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les TOURBIERES

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Après un long repos estival, nous voilà de retour!

Notre prochain article vous parlera des tourbières que nous avons "explorées" fin juin, avec un spécialiste passionant, Maurice Pantaloni.

Jean a étudié la question de près.

De belles photos  de Nicole, Andrée et Jacques vous attendent également.

A bientôt

christianne

Publié dans Généralités

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Dans les prairies de Gruffy (74)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

21 juin 2010, c’est l’été aujourd’hui ! Enfin ?

Parcourrons les sentiers de Gruffy. Nos photographes, Nicole, Mireille et Jacques sont prêts

Dans les prairies, sur le bord des chemins, une végétation spontanée, liée à la nature du sol, s’épanouit librement. Les « botanistes » en herbe que nous sommes s’émerveillent à chaque pas de leurs découvertes. Trouver le nom et la famille de chaque brindille, voilà l’objectif.


Là où paissent nos belles vaches savoyardes, une sélection se fait naturellement, les vaches consomment les herbes qu’elles aiment et délaissent les autres : orties, rumex et bouton d’or voisinent aves les plantes à stolons ou à rosettes. Nous rencontrons insectes et papillons pleins de charmes et de couleurs et un rien coquins…..


Joanny nous a tout expliqué, les centaurées n’ont plus de secret pour nous ! Ces secrets vous seront révélés dans une prochaine fiche technique

Après avoir exploré le Brame, nous voilà sur les sentiers des Farrires.



 

Le pique-nique se fait au clos Guévin, ce n’est que le début de l’été, et la flore Helvétique de Jean nous révèle quelques mystères.


Le chemin des écoliers cachent encore quelques jolies fleurs.

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Retour vers la combe des Choseaux que nos amies les vaches ont tondue avec allégresse.

Et voilà, nous n’avons pas vu passer le temps en si bonne compagnie. Si voulez voir le résultat de notre «quête», ouvrez l’album photo "les environs de Gruffy".


                                                                                                                             Christianne

Publié dans Sorties

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La fleur de Tan

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Comme son nom ne l'indique pas, ce n'est pas une fleur !!


Fuligo septica

 

Rencontrée sur le sentier des Farrires, à Gruffy (74)

 

 

Il s'agit d'un Myxomycète – Fuligo septica

 

Les Myxomycètes sont des organismes qui ont la forme d'une masse mucilagineuse et mobile au stade végétatif. Ils se fixent à leur substrat et se transforment en sporanges contenant des spores au stade reproductif, comme de vrais champignons. Strictement parlant, les Myxomycètes ne sont pas des champignons. Dans la classification des êtres vivants ils sont plus près des protozoaires que des mycètes, mais traditionnellement ils ont été étudiés par les mycologues.

 

Nom français :  Fleur de tan
Nom anglais   :  Scrambled-Egg Slime


Se présente sous la forme d'une masse irrégulière ou en forme de coussin, 5-20 cm d'étendue et 1-3 cm d'épaisseur.

Sa vie commence par une masse molle, glutineuse, jaune, mobile sur son support: c'est le plasmode, il constitue la phase végétative du champignon. Puis la fructification a lieu et le plasmode se transforme en un éthallium  ocre, jaune verdâtre, brunâtre ou brun violacé, renfermant la masse poudreuse, brune ou noirâtre, des spores, ainsi que des filaments (ou capillitium) blanchâtres et calcaires, le tout recouvert d'une fine pellicule croûteuse. 

Son nom, d'origine gauloise (tann), vient de son biotope préféré : l'écorce du chêne.


Habitat : Se rencontre en forêt sur les débris ligneux, les troncs morts en décomposition ou encore sur le sol, du printemps à l'automne. Commun


Comestibilité : Aucune indication sur sa comestibilité, cependant après l’avoir touché l'envie de le déguster diminue fortement; tout au plus pourrait-on se demander si ça ne pourrait pas servir de substitut à la moutarde!

                        

                                                                                             Joanny Cuillerat


 

 

 


Publié dans Flore

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Le plantain lancéolé

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Le plantain lancéolé, Plantago lanceolata, (plantaginacée) est très commun dans notre région, au bord des chemins, dans les champs ou dans les friches.

