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Les Halos lumineux, féérie hivernale

Publié le par Entre Semnoz et Chéran


Le 1er Décembre 2012, Isabelle, Josette et Monique s’engagent pour une promenade sur le plateau de Beauregard enneigé.


Monique raconte…..


«Après la montée en voiture dans le brouillard, nous arrivons au col de la CROIX-FRY (1467m) où le soleil désagrège des voiles mouvants de brume. De très fines particules de glace étincellent et s’agitent vivement dans l’air, poussées dans la même direction (d’Est en Ouest).

Nous commençons à monter à pied, dans la neige, en empruntant une piste pentue tracée en direction de la pointe de Beauregard et passant sous le restaurant de la Pointe Bleue.

A quelque distance de ce dernier, nous faisons une halte pour calmer notre soif et contempler le paysage de neige. Il s’offre alors à nos regards une apparition étonnante :

-  un double arc en ciel : un premier arc et au-dessus, un arc secondaire séparé du premier par une zone gris foncé. Cette zone est appelée “bande sombre d’Alexandre“.    

- du sommet partent deux arcs tangents, qui retombent latéralement en se relevant à la base. Une ligne lumineuse blanche trace le diamètre des arcs primaire et secondaire, avec une intensité plus forte à chaque intersection. Le plus surprenant consiste en un cône de lumière, ouvert dans l’épaisseur des nuages bas, s’étalant en dessous des halos.

Nous avons observé le phénomène durant trois quarts d’heure jusqu’à son effacement progressif par l’arrivée de nuages voilant complètement le soleil.

Il nous avait été donné de voir quelques fois de la “poussière de diamant“ en montagne, par temps froid, jamais nous n’avions pu observer un tel phénomène. Il restera pour nous, un spectacle inoubliable ».

 


Voici un schéma global du phénomène


0shéma global


 

Nous retrouvons la plupart de ces phénomènes dans les photos prisent

 

le jour même par Isabelle, admirez !

 

Pilier du soleil et halo

1Halo 1

 

Parhélie et cercle parhélique

3Halo 9

Arc de Parry et arc supérieur tangent

4Halo 7

 

Arc supralatéral et arc circumzénithal

5Halo 8

 Arc inférieur tangent6Halo 3


 Arc infralatéral

10Halo 4

 

MAGIQUE, NON !

Arc en ciel 


Un arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie. Ce phénomène est dû à la dispersion de la lumière solaire par réfraction et réflexion dans les gouttes d’eau. Les longueurs d’onde  de la lumière solaire ne sont pas déviées de la même façon et se séparent, ce qui fait apparaître les couleurs de l’arc en ciel.

L’arc en ciel est coloré avec le rouge à l'extérieur et le violet à l'intérieur. Le nombre de couleurs varie de 3 à 9, selon les cultures.   

                             

Aujourd'hui en occident, le nombre généralement retenu est de sept, fixé par Isaac Newton :

rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet.

 

Ce nombre sept a en partie été choisi par analogie à la lumière et au son, la gamme musicale comprenant sept notes par octave. Il correspond aussi approximativement au nombre de couleurs qu'un individu moyen peut discriminer dans le spectre lumineux.

 

L’arc-en-ciel n'a pas réellement d'existence physique mais est une illusion d'optique dont la position apparente dépend de la position de l'observateur et de celle du Soleil, le centre de l'arc-en-ciel étant la direction exactement opposée à celle du Soleil par rapport à l'observateur.

 

8arc en ciel double

 

Arcs secondaires et arcs surnuméraires


Parfois, un second arc-en-ciel moins lumineux peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est provoqué par une double réflexion de la lumière du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie. Il apparaît sous un angle de 50-53° dans la direction opposée au Soleil (les couleurs sont inversées), alors que le premier apparaît sous un angle de 40-42°.

 

9arc en ciel


La bande sombre d'Alexandre 


Entre le premier et le deuxième arc-en-ciel, une bande plus sombre apparaît. Cela correspond à la zone de la goutte d'eau comprise entre l'angle de 42° caractérisant la fin du premier et l'angle de 50° caractérisant le début du second. Cette bande intermédiaire où il y a déficit de lumière a été appelée la "bande sombre d'Alexandre", en l'honneur d'Alexandre d'APHRODISE qui la décrivit le premier vers 200 après J.C.


