le froid à moins de les rentrer sous serre durant l'hiver. Abondante floraison de fleurs bleues à mauves rayées de zones plus sombres. du début de l'été jusqu'aux premiers froids. La corolle de type gamopétale possède un tube court à 5 lobes et 5 étamines. La morelle de Rantonnet appartient à la famille des Solanacées.

Solanum rantonnetii syn. Lycianthes rantonnetii, la Morelle de Rantonnet ou l'arbre à gentiane

Solanum rantonnetii syn. Lycianthes rantonnetii, la Morelle de Rantonnet ou l'arbre à gentiane

Stupéfiante,

La majorité des plantes de la famille des solanacées contiennent des substances toxiques dans tout ou partie de leurs organes. Pourtant dans cette famille, on trouve Solanum lycopersicum la tomate, Solanum melongena l’aubergine Solanum tuberosum, la pomme de terre….

Les Solanacées les plus toxiques sont les solanacées vireuses. Parmi ces dernières, on note Atropa Belladona  la belladone, Datura stramonium le datura, Mandragora officinarum la mandragore, de même que Nicotiana Tabacum le tabac. Le nom de Solanum dériverait du latin solari  "soulager". Les solanacées ont été utilisées depuis des siècles pour leurs propriétés psychotropes, qu’elles doivent à leur contenu en alcaloïdes, atropine, hyoscyamine et scopolamine chez les Solanacées vireuses, et nicotine chez le tabac. Certaines de ces plantes ont été utilisées aussi en médecine, à faible dose, pour leurs propriétés curatives.

Bien que les espèces alimentaires contiennent aussi des alcaloïdes dans les feuilles, les tiges et les racines, les parties comestibles (tubercules de la pomme de terre, fruits des tomates, aubergines, piments….) en sont dépourvues.

 

Solanum rantonnetii syn. Lycianthes rantonnetii, la Morelle de Rantonnet ou l'arbre à gentiane

Solanum rantonnetii syn. Lycianthes rantonnetii, la Morelle de Rantonnet ou l'arbre à gentiane

De belles découvertes dans ce jardin si serein, mais il y a encore quelques surprises à venir…

              A suivre..............

                                                                                           Christianne

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, suite
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Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, suite

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La visite se poursuit, dans ces Jardins d’eau où, en ce matin d’automne, une atmosphère empreinte de sérénité nous accompagne. Après le labyrinthe, le chemin longe une cascade qui ruisselle doucement vers des étangs peuplés de nénuphars et de lotus, enjambés par un pont japonais, l’esprit de Monet règne partout.

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, la cascade

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, la cascade

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les étangs

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les étangs

Voici une passerelle anti-démons ! C’est au bas des jardins, pour entrer dans les légendes de la Chine où tout le monde sait que les mauvais esprits n’avancent qu’en ligne droite !

C’est pour tromper ceux-ci que les passerelles sont construites en zig-zag, afin d’assurer la sécurité de ceux qui les empruntent. Les Jardins d’eau n’ont pas voulu prendre de risques et ont suivi les traditions de la Chine ancestrale afin d’éviter à ces visiteurs toute rencontre avec d’éventuels démons. Les hautes feuilles des lotus accompagnent les promeneurs.

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les passerelles anti-démons

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les passerelles anti-démons

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les passerelles en zig-zag

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, les passerelles en zig-zag

Des arbustes grimpants et des massifs bordent le chemin qui remonte vers les bassins aux carpes koi... Elles nagent en compagnie des gambusies (des guppy sauvages) qui ont la mission d’éradiquer les populations de moustiques. C’est é g a l e m e n t dans l’eau que naissent et grandissent les larves et les formes juvéniles d’espèces diverses, appelées plus tard à évoluer dans d’autres éléments.

 

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac, suite
Carpes koï

Carpes koï

Près des bosquets, des étiquettes nous renseignent sur les noms des plantes.

 

 

 A suivre.......

                                                          Christianne

Nénuphars et lotus

Nénuphars et lotus

Publié dans Flore, Sorties, Jardins

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Le jardin d’eau de Carsac-Aillac

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Plan du jardin d'eau de Carsac-Aillac

Plan du jardin d'eau de Carsac-Aillac

Créé en 1999, ce jardin remarquable du Périgord surplombe les berges sauvages de la rivière Dordogne et la forêt des Druides. Passionnés par l’esthétisme de la flore aquatique, Didier, Claude et Steven Bernard se sont lancé le défi de cultiver en ces lieux des variétés de nénuphars (nymphéas), de lotus et d’autres espèces lacustres comme les papyrus du Nil.