 

 

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Description

 

Haut 10-40 cm, plante vivace.

  • Grandes feuilles en rosette basale, dressées, étroitement lancéolées, atténuées en pétiole, glabrescentes, entières ou à dentes fines et espacées, à 3-(5-7) nervures parallèles.
  • Fleurs en épis serrés, ovoïdes ou brièvement cylindriques. Etamines saillantes.

 

Composants chimiques :

Aucubine

Catalpol,

glucosides dont la teneur est plus élevée dans les feuilles jeunes.

Coumarines

Tanins

flavonoïdes

Mucilage

 

Aucubine, catalpol et glucosides ont un pouvoir antibactérien

Coumarines, tanins et flavonoïdes ont un pouvoir anti-inflammatoire

Mucilage protège les muqueuses.

 

 

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Utilisation

Par voie externe, on peut l’employer pour calmer les piqures d’ortie ou d’insectes. Bien écraser les feuilles pour extraire le suc et en frotter  les parties qui démangent. En promenade, quand vous n’avez rien sous la main, pensez-y !

Sinon infusions, décoctions ou macérations peuvent être utilisées si on connaît les bonnes proportions, se renseigner avant de faire des préparations

 

Conseil :

Récolter les feuilles avant floraison. Si lors du séchage, les feuilles prennent une teinte noire, cela signifie que l’un des composants, l’aucubine, s’est décomposé, les jeter.

 

 

!ATTENTION! Certaines personnes peuvent avoir des réactions allergiques au plantain.

 

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Publié dans Fiches techniques

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L'ennemie publique n°1

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

la connaissez-vous?

 

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et comme ça?

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La Renouée du Japon -

 

La renouée du Japon (Reynoutria japonica, autrefois aussi nommée Polygonum cuspidatum ou encore Fallopia japonica) est une espèce de plante herbacée vivace de la famille des Polygonacées.

 

C’est une plante invasive originaire de l'Est de l'Asie, qui colonise surtout les bords de nos torrents, regardez le long du Fier, du Chéran, des Usses, de l’Arly, du Borne etc…

Elle pousse vite et n’est pas exigeante, le seul problème c’est qu’elle fait disparaître toutes les autres plantes, elle réduit donc la biodiversité. Elle est en tête de la  liste noire des espèces invasives.

 

Elle forme une touffe de tiges dressées, à croissance rapide, creuses et aux nœuds bien apparents, dont l'aspect rappelle celles de bambou. Vers leur extrémité, elles se ramifient et s'étalent ; leur taille maximale avoisine les 2 m. Ces tiges se développent à partir d'un rhizome vivace qui peut s'étendre énormément.

D'août à octobre la plante se couvre de fleurs. Les feuilles entières et opposées sont de grande taille, elles ont une forme ovale terminée en pointe et prennent une belle couleur dorée à l'automne avant de tomber.

 

Il faut lutter contre la Renouée du Japon !

Cette plante se trouvant fréquemment à proximité des cours d'eau, il est impératif de trouver des alternatives aux procédés basés sur l'emploi de pesticides, ces derniers s'étant révélés  en outre, très peu efficaces.

Les chercheurs ont choisi de mettre au point des procédés qui perturbent  continuellement les renouées du Japon vis à vis de la constitution de ses réserves alimentaires dues à la photosynthèse et à l'absorption racinaire. Ces méthodes ont donc pour but de priver les renouées du rayonnement solaire et de leur opposer une concurrence forte vis à vis des nutriments disponibles dans le sol.

 

Voir

sur Internet les Extrais de l'intervention de l'association ECHEL aux Journées Techniques Nationales "Renouées" Actes JTNR (ECHEL 2003), pages 47-49 

 

ou www.frapna.org/ressources-renouées/

 

Articles de debut Juin Dauphiné libéré et Essor Savoyard

 

                                                                                                            Le groupe Nature

Publié dans Flore

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L'arbre aux mouchoirs

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

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En Mai, ne manquez pas d'aller admirer à Annecy, à gauche de l’entrée principale du Palais de Justice, l'arbre aux mouchoirs.                                                                                

En effet, à l’angle de la rue Sommeiller et de la rue Guillaume Fichet, vous pourrez  découvrir cet “arbre aux mouchoirs“, au moment de sa floraison.                                                          

Cet arbre nommé “ Davidia involucra", de la famille des Nyssacées, doit son nom au missionnaire naturaliste français, Jean Pierre Armand David (1826 -1900).                        