Poussière de diamant et Halos


La “poussière de diamant“ est un brouillard glacé qui se forme à des températures inférieures à – 20°C.  La vapeur d’eau présente dans l’air se transforme alors en cristaux de glace.  Ces cristaux, qui peuvent revêtir différentes formes géométriques génèrent selon leur orientation, d’immenses arcs, points et anneaux lumineux d’une extrême pureté, ce sont les halos.

 7Halo 5 


En tout cas merci à Monique pour ce surprenant récit et à Isabelle pour ces merveilleuses photos 


Vous pourrez découvrir d’autres images et informations sur le sujet, dans l’excellent billet d’Alain Herrault. 

http://blogs.parc-du-vercors.fr/le-blog-d-alain-herrault/broken-parhelie-fatomes.html 

 

                                            Joanny


   merci à Joanny pour toutes ses recherches.

 

 

 

 

 

 

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Une bien belle rencontre,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Mi-juin de l’an de grâce 2003, Nicole et moi prenons quelques vacances pour randonner dans les environs de Barcelonnette.

Après quelques crapahuts dignes de ce nom, nous décidons de nous accorder une journée plus « cool »  (510 m de dénivelé seulement …) en suivant le canal de Débalens situé sur le versant ouest de la montagne faisant face à Saint Paul en Ubaye.

 

la vallée des bouchiers

 

 

 

Pour l’irrigation des prés de fauche au lieu-dit les Bouchiers, réputés très secs car situés sud/sud-ouest, une famille de paysans avait, au prix d’un dur labeur, creusé un long canal (plus d’1,5 km) au travers d’une forêt très pentue pour recueillir l’eau précieuse dans le vallon des Mastrettes.

 

 

 

 

 

 

 

La petite balade qui au départ devait être tranquille, s’est vite transformée en galère pour trouver un sentier non entretenu et visiblement peu fréquenté.

 

St Paul

 

 

 

 

 

Enfin, après beaucoup d’efforts nous arrivons à dénicher le fameux canal.

Au vu de l’ouvrage réalisé et en imaginant les travaux entrepris, on se dit que nos ancêtres étaient de fameux (et ingénieux) gaillards pour oser s’attaquer à la pelle et à la pioche à un tel chantier, d’autant que dans le cas présent seuls quelques membres d’une famille, les Débalens, ont participé à sa réalisation.

 

 

 

 

 

 

 

Ce devait vraiment être une question de survie …

   

Ce canal est loin d’être unique. Aux siècles précédents, ce mode de transport de l’eau était fréquemment utilisé en montagne ; il en existe de nombreux en Suisse voisine qui portent  le nom de Bisses dont certains sont pour le moins impressionnants.


automne-foret.JPG

 

 

 

 

Après avoir suivi cet ancien canal, nous débouchons sur un champ surplombant la vallée de l’Ubaye ; la vue est magnifique depuis l’orée du bois. Nous décidons donc de faire une petite halte d’autant que midi sonne au clocher de St Paul.

 

 

 

 

 

 

En déballant le pique-nique je lève la tête en direction du sous-bois et c’est alors, que, entre les broussailles, j’aperçois à une vingtaine de mètres la tête caractéristique d’une chevrette (femelle du chevreuil) qui me surveille.

 

 

img020Très discrètement j’entreprends d’équiper mon appareil photographique d’un zoom longues focales pour immortaliser l’évènement.

Quelques instants plus tard, la chevrette commence à se déplacer latéralement. Prudemment j’avance dans sa direction pour essayer de la photographier dans de meilleures conditions. L’entreprise n’est pas facile car les obstacles sont nombreux.

 

 

img019Je continue à avancer vers celle-ci ; elle s’éloigne un peu, puis s’arrête et me regarde. J’avance de nouveau, elle repart puis stoppe pour m’observer. Je commence à être intrigué par ce comportement inhabituel.

Rapidement je n’aperçois plus l’animal et continue à avancer lentement.

 

 

Quelques instants plus tard, je comprends le stratagème de la chevrette, car ô merveille, à une dizaine de mètres, je découvre un jeune faon qui, visiblement inquiet, cherche sa mère. A cet instant il constate ma présence et se dirige alors vers un pin tout proche.

Je redouble de prudence et continue à progresser le plus discrètement possible.

 

Arrivé à 7 ou 8 m environ de l’arbre, je stoppe net, subjugué par le spectacle qui m’est offert. Deux magnifiques petits faons sont tapis côte à côte au pied de l’arbre. Ils sont parfaitement immobiles.