Ce jardin découvert un matin d’automne est une vraie surprise. Il y a de belles lumières surtout sur les plans d’eau. Peu de fleurs en cette saison mais les feuilles prennent déjà des couleurs d’automne chatoyantes.

Le labyrinthe du jardin d'eau de Carsac-Aillac, photo internet

Le labyrinthe du jardin d'eau de Carsac-Aillac, photo internet

Nous commençons notre visite par le labyrinthe aquatique, unique en Europe, d’une conception très originale. D’une surface de 3000 m2 il est couvert d’une belle flore aquatique et animé du peuple de l’eau, libellules, grenouilles rousses, grenouilles vertes rieuses et même des rainettes.

Le labyrinthe du jardin d'eau de Carsac-Aillac
Le labyrinthe du jardin d'eau de Carsac-Aillac

Le labyrinthe du jardin d'eau de Carsac-Aillac

Plus de 500 mètres de passerelles de bois qui se croisent et s’entrecroisent dans un cheminement affleurant l’onde. Les feuilles de nymphéas recouvrent l’eau...  

Les nénuphars appartiennent à la famille des Nymphéacées. Leurs fleurs – dont les pétales présentent le plus souvent une forme ogivale - flottent légèrement sur l’eau ou ne s’élèvent que très peu au-dessus de celle-ci. Leur durée de vie ne dépasse pas quelques jours... Elles se laissent alors progressivement engloutir avant d’être immédiatement remplacées par d’autres fleurs.

Nymphea sp
Nymphea sp

Nymphea sp

En Europe jusqu’à la seconde partie du XIXe siècle, les nénuphars sont blancs en leur état originel.  Les nymphéas exotiques tropicaux n'ont en effet, rien à voir avec le banal nénuphar rencontré ici ou là. Haut sur tige, aux coloris pastel à bleu-violet, au feuillage marbré, leur floraison s'étage sur plusieurs mois. Le jardin héberge de nombreux nénuphars exotiques mais leur floraison est probablement terminée au mois de septembre, peu de fleur en effet et peu de nom.

Nymphea sp
Nymphea sp

Nymphea sp

En Amérique du Sud leurs homologues tropicaux, les nymphéas géants Victoria cruziana ou Victoria amazonica, originaires d’Amazonie, ont des feuilles  qui se développent jusqu’à 2 ou 3 mètres de diamètre... À Carsac, elles dépassent presque 1,50 m.

Leurs surfaces déperlantes possèdent une cuticule cireuse hydrophobe. Chaque feuille possède un bord relevé d’une dizaine de centimètres ainsi que des nervures profondes sur sa face inférieure, lui permettant de garder des poches d’air et donc de très bien flotter

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac
 nénuphar géant, Victoria amazonica.

nénuphar géant, Victoria amazonica.

Plus loin les lotus, fleurs sacrées en Indes, s’élèvent à hauteur d’homme. Peu de nom pour tout ce que j'ai photographié, j'en appelle à Pl@ntnet.

Les lotus appartiennent à la famille des Nelumbonacées et arborent naturellement une large palette de couleurs.

Leurs feuilles sont peltées (une feuille peltée est de forme arrondie avec le pétiole attaché au milieu du limbe) et hydrophobes (l'eau ne les mouille pas)Elles se développent au-dessus de la surface.

 

Feuille de lotus hydrophobe

Feuille de lotus hydrophobe

Pour la majorité des variétés, les fleurs – qui peuvent s’élever très haut – présentent de nombreux pétales de forme arrondie qui enserrent, à la fin du cycle de leur vie, cette fameuse « pomme d’arrosoir ». Les  fleurs ont aussi la propriété d'être thermorégulatrices. Elles peuvent générer de la chaleur afin de maintenir une température oscillant entre 30 °C et 36 °C pendant la période de pollinisation. Le « fruit » composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d'arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d'une petite noisette qui recèle les graines dont le pouvoir germinatif peut durer 1000 ans !

Lotus sp

Lotus sp

Nelumbo nucifera lotus indien (Pl@ntnet)
Nelumbo nucifera lotus indien (Pl@ntnet)

Nelumbo nucifera lotus indien (Pl@ntnet)

Lotus sp

Lotus sp

Peu de fleurs, c’est l’automne, mais les feuilles de lotus et de nymphéas, couleur ocre ou verte, perlées de goutte d’eau animent les étangs et les « pommes d’arrosoir » sont nombreuses.