Introduit en Europe vers 1897, le “ Gong tong“ ainsi nommé par les Chinois, vit environ cent ans. Il fleurit au bout d’une dizaine d’années et porte de très longues et larges bractées blanches. Ces spectaculaires involucres, sont à l’origine d’autres surnoms pittoresques, arbre aux pochettes, aux colombes, aux fantômes et pour les Anglophones “Dove tree, Handkerchief tree ou Ghost tree.                                                                                                                                          

Le fruit est une drupe comestible qui se consomme blette.                                                                                

Cet arbre est endémique au sud-ouest de la Chine, dans les forêts de feuillus entre 1500 et 2000 m d’altitude. Il est maintenant protégé car il est en voie de disparition.

 

 

Arbre aux mouchoirs Avril 2011

                                                                                                      Joanny 

 


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Le retour des grands prédateurs, épisode II

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

 

 

 

LE RETOUR DES GRANDS PREDATEURS

Conférence du MHNR le 25.03 .2010 par

B. BACHASSON, professeur au Lycée Agricole de Poisy.

 

Le LOUP :

Il chasse à courre ! Les loups italiens (20-30kg) sont de taille modeste par rapport aux loups du Nord : leur robe a des rayures noires (voir l’individu au Musée de Gruffy).

Sa trace est droite (contrairement au chien qui zigzague) et la meute marche dans les pas du précédent : à la queue leu leu ! L’empreinte du pas est de 90 à 130cm de long, alors que la patte laisse une trace assez ronde de 7-11cm. Mais  la seule confirmation sûre de la présence du loup ne peut se faire que par l’analyse ADN : par prélèvements sur les cadavres (victimes), poils et urine, crottes qui contiennent poils et os broyés et cellules épithéliales. Ces  analyses se font dans le laboratoire de la police scientifique de Grenoble : ainsi, tous les loups en France sont génotypés (alors qu’en Italie, les loups de parcs ne sont même pas munis de puces).

Les caractéristiques du loup sont multiples : il est discret, craintif, intelligent ; très résistant au jeûne, adaptable et, par-dessus tout, très mobile : il lui faut un territoire de 15000 hectares qu’il parcourt sans cesse.

Il est très organisé et hiér archisé dans la meute de 4/5 (max. 9) loups : 1 mâle et 1 femelle dominants : les autres femelles sont en latence et les jeunes mâles entreprenants sont exclus. Les loups solitaires sont ceux qui ne sont pas acceptés par la meute non seulement pour des problèmes de dominance mais aussi par incompatibilité caractérielle- apparemment le loup a une « caboche » ! Il mange de tout, est omnivore.


Si en 1992, les loups ont été vus dans les forêts et pâturages de haute altitude, après 2000, ils sont descendus plus bas. La caractéristique fondamentale du loup est son ubiquité et sa trajectoire (loups italiens) le pousse de Belledonne vers le Jura, et du Vercors dans le Massif central (2 loups sur l’Aubrac en 2000) : il traverse même les autoroutes et se fait ainsi écraser. Dans les Pyrénées on signale la présence de 4 individus venus d’Italie. En 2009, grâce à l’ADN, on a dénombré 180 loups en France entière –il peut très bien vivre en plaine.

L’attaque d’ovins est un signe –non suffisant- de la présence du loup.

Pour un potentiel de 25%, l’accroissement de la population de loups est en fait  de 7,5% an et on dénombre 26 zones de présence permanente (ZPP), soit 19 meutes dont 12 ont été reproductrices en 2008.