 

Faon2w


J’essaye d’avancer encore un peu tout en craignant qu’ils prennent la fuite. Etant mal placé pour faire des photos, je m’approche encore mais me déplace surtout latéralement pour mieux les observer. Je veille cependant à laisser un minimum de 5 m entre eux et moi.

Là, le cœur battant, je fais rapidement quelques clichés. Surpris de ne pas les voir bouger je les observe plus longuement et fais signe à Nicole de me rejoindre pour admirer le spectacle.

 

En les observant plus longuement au travers de l’objectif, je constate qu’hormis leurs yeux qui sont grands ouverts, seuls de petits mouvements des naseaux permettent de voir qu’ils sont en vie.

Nous ne nous attardons pas plus longtemps pour ne pas les déranger et surtout en espérant que leur mère vienne rapidement les rejoindre.


 

Faon1w

 

 

Nous repensons souvent à l’intense bonheur éprouvé en observant ces petites bestioles sans défenses. Pourtant elles savaient déjà comment faire pour passer inaperçues pendant que leur mère cherchait de son côté à éloigner le danger de sa progéniture.


Si le début de la journée avait été particulièrement harassant, il va sans dire que cela a été très largement compensé par le spectacle auquel il nous a été permis d’assister.


En narrant cet épisode à un voisin chasseur et en lui montrant les photos il nous a confirmé que les faons étaient âgés de 2 jours tout au plus, ce qui nous fait mesurer plus encore la chance qui nous a été donnée ce jour-là de pouvoir les observer de si près !

Nul doute que cela ne se reproduira pas …

 

 

                                                                                                          André

Photos d'André

 

 

 

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Sorties d'automne

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

Malgré la fin de floraison de la plupart des taxons, l’automne n’arrête pas les botanistes du Groupe Nature de Gruffy.
Sylvie et Joanny ont trouvé des coins de Savoie et de Haute Savoie où découvrir encore de belles inconnues.   

La Spiranthes spiralis  a été vraiment la star de cette fin d’été, nous vous l'avons présentée sur ce blog.

 

Voici quelques photos souvenirs de nos randonnées.

 

201 Bot. Les Mottets

 

 

 

Au Bourget du lac, les plantes de zones humides nous intéressent, les joncs en particulier.

 

 

202 Bourget 02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

203 Bourget

 

 

 

 

 

 

 

Mais aussi les envahissantes venues d’ailleurs  qui colonisent rapidement tous les espaces en friches (ou pas).

Vous les connaissez??


 

Séneçon du Cap, Impatience de l'Himalaya, Conyze du Canada, Solidage du Canada, Aster de Nouvelle Belgique, Renouée du Japon...

 

 

Découverte du château de Thomas II, au Bourget du lac 204

et de son petit jardin. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

205 IMGP6352 [1024x768]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rencontre avec des «coccinelles» noires à points blancs accompagnées d’insectes un peu plus gros, noirs et verts qui semblent être des Nezara virudula, punaises vertes ponctuées, (d’origine africaine) à différents stades larvaires.

 

205

 

 

 

 

 

Les bords du Fier sont riches de spécimens … de grandes tailles et d’envahissantes bien connues, encore elles. Le bord Sud du Massif du Parmelan et  la Tête à Turpin nous dominent.

 

 

206

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela n’empêche pas les agapes sympathiques et chaleureuses !! Merci Marinette


 

207

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

208

 

 

 

 

 

 

 

Dans un petit village de Savoie à la recherche de la Spiranthe, les botanistes explorent et après la découverte, une photo des heureux chasseurs de trésor s’impose !

 

 

 

 

On a trouvé des spiranthes en Haute Savoie aussi !

en voici une très belle, photographiée par Jacques

211 Spiranthes spiralis Les Dronières 74 redimensionner

 

 

 

Repas au bord du petit lac de La Thuile

209

 

 

 

 

Il y a aussi de grands et beaux arbres à photographier, la prise de vue en hauteur est nécessaire

210

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étangs de Crosagny ont aussi leurs attraits avec cette belle lumière automnale qui allonge les ombres et dore la végétation.


211 Crosagny

 

 

 

 

 

 

 

Pause auprès de leurs eaux calmes, enfin presque, les poissons qui les hantent se rapprochent dès qu’on leur jette quelque chose à happer, ils sont nombreux

 

212 Crosagny

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toujours la flore à la main, même les talus intéressent les botanistes !

 

213 Crosagny

 

 

 

214 Crosagny

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La saison en extérieur des botanistes tire à sa fin, nous allons devoir nous plonger dans nos livres et "réviser nos fondamentaux" en attendant le printemps.