Cette découverte dans la lumière d’un matin d’automne a été un vrai bonheur, un havre de sérénité. Quelques fleurs, lotus et nymphéas, et des nuances infinies sur toutes les feuilles, des bruns aux ocres et aussi des verts et des bordeaux, l’automne donne sa mesure. 

Les nuages se reflètent dans une eau bleu marine.

A suivre................

                                                                    Christianne

Le jardin d’eau de Carsac-Aillac

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En Dordogne, les Jardins de Marqueyssac

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Voici d’autres jardins très différents du jardin exotique de La Roque Gageac, ils sont situés sur un éperon rocheux calcaire orienté est-ouest, en forme de proue avancée sur la vallée de la Dordogne et dominant de 130 m les méandres du fleuve. Ces 22 ha. de végétation et ces 6 km de promenades forment des jardins suspendus, labélisés « Jardin remarquable » en 2004.

Marqueyssac,  photo Internet

Marqueyssac, photo Internet

Ces jardins pittoresques sont situés autour d’un château couvert de lauze (pierres calcaires plates du Périgord) du début du XIXe siècle.

Le Château de Marqueyssac

Le Château de Marqueyssac

En 1861, Julien de Cerval hérite des lieux. Passionné de jardins, il se consacre pendant les trente dernières années de sa vie à l’embellissement de Marqueyssac. Des dizaines de milliers de buis sont plantés, formant des motifs ondoyants parcourus d’allées circulaires, le "bastion du jardin d’agrément ".  

 Labyrinthe du jardin du bastion des jardins de Marqueyssac

Labyrinthe du jardin du bastion des jardins de Marqueyssac

Des massifs de buis, 150 000 buis devenus centenaires, bien taillés, Buxus sempervirens, buis commun tout simplement, un labyrinthe de buis, des buis en rondeur très harmonieuses et pleines de fantaisie!

Labyrinthe du bastion du jardin d'agrément des jardins de Marqueyssac

Labyrinthe du bastion du jardin d'agrément des jardins de Marqueyssac

Le Bastion, Photo Internet

Le Bastion, Photo Internet

Ces aménagements sont typiques des jardins de la France sous Napoléon III. Les bosquets de buis surmontés de cyprès sont parsemés de cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, Cyclamen à feuilles de lierre.

Cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, Cyclamen à feuilles de lierre.

Cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, Cyclamen à feuilles de lierre.

Les buis sont taillés à la main et agrémentés de belvédères, rocailles, cabanes en pierre sèche mais aussi de chambres de verdure.

En Dordogne, les Jardins de Marqueyssac

On peut rejoindre « le Belvédère de la Dordogne » en empruntant l’un des trois itinéraires aménagés qui débutent au château : la Promenade des Falaises, la Promenade des Hauteurs et la Grande Allée, plane et ombragée que l’on peut emprunter pour le chemin retour. On peut aussi accéder au Belvédère depuis le bastion en passant par l’Allée des Arches.

 l’Allée des Arches.

l’Allée des Arches.

 l’Allée des Arches

l’Allée des Arches

En 1996, lors des travaux de restauration du parc, une allée empierrée très ancienne a été découverte sous la végétation. Ses abords ont été plantés de santolines grises et de romarins, parfaitement adaptés aux conditions locales. Et des buis…  

Allée empierrée très ancienne à Marqueyssac

Allée empierrée très ancienne à Marqueyssac

Puis ce sont de petits chemins avec un tunnel en branchage, des petites maisons de pierres et des cyclamens de Naples partout.

Tunnel de branchage

Tunnel de branchage

Et un cheminement le long de la falaise, des belvédères avec une belle vue plongeante sur la Dordogne, au loin la falaise de La Roque-Gageac.

La falaise de La Roque-Gageac.

La falaise de La Roque-Gageac.

En arrivant à l’entrée de ces jardins, on peut compter les châteaux alentour ! Beynac-et-Cazenac, rive droite de la Dordogne...

Beynac-et-Cazenac et son château perché

Beynac-et-Cazenac et son château perché

et Fayrac et Castelnaud-la-Chapelle … de l’autre côté de la Dordogne. Mais il y en a d’autres comme les Milandes, qu’on ne voit pas.