 

 

Quel est son rôle dans l’écosystème ?

super prédateur : in ne supporte pas de chien errant sur son territoire

sélectionneur/ éradicateur efficace, il chasse à courre et sa présence fait des animaux plus sains

indicateur de richesse faunistique, par exemple, durant la 2° Guerre Mondiale il n’y avait plus d’ongulés, il n’y avait plus de loups aussi.

 

La problématique actuelle du loup :

en 2004, la 1° louve dans les Glières a posé un problème grave car les éleveurs avaient des petits troupeaux d’ovins, et donc moins capables de se protéger de ses attaques. Selon les études faites, pour 8 millions (8.000.000) d’ovins, 5.00.000 sont perdus (toutes causes confondues). Si 200 à 300 ovins/an sont indemnisés « loup », il reste la question des dégâts collatéraux : quid

des dérochements  (animaux qui se précipitent du haut des rocher ?

des avortements spontanés ?

de la tension nerveuse des animaux, qui croissent moins bien ?

 

En Haute Savoie, 15 éleveurs sont concernés et en particulier au Col de la Buffaz, où une louve pleine a été abattue après des ravages (il reste le problème du remplacement du gardien qui n’est pas  revenu). (Au passage, il est bon de noter l’incidence négative du surpâturage du mouton, bon débroussailleur, il entraîne la diminution de la flore et de la faune et de la superficie forestière, la main de l’homme y contribue aussi !)

L’utilisation du Patou, dont l’efficacité est renforcée par la clôture, limite le nombre des pertes, non celle des attaques (effets collatéraux restent..). Le Patou entraîne aussi des frictions avec les randonneurs qui devraient faire un détour pour éviter les troupeaux- est-ce toujours possible ?

Il reste le comportement imprévisible des louvards – jeunes loups inexpérimentés...

Ainsi le territoire Glières-Aravis-Bargy voit la présence de 5 à 6 loups et Champ Laitier est devenu en 2006 une ZPP, où en 2008 une meute de 1 mâle, 1 femelle et 2-3 jeunes est installée.

Le loup n’aime pas les reliefs rocheux escarpés (zone de fuite pour les ongulés).

Après que le loup a mangé, surviennent le renard, d’autres petits préd ateurs, enfin le gypaète  barbu, casseur d’os

 

A la fin, il ne reste plus sur place que les poils (et crottes) de la victime.

1 loup =

50 proies =

1000 ongulés.

 

En résumé, le loup limite les effectifs des ongulés,

                                les disperse sur tout son territoire

                                élimine les chiens errants

Mais sa présence perturbe grandement la pâture des ovins, ressource économique, elle-même sous la pression des importations de viande ovine (carcasses congelées de N.Zélande).

 

La grande question : trouver un équilibre avec les chasseurs et les éleveurs ?

 Pour 1 loup tué en pays de Gex (probablement un loup chassé par la meute) ,3 ou 4 loups ont été tirés, sur le 7/8 loups, au départ. Entre le braconnage, et les plans de chasse (200, puis 1000, éventuellement 2000 ?) il n’y a pas de risque de prolifération du loup.

Si le loup résiste aux conditions climatiques, résistera-t-il au plus grand des prédateurs, l’homme ?

Le loup fait partie d’une chaîne alimentaire qui se termine avec lui. Le plus gros risque pour lui et les autres animaux reste l’empoisonnement.

 En Slovaquie (1 loup = 10 cerfs) il existe des plans de chasse et du tir légal := 6 loups /an

 

A la fin de la conférence, 2 tableaux projetés, résument fort bien les avantages et les inconvénients de la présence du loup. Certains auditeurs, tout en reconnaissant l’effort d’impartialité et d’une présentation aussi complète que possible de tous les aspects de la question, ne semblent guère convaincus et restent hostiles à la présence du loup , dont ils ne voient guère l’intérêt même touristique puisqu’il est très difficile de le voir, de l’approcher......

Publié dans Faune

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Orchis militaris ou simia, comment les reconnaître ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Rappel définitions Orchidées:

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En général, ce sont les lobes du labelle qui permettent de différencier les deux espèces :                      

Lobes étroits et arqués, séparés par une pointe plus ou moins longue pour simia.                          