Merci à nos mentors, Sylvie et Joanny, à notre "écrivain" Jean, à tous nos photographes, en particulier André et Jacques et à tous les membres du groupe pour tous ces moments joyeux de communion paisible avec la nature.

 

                                                                                                  Christianne

 

Photos d'André, Jacques, Nicole, Mireille............

 

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Maurienne, Bessans et vallée de l'Avèrole

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

L'escapade du Groupe Nature de Gruffy

 

Mi-juin, le « Groupe Nature de Gruffy » découvre la flore de montagne, en  Maurienne, grâce à Sylvie.


La Maurienne est une vallée intra-alpine française où s'écoule la rivière de l’Arc, elle est située dans le département de la Savoie. Une bonne partie de la Haute-Maurienne,  est incluse dans le parc national de la Vanoise, premier Parc National en France (1963) qui touche le parc national italien du Grand Paradis.

 

01 la vallée de Bessans

Le nom Maurienne serait un dérivé du latin Malus Rivus, mauvais ruisseau, qui a évolué en mau riou/rien. En effet, l'Arc est une rivière connue pour ses crues.


L'Arc après Bessans, et la pointe de Charbonnel

40 l'Arc

Le groupe se rend à Bessans, petite station située sur le haut-plateau mauriannais (1750 mètres d'altitude), sur la route de Bonneval/Arc et du col de l’Iseran.

«Nous arrivons mercredi matin, sous la pluie. Plein de courage, nous collectons le long de l’Arc, de nombreux spécimens à étudier au sec. Premières découvertes sous la pluie :

Phyteuma ovatum

03 Phyteuma ovatum

Aquilegia atrata

 

03 Aquilegia atrata

Nous les retrouverons le lendemain et ainsi, nous avons pu les photographier !

 

 

Robert nous accueille dans son village de Bessans. Il nous trouve un abri dans la salle hors sac du foyer de ski de fond.

04

 

Finalement, mercredi après-midi, la météo nous offre une belle éclaircie et nous explorons le Sentier Nature en compagnie de Robert, qui gère ce sentier botanique.

 

05

 

 

Sylvie «détermine » et nous instruit.

Les photographes ne savent plus où donner de l’objectif.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

06

 

Des bistortes, des alyssons et des Apiacées partout, dans les prairies alentours et le long chemin, parmi tant d’autres...

Cerestium arvense ssp strictum

08 cerestium arvense ssp strictum

Astragalus alpinus

07ASTRAGALUS ALPINUS

Nous logeons au hameau du Villaron, dans un gite charmant et confortable, le gîte de la Batisse. Bon accueil, bon repas et bonne nuit.


 

10 gîte de la batisse

 

12 Bessans et env. 152 [1024x768]

Et même aubade jeudi matin, avant le départ pour la vallée de l’Avérole.

10

 

Hameau de Villaron

09 le villaron

Nous allons explorer l'Avérole sur les deux rives, d’abord rive gauche. Les merveilles se suivent et sur l’autre rive des hameaux habités ( ?).  

 

20 Vincendières

Astragales, oxytropis et onobrychis rivalisent de couleurs, les dryades blanchissent les rochers. Des saules nains toisent les melèzes.


IMGP3828-sarix-herbacea-ssp-serpillifollia.JPG

 

mes préférées :

 

Ajuga pyramidalis

17 Ajuga pyramidalis

 


Pinguicula alpina

 

15 Pinguicula alpina

Nous regardons, examinons, 19regardons encore.... 


 

Nous longeons le torrent jusqu’au pont qui permet de le traverser.


20

 

 

 

Ensuite « grimpette » jusqu’au refuge de l’Avérole au pied de la Bessanèse, cherchez bien, sa couleur se fond dans le paysage.


24

 

Là nous découvrons  "la" rareté du jour, elle est merveilleuse !


Anthyllis vulneraria ssp guyotii,

 

 

25 anthyllis vulneraria ssp guyotii

 

mais elle n’est pas seule...........


26

 

27 Gentiana acaulis (Son bleu et son velouté me fascinent !)


En descendant, nous traversons les hameaux aperçus le matin.

26 vincendières

Une belle surprise nous attend au pied d’un oratoire rustique et touchant, il est fleuri et la plante est rare !

Minuartia villarii

30

 

31 minuartia villarii

Nous rentrons en Haute Savoie fatigués mais heureux, la tête pleine de fleurs et de paysages sauvages. La nature ne nous déçoit jamais".