Château de Fayrac

Château de Fayrac

Château de Castelnaud-la-Chapelle

Château de Castelnaud-la-Chapelle

La Dordogne est le département aux mille châteaux !

 

                                                                                               Christianne

 

A suivre....

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Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Lors d’un séjour en Dordogne, j’ai pu visiter plusieurs jardins dans leur tenue d’automne, peu de fleur mais de belles couleurs de fin d’été, les jardins donnent leur dernier éclat avant le repos de l’hiver. Ce sont de vraies découvertes.

La Roque-Gageac est un petit village blotti au pied d'une falaise bien exposée, ses maisons dorées aux toits de lauzes ou de tuiles brunes se mirent dans les eaux de la Dordogne.

Au Moyen Âge, La Roque-Gageac a compté jusqu'à 1 500 habitants. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes.

Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, La Roque-Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges d'un fort défient encore le temps.

La Roque-Gageac

La Roque-Gageac

La falaise qui joue le rôle de solarium naturel, la rivière et l’exposition Sud-Ouest, ces 3 ingrédients réunis confèrent au village un microclimat où règne une douceur particulière. La nuit, les roches de la falaise restituent la chaleur emmagasinée le jour, le sol bien drainant évite l’excès d’humidité et la rivière en contrebas régule l’hygrométrie.

La Roque-Gageac, vue depuis le jardin de Marqueyssac

La Roque-Gageac, vue depuis le jardin de Marqueyssac

Gérard Dorin, un ancien habitant du village décédé en 2014 est à l’origine de ce jardin.

Dans les années 1960, il travaillait pour de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), il voyageait beaucoup notamment dans l’hémisphère sud. Passionné de botanique, il a alors utilisé la fameuse valise diplomatique pour rapporter des graines ! Elles se sont acclimatées et sont aujourd’hui bien implantées le long des allées du jardin et dans le village.

Petite maison de Gérard Dorin

Petite maison de Gérard Dorin

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?

Le jardin est juste à l’entrée du village. Il est en visite libre et gratuite toute l’année, on emprunte un sentier accroché à la falaise et serpentant entre les différentes essences et les maisons. 

 

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?

Une allée de bananiers, Musa basjoo, en fleur...

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?
Musa basjoo
Musa basjoo

Musa basjoo

Des étoiles du Texas, Hibiscus coccineus.

Hibiscus coccineus.
Hibiscus coccineus.

Hibiscus coccineus.

Des palmiers

Le Chevet de la petite Eglise de la Roque-Gageac, Saint Donat

Le Chevet de la petite Eglise de la Roque-Gageac, Saint Donat

De magnifiques Cycas, Cycas revoluta

Cycas revoluta
Cycas revoluta

Cycas revoluta

Des papyrus,

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?
Papyrus

Papyrus

Des cheveux de Venus, Adiantum capillus-veneris, cheveux de Venus au bord d’une petite cascade

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?
Adiantum capillus-veneris

Adiantum capillus-veneris

La petite église paroissiale de la Roque-Gageac, l'ancienne chapelle Saint-Donat élevée au XIVe siècle, avec son clocher-mur en pierre calcaire et sa toiture très pentue recouverte de lauze.

Elle est entourée d’une végétation exotique. Et au bord de la falaise voici un magnifique panorama sur la rivière Dordogne et le village.

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?

Et au bord de la falaise depuis le parvi de l'église, voici un magnifique panorama sur la rivière Dordogne et le village.

Les Jardins de Dordogne, à La Roque-Gageac, un Jardin exotique en Périgord ?

Sur le haut du village, le chemin s’étire entre les maisons et le Manoir de Tarde et nous arrivons près de l’escalier qui grimpe vers le fort, un peu haut pour moi !  

Manoir de Tarde

Manoir de Tarde

Le fort de la Roque-Gageac

Le fort de la Roque-Gageac

Jean Tarde, historien, géographe, astronome, théologien et philosophe, ami de Galilée (qui lui a donné une lunette) est né et mort à La Roque-Gageac (1561-1636). Il était chanoine théologal* et vicaire général du diocèse de Sarlat, connu pour sa chronique des évènements dans son diocèse.

On redescend  vers le château de la Malartrie, propriété privée.

 

Château de la Malartrie

Château de la Malartrie

Sur la Dordogne, les gabares glissent lentement, le niveau de la rivière est bas il me semble, mais les frondaisons qui la bordent ont de belles couleurs vertes preuve de leur bonne santé.