                                                                          Christianne

Adresse du gîte de la Bâtisse :

lol.villaron@free.fr

06 82 97 59 62

                                                                              Photos Nicole, Mireille et Christianne.

 

 

 

 


 

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Orchidées

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Ce printemps à la météo capricieuse nous a quand même permis quelques belles rencontres avec les orchidées. Voici de beaux spécimens photographiés par les « artistes » du groupe nature de Gruffy.

André, Jacques, Nicole, Françoise, Josette et les autres........

Merci à eux et merci à Dame Nature.

 

Sabot de Venus, Cypripedium calceolus

Sabot de Vénus 02w

 Cephalanthère blanche, Cepahalanthera damasonium

IMGP3319 [1024x768]

Cephalanthère rouge,  Cepahalanthera rubra

DSC03210 [1024x768]

 

Limodore à feuilles avortées, Limodorum abortivum

LA 03w

Platanthère à fleurs verdâtres, Platanthera chlorantha

IMGP3294 [1024x768]

Orchis moucheron, Gymnadenia conopsea

IMGP3281--1024x768-.JPG

Neottie nid d’oiseau, Neottia nidus-avis

Néotie 01w

 

Orchis de Fuchs, Dactylorhiza fuchsii

DSC03203 [1024x768]

Orchis pyramidal, Anacamptis pyramidalis

IMGP3273 [1024x768]

Orchis brulé, Orchis ustulata

Orchis ustulata , orchis brûlé 006 [1024x768]

Ophris frelon (ou bourdon), Orphrys holoserica (sous reserve)


35 Ophrys bourdon ?

Ophrys araignée, Ophrys sphegodes (sous reserve)

Ophrys sphegodes 0016 St jeoire Prieuré 73 redimensionner

 

Si vous aimez les orchidées de notre région, regardez notre album "2012-Orchidées"

                                                                              Christianne

 

 


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Première sortie

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

Première sortie du groupe nature de Gruffy


Ils ont choisi Brison, ce sont des fidèles !


Découverte de nombreuses fleurs ou de feuilles seulement, on voit que tout le monde attend la pluie pour grossir.


Le micrope dressé, Micropus erectus, rare et modeste et protégé. Il porte aussi le nom poétique de Bombycillaena erecta.

Micropus erectus

 

Parcours dans les vigne de Brison

groupe 01w


Ce sont tous les détails que Sylvie nous permet de découvrir, l'écorse liegeuse de l'érable champêtre par exemple :


érable champêtre

 

 

groupe 02w

Découverte d’insectes aussi, grace à Monique et Claudie. Quelques belles photos d’André :

L'abeille charpentière, Xylocope violacae,Abeille charpentière

 

Le flambé, Iphiclides podalirius

 

 

Flambé 01


Claudie nous fait suivre les pierides dans leur déambulation, ce sont des femelles et elles pondent! Jacques était là!oeuf de pierride

 

et aussi l'Aurore, Anthocaris cardamines, c'est aussi une femelle et elle laisse un petit oeuf sur une arabette tourette. Là, c'est Monique qui photographie!

Maman


Aurore Anthocaris cardamines femelle (2)

Papa

Aurore mâleBébé

 

Oeuf Anthocaris cardamines sur Arabis turita (2)

 

Un crache sang,  Timarcha tenebricosa

  crache sang 

 

 


groupe 03w

 

Quel beau panorama!

 groupe 04w                      

                                               Belle, belle journée....... Christianne


 

Merci à Monique et à sa sœur Claudie, pour leurs infos éclairées, notamment, sur les insectes.

 

Merci à Sylvie pour ses connaissances et sa patience et à Christianne pour sa prise de notes. Merci aussi à vous tous pour votre bonne humeur. L'implication de chacun a contribué à faire de la première sortie de la saison, une journée conviviale et bien agréable.  

                                                                                                                                                                                                                                                    Joanny


Le reste des photos dans l'album "2012, mars BRISON"


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Fleurs d'Hiver au pays des glaçons !

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Leman cote francais 11

L’article de Claudie et Monique sur le Blog ami du groupe Nature de Faverges, les photos de Roger Fillon qui circulent sur Internet, nous ont donné l’envie, à Nicole et moi, d’aller voir Genève, caparaçonnée de glace.
Mais avant d’effleurer l’histoire de Genève et de vous montrer quelques images, quelques photos de Françoise, de Nicole, d'André et de Laurent illustrant le titre de cet article et prises.... en France.


A St Jorioz,


St Jorioz par laurent hiver glacial 02-2012 (14) [1024x768]

St Jorioz par laurent hiver glacial 02-2012 (19) [1024x768]

 

P1080322 [1024x768]

Le Léman à Yvoire

Leman cote francais 9

Glace Yvoire Nernier ANP 05w

Très brève histoire de Genève :
Genua sous la plume de Jules Caesar, Genève a une histoire longue et complexe. Elle passe successivement sous la domination des Romains, des Burgondes, des Francs, des Bourguignons, de l’Empereur Romain Germanique puis de la maison de Savoie.

 

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Siège de l’évêché, l’autorité spirituelle et temporelle de l’évêque s’étend jusqu’au Faucigny mais en 1526 la réforme chasse l’évêque, qui s’installe à Annecy. Genève se libère définitivement de la maison de Savoie le 11 décembre 1602 : en effet une attaque nocturne des Savoyards se solde par un échec. Cette bataille reste dans l'histoire Genevoise sous le nom «d’Escalade». Elle est célébrée chaque année par nos amis Genevois. La prospérité de la ville grandit au long des siècles.

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L’horlogerie et la banque sont, entre autres, source de richesse. Tout au long des XVII et XVIIIè siècles, l’histoire de Genève a connue de nombreux conflits entre les différentes classes de sa population. Genève est une terre d’accueil. De nombreux protestants y trouvent refuge pendant la réforme et les guerres de religions.


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Genève a même été chef-lieu du département du Léman, sous le premier empire !


IMGP0506 [1024x768]

 

Le canton de Genève a rejoint la Confédération Helvétique après le Congrès de Vienne de 1815. La population étrangère est importante, elle passe de 24 % en 1850 à 42 % en 1913 (majoritairement des Français). Genève accueille nombre de réfugiés politiques italiens, allemands, français et russes (dont Lénine). Le XXe siècle avec l’installation d’organisations internationales, lui donne une renommée internationale.


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L'hiver a ses beautés mais le printemps arrive, regardez ces bourgeons prêts à éclore, endormis dans la glace!


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                                                                         Christianne


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Dimanche 21 aôut, découverte des failles de St Sylvestre II

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Dans notre précédent article, nous avions laissé les 38 participants de la journée géologie du Musée de Gruffy sur le chemin des "failles"  de St Sylvestre, en compagnie de Robert VIANT secondé par Pierre RENAU, géologue, et Gérard GIROD, animateur Saint-Sylvestrin de randonnées.


Jean nous transmet les explications de Pierre RENAU concernant l'origine du plissement alpin

 

La molasse, formant un tapis continu de 1000 m de profondeur au fond de la mer de Téthys a  été fracturée, secouée et relevée par le soulèvement des Alpes au tertiaire.

 

  thetys

 


A cette orogenèse (formation de massifs) il faut ajouter l’influence de la dérive des plaques tectoniques (continents).  

Au secondaire,les plaques d’Afrique et d’Eurasie se sont écartées laissant plus de place à la Téthys (qui recouvrait la Méditerranée actuelle et son pourtour) et  ont donné lieu  à une nouvelle transgression (extension marine) des eaux chaudes (-350 millions d’années à-300 millions d’années).

Au tertiaire ces deux plaques convergent l’une vers l’autre et créent le soulèvement des Alpes et de l’Himalaya. A la fin du tertiaire, cette convergence provoque la subduction de la plaque africaine sous celle d’Eurasie et cause la montée des roches cristallines (par Ex. le Mont blanc).

 

 

N B : Si vous voulez voir une superbe animation, allez voir sur le net  "la naissance du lac Léman" par Olivier Gonet 


Et maintenant regardez :


 

03 P8210577 [1024x768]


Robert VIANT explique

 

L’Albanais encore sous la mer, est l’une des zone qui s’est remplie entre -32 et -10 millions d’années d’une couche de sables détritiques pouvant atteindre 1000 mètres d’épaisseur. Ces sables agglomérés par des ciments calcaires naturels se sont transformés en grès : la molasse que l’on rencontre à St Sylvestre, du sommet du Crêt au ras de l’eau du Chéran. La molasse est donc une roche sédimentaire….

 

les-failles-de-St-Sylvestre 0438 redimensionner

  Mais cette couche de molasse n’est pas restée inerte. Les Alpes continuent leur mouvement ascendant et exercent leur contrainte sur cette couche rocheuse fragile maintenant émergée. Elle est relevée, fracturée…

L’eau, les glaciers ont remodelé les paysages. La fonte des derniers glaciers de l’ère quaternaire, il y a 10 000 ans a déterminé la physionomie actuelle du site.