Agréable promenade dans ce charmant village, au milieux de cette belle végétation. 

 

                                                                                        Christianne

Photos de Marie-Paule et Christianne

 

Gabare sur la Dordogne

Gabare sur la Dordogne

* Théologal  « Qui a Dieu pour objet ». Membre d'un chapitre cathédral ou collégial, chargé d'enseigner la théologie et de prêcher en certaines occasions..

Publié dans Sorties, Flore, Jardins

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Meilleurs voeux

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Une nouvelle année,  de nouveaux chemins vers de nouvelles découvertes botaniques, voici mon souhait pour 2023. Et de beaux partages au fil des balades.

Voici un jardin

Meilleurs voeux

Il n'est pas aux antipodes, il est en Dordogne !

En France, on trouve dans toutes les régions de merveilleux jardins à découvrir !

Bonne et heureuse année

Publié dans Généralités

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Trois jours au Mont Cenis -7-

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La balade continue le long du chemin du lac Blanc. Il s’étire et grimpe. Toujours attiré par de petites plantules, notre groupe s’éparpille. La flore est riche, la Haute Maurienne recèle des trésors qui ne demandent qu’à être découverts.

Trois jours au Mont Cenis -7-

Notre Saponaria lutea est toujours présente, elle est chez elle !!

Saponaria lutea

Saponaria lutea

Et puis

Athamanta cretensis, Athamante de Crète, Apiacées

Salix reticulata, Saule à feuilles réticulées, Salicacées

Rhamnus pumila, nerprun nain, Rhamnacées

Phyteuma ovatum, raiponce ovale, Campanulacées

Doronicum grandiflorum, doronic à grandes fleurs, Astéracées

Juncus jacquinii, jonc de Jacquin, Juncacées

Silene acaulis, silene acaule, Caryophyllacées

 

Photos de Jacques

Athamanta cretensis, Athamante de Crète, Apiacées

Athamanta cretensis, Athamante de Crète, Apiacées

Salix reticulata, Saule à feuilles réticulées, Salicacées

Salix reticulata, Saule à feuilles réticulées, Salicacées

Rhamnus pumila, nerprun nain, Rhamnacées

Rhamnus pumila, nerprun nain, Rhamnacées

Phyteuma ovatum, raiponce ovale, Campanulacées

Phyteuma ovatum, raiponce ovale, Campanulacées

Doronicum grandiflorum, doronic à grandes fleurs, Astéracées
Doronicum grandiflorum, doronic à grandes fleurs, Astéracées

Doronicum grandiflorum, doronic à grandes fleurs, Astéracées

Juncus jacquinii, jonc de Jacquin, Juncacées

Juncus jacquinii, jonc de Jacquin, Juncacées

Silene acaulis, silene acaule, Caryophyllacées

Silene acaulis, silene acaule, Caryophyllacées

Une belle découverte après quatre virages de grimpette, une découverte « renversante » comme dit Catherine :

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

Nécessitant une bonne souplesse pour la photographier car elle est toute petite. Il faut s’allonger dans l’herbe pour réaliser un cliché de la jolie valériane. Elle est déjà en fruit, ce qui aide à la repérer lorsque les petites aigrettes de soies plumeuses qui surmontent son fruit sont bien étalées.

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées
Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

- Plante vivace de 5-15 cm, entièrement glabre, discrète

- Tige grêle, au centre d’une rosette de feuilles lancéolées

- Feuilles caulinaires peu nombreuses, linéaires, sessiles et opposées

- Fleurs rosées au cœur jaunâtre, petites, verticillées, formant une grappe étroite, lâche.

- fruit pubérulent, petit, oblong,  surmontés d’une aigrette plumeuse étalée

Localisée sur les pelouses alpines acidifiées des hautes vallées de Maurienne et de Tarentaise, présente dans 4 communes frontalières avec l’Italie, Val-Cenis et Val-d’Isère.

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

Valeriana celtica subsp celtica, valériane celte, Caprifoliacées

Les fiches techniques d'André

Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-
Trois jours au Mont Cenis -7-

Notre séjour touche à sa fin, il faut descendre de la montagne et laisser derrière nous le col du Mont Cenis, ce passage qui a permis à la Maison de Savoie de prendre sa place dans l’Histoire.