Il subsiste une grande falaise dominant le hameau de Champollier. Les blocs disloqués se sont écarté et ont subi l’érosion faisant apparaître les couches tendres et moins tendres de la roche.

 

Ce sont les "failles"

 


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Robert VIANT explique encore

 

Géologiquement parlant, les « failles » de Saint Sylvestre appelées localement « dâ’nes » sont en réalité des «diaclases» car il n’y a pas de décrochement de pan de montagne. De même le terme de «falaise» est en principe réservé au bord de mer sapé par les vagues. Ici, c’est le passage des glaciers et de l’eau qui a arraché une partie de la couverture de molasse et a laissé subsister cette «falaise».

 

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Les « failles » principales de Saint Sylvestre sont situées dans un secteur tourmenté d’environ un hectare de superficie. La plus grande, longue de 100 mètres, est orientée EST-OUEST. Leur profondeur peut atteindre 15 mètres. Certaines sont couvertes et constituent des grottes. L’accès du secteur est dangereux car les failles apparaissent parfois de façon imprévisible sous nos pieds. Il convient d’aborder cette zone avec beaucoup de prudence de préférence avec des connaisseurs. Elles sont entièrement situées dans un secteur de forêts privées.

 

 

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Et Jean de conclure.......


C’est ainsi que nous avons pu visiter la faille la plus importante et spectaculaire de St Sylvestre en cette ère de l’Anthropocène !


Ah ! Oui, la visite se termine aussi sur des considérations d’avenir sur la place de l’homme sur cette terre qui ne cesse de bouger, d’évoluer et qu’il malmène tant ! Nous vivons une période de crise géologique, où les  glaciers disparaissent comme aux périodes des glaciations, crise géologique concomitante avec une crise biologique (disparition de 1000espèces/an....) !

 

L’homme est peu de chose dans tout cela !...

 

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Voilà la visite est terminée, mais attention ce secteur peut être dangereux.

 

 

Photos Jacques et Andrée


 

 

                                                  

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dimanche 21 Août 2011, découverte des failles de Saint Sylvestre

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Belle réussite que cette journée de la géologie, 38 participants prêts à découvrir ces mystérieuses "failles".

Jean raconte :

 

Ce dimanche 21 Août 2011, le Musée d’Histoire Naturelle de Gruffy organise une Journée de la Géologie et propose la visite des « Failles » (dans la molasse) de Saint Sylvestre.

Ce village dont le clocher juché sur une butte est visible de loin,  domine la plaine de l’Albanais. Visite bien venue en ce jour caniculaire, avec sa promesse de fraîcheur dans les failles et le bois pour y accéder.

 

Rendez-vous dès 9h, au pied de l’église, au Crêt le bien nommé. En effet une petite falaise d’une trentaine de mètres en limite l’accès du côté des contreforts ouest des Bauges avec le lit du Chéran, dont on devine le cours jusqu’à l’entaille séparant le Semnoz de la Montagne de Bange (Pont de l’Abîme). Une quarantaine de personnes de tous âges et de toutes provenances géographiques ont répondu à l’appel, prêts à suivre Robert Viant, secondé par Pierre Renau, géologue, et Gérard Girod, animateur Saint-Sylvestrin de randonnées.

 

Dans l'ordre,Pierre Renau, Gérard Girod et Robert Viant :


01 Pierre Renau Gerard Girod et Robert Viant [1024x768]

 

Tous attentifs :

 

Robert Viant de dos [1024x768]

 

Nous voilà partis sur un sentier qui démarre au coin d’une borne d’incendie. Si le premier raidillon dans le sous-bois a pu effrayer quelques pieds mal assurés, le sentier (sur des terrains privés)  devient très vite plus doux. Il serpente sous un couvert de résineux dont certains sont encore à terre depuis la tempête de 1999.

 

On y trouve aussi des feuillus parmi lesquels un certain nombre de châtaigniers (Castanea sativa) dont les troncs tourmentés ont bien souffert aussi (vestiges d’un ancien verger ?) Mais les jeunes pousses vigoureuses de ces châtaigniers nous rappellent qu’ils trouvent ici un milieu favorable : un sol acide et sec- grâce à la présence de molasse (silice/ sol sablonneux) et une exposition sud. 

 

 

02 -38 participants [1024x768]

 

Avant d’accéder aux failles, Pierre Renau attire l’attention des marcheurs sur le magnifique affleurement de «molasse» présent sur le parking de l’église : cela lui permet de nous faire un utile rappel de quelques notions de géologie.


La molasse est une roche sédimentaire faite de sables compressés et agglomérés par des « ciments calcaires » aussi appelé « grès friable, en particulier le grès postérieur aux plissements principaux  du lieu considéré » (Larousse encyclopédique).


Photo de molasse trouvée sur le net :exemple de molasse 



« Nous sommes au cœur des Alpes », nous dit Pierre R., « au cœur de l’histoire géologique des Alpes », et le voilà, carte géologique, tableau portatif et feutres à la main, nous situant géologiquement la butte de St Sylvestre qui fait partie de ce soulèvement de molasse lequel va de Marcellaz à Chainaz les Frasses, Epersy, en dominant la dépression de l’Albanais.

 

Et nous rappelant, feutres à la main,  le schéma des Alpes occidentales :


Trois paysages, trois altitudes, trois types de lithogenèse (roches) :


1/ Avant Pays savoyard, plus ou moins 300 m, Molasse

2/ Préalpes, jusqu’à 2000 m environ, Calcaire

3/ Alpes, jusqu’à 4810m, Roches cristallines

 

 

N’oublions pas les trois « virgules » ponctuant, du Nord au Sud,  nos paysages des Alpes du Nord, les trois Lacs : Léman, Annecy, Le Bourget.

Nous avons aussi, toujours du Nord au Sud, les quatre cluses qui permettent de pénétrer entre les massifs : la cluse de l’Arve, la cluse d’Annecy avec son lac, la cluse de Chambéry et, un peu plus au Sud, la cluse de l’Isère (Grenoble).


Les massifs des Préalpes, séparés par ces cluses, sont du Nord au Sud :

 

Le Haut Chablais et Le Haut Giffre, Les Bornes, Les Bauges, La Chartreuse, Le Vercors.

 

01 les alpes du NORD 

Coup d'oeil sur une des virgules, le "petit lac" du lac d'Annecy, photographié depuis le Roc de Chère :

IMGP0093 [1024x768] bis

 

la suite bientôt, mais pour vous faire regretter de ne pas y être allé, regardez !

Impressionnant non ?

 

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à suivre.......

 

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L'orchis à odeur de bouc

Publié le par Entre Semnoz et Chéran


Elle n’a pas été citée par Denis Jordan lors de sa conférence mais nous avons eu la chance de la  découvrir dans nos déambulations sur les chemins de Gruffy, sur un de ces talus de prairies naturelles, où se plaisent force orchidées. Parmi les Cephalantheras et les Gymnadenias, se «cache» une orchidée rare. Elle est localisée, inféodée à ces milieux secs menacés, ce qui rend cette espèce vulnérable :

 

himantogl hircinum 1

C’est l’orchis à odeur de bouc, Himantoglossum hircinum (L.) Spreng. 

 

himantogl hircinum 3

 

En fait, elle a du mal à se cacher car elle est haute de 30 à 90 cm voire 110 cm ! Son inflorescence mesure de 10 à 40 cm. Le lobe médian du labelle de sa fleur mesure de 3 à 8 cm, il est étroit et rubané, torsadé, d’abord blanc maculé de pourpre, il devient vert à l’extrémité, une merveille !!!


himantogl hircinum 2

 

 

L’Orchis à odeur de bouc a une cousine qui vit normalement plus au sud, dans les garrigues et les pelouses maigres de la zone méditerranéenne. Mais la cousine, très rare, veut voir du pays et remonte vers le nord depuis quelques années.

 

Himantoglossum robertianum 1

Nous l’avons aperçue sur les bords du lac du Bourget sur un talus ensoleillé.

 

Il s’agit de Barlia robertiana ou actuellement Himantoglossum robertianum (Loisel.) P. Delforg. 

 

Himantoglossum robertianum 3

 

Elle est plus petite et si la première a vraiment une odeur de bouc quand on la renifle de très prés, la cousine du Sud sent l’iris. Elle mesure de 20 à 50 cm, l’inflorescence mesure de 6 à 20 cm, le labelle trilobé allongé, rose lavé de vert ne dépasse pas 3 cm.

 

Himantoglossum robertianum 2

 

Cherchez-les, admirez-les mais surtout ne les ramassez pas et n’essayez pas de les planter dans votre jardin, elles mourraient !!

 

                                                                               Christianne

Photos de Nicole, Jacques et Christianne


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