Nous avons passé un bon séjour botanique, dans la bonne humeur habituelle de notre petit groupe. La découverte de taxons de Haute Maurienne nous a ravi. Un petit regret, l’anémone de Haller reste, pour l’instant, une inconnue. Mais l’an prochain, qui sait…

                                                               

                                                                         Christianne

Trois jours au Mont Cenis -7-

Publié dans Flore, Sorties

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Trois jours au Mont Cenis- 6 -

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Troisième jour, il fait beau !!! Nous voilà sur le chemin qui contourne le Fort de Variselle, en direction du lac Blanc.

 

Trois jours au Mont Cenis- 6 -

Les Forts du Mont Cenis

Dès 1861, les priorités du royaume d’Italie sont l’unité et la défense du territoire. Ainsi, ayant laissé aux Français les fortifications de Maurienne, il équipe le Mont-Cenis (resté Italien) de plusieurs forts comme celui de Ronce, de Cassa, de Variselle, de Patacreuse et de Malamot.

Le fort de Variselle s'élève à 2118 m. d'altitude. C'est le plus grand des ouvrages du Mont-Cenis, il en est aussi le fort de commandement. Son plan pentagonal, inspiré de l'architecture Montalembert, s'adapte au relief. L’empire français construit pour sa part des forts et postes, Turra, Revêts, Sollières, Arcellins et Mont-Froid.

Toutes ces fortifications sont abandonnées après la Seconde Guerre mondiale mais il en demeure des vestiges tout au long de la Haute Maurienne.

Fort de Variselle

Fort de Variselle

Une large piste continue dans les alpages, des génisses fort civiles paissent tranquillement, indifférentes aux humains agglutinés devant de maigres plantules.

Trois jours au Mont Cenis- 6 -

Oxytropis campestris, oxytropis champêtre, Fabacées

Oxytropis helvetica, oxytropis de Gaudin, Fabacées

Veronica allionii, véronique d’Allioni, Plantaginacées

Phyteuma globularriifolium subsp pedemontanum, raiponce du Piémont, Campanulacées

Sempervivum arachnoideum, Joubarde aranéeuse, Crassulacées

Sempervivum montanum subsp. montanum, Joubarde des montagnes, Crassulacées

Pyrola minor, petite pyrole, Ericacées

Leontopodium nivale subsp alpinum, edelweiss, Asteracées

 

Les photos de Jacques

Oxytropis campestris, oxytropis champêtre, Fabacées
Oxytropis campestris, oxytropis champêtre, Fabacées

Oxytropis campestris, oxytropis champêtre, Fabacées

Oxytropis helvetica, oxytropis de Gaudin, Fabacées
Oxytropis helvetica, oxytropis de Gaudin, Fabacées

Oxytropis helvetica, oxytropis de Gaudin, Fabacées

Veronica allionii, véronique d’Allioni, Plantaginacées

Veronica allionii, véronique d’Allioni, Plantaginacées

Phyteuma globularriifolium subsp pedemontanum, raiponce du Piémont, Campanulacées

Phyteuma globularriifolium subsp pedemontanum, raiponce du Piémont, Campanulacées

Sempervivum arachnoideum, Joubarde aranéeuse, Crassulacées

Sempervivum arachnoideum, Joubarde aranéeuse, Crassulacées

Sempervivum montanum subsp. montanum, Joubarde des montagnes, Crassulacées
Sempervivum montanum subsp. montanum, Joubarde des montagnes, Crassulacées

Sempervivum montanum subsp. montanum, Joubarde des montagnes, Crassulacées

Pyrola minor, petite pyrole, Ericacées

Pyrola minor, petite pyrole, Ericacées

Leontopodium nivale subsp alpinum, edelweiss, Asteracées

Leontopodium nivale subsp alpinum, edelweiss, Asteracées

De belles rocailles dont les affleurements rocheux brillent au soleil, abritent de nombreuses espèces orophytes alpines, plantes en coussins ou arbres nains.

Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -

Le regard se perd dans le vaste paysage de la combe occupée par le lac et les espaces pastoraux qui l’entourent.  

Vue sur le lac et le chaînon oriental du massif, avec la pointe de Ronce et la pointe du Lamet

Vue sur le lac et le chaînon oriental du massif, avec la pointe de Ronce et la pointe du Lamet

Les fiches techniques d'André

Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -
Trois jours au Mont Cenis- 6 -

A suivre....

                                                            Christianne

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