Lobes larges très écartés, séparés par une petite dent pour militaris.                           

Attention ! Ces caractéristiques ne sont pas toujours évidentes. Le critère le plus fiable, se situe au niveau du sens de progression de la floraison de l’épi. 

Les fleurs du bas s’ouvrent en premier chez militaris (la floraison “monte“)  Les fleurs du haut s’ouvrent en premier chez simia (la floraison “descend“)

Le truc pour s’en rappeler :

Le militaire monte à l’assaut“                                                                                  

“Le singe descend de l’arbre“

Joanny 

 orchis simia

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Le retour des grands prédateurs, episode 1

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Conférence du MHNR le 25.03 .2010 par

B. BACHASSON, professeur au Lycée Agricole de Poisy.

 

Depuis sa 1° apparition dans le Mercantour en 1992, le LOUP a fait coulé beaucoup d’encre et de salive – voire d’argent- dans une controverse qui n’a pas encore trouvé une issue apaisée.

Chasseur, membre de la FRAPNA, B.Bachasson veut prendre en compte  tous les aspects de cette nouvelle situation, sans a priori passionnel et partial, tout en s’entourant de références des professionnels (Office de la Chasse, laboratoire de Gières (38), etc...). Sa conférence largement illustrée de photos de loups (surtout italiens), de paysages, tableaux et graphiques pose la question d’une cohabitation, d’un modus –vivendi entre les 3 grands prédateurs  -OURS, LYNX, LOUP  - et l’homme. Avant d’entrer dans le vif du sujet de la conférence, le conférencier met en garde le très jeune auditoire contre les idées fausses véhiculées par les contes, films, peluches : de l’ours ou du loup, c’est l’ours qui est de loin le plus dangereux  pour l’homme, et non le loup qui n’a jamais fait du mal aux grands-mères  et au Chaperon Rouge (ndr : voir l’interprétation des contes par Bruno Bettelheim) ;

 

L’ OURS :

Roi des forêts (250kg contre les 25kg  du loup !) il a disparu de nos régions savoyardes à la fin du 19éme siècle, au dessus de Duingt. En 1900, il y avait encore 150 ours dans les Pyrénées et lors des premiers Tours de France chaque coureur se voyait remettre une plaquette sur la conduite à tenir en cas de présence inopinée d’un ours. Mais les chasseurs et surtout le poison  (dont les expériences grandeur nature avaient eu lieu durant la 1ere Guerre Mondiale) eurent raison de ces derniers représentants de l’ours pyrénéen, côté français.

En 2006, suite au renforcement des ours pyrénéens avec des ours slovènes, 5 individus subsistaient dans les Pyrénées tant bien que mal. Il leur faut 200 moutons/an pour survivre. En revanche, il y a encore 5000 ours en Roumanie, où la chasse à l’ours est autorisée.

Le grand danger est la situation accidentelle où l’ours(e) n’a pas vu/senti venir l’homme : l’ourse protège toujours ses petits, et c’est là le grand danger pour le promeneur.

 

 

Le LYNX :

Le 2éme prédateur (15 à 20Kg) est très discret, à la démarche exceptionnelle : pas de bruit, comme s’il flottait au dessus du sol : il faudrait revoir l’expression à pas de loup, plutôt dire à pas de lynx ! Contrairement au chat sauvage, le lynx a une queue très courte. Il chasse à l’approche et peut s’attaquer à plus gros que lui, et s’il évite le contact avec l’humain, il peut circuler dans les communautés urbaines.

Il existe 150-200 individus en France : Jura franco-suisse, 20-30 individus dans l’Ain, le Vercors, les Alpes du sud ; mais il y en a peu à l’ouest de Rhône Saône.

Il a besoin d’un grand territoire et donc sa densité en est limitée : théoriquement 300 individus au total serait possible dans toute la France, car il s’adonne à l’autorégulation de l’espèce.

à suivre.....

Prochain épisode : le loup

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Origine des noms : Véronique et scrophulaire

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

 

Je viens de trouver la réponse à une question lancinante en ces temps de véroniques (pas qu'elles dans cette famille!) dans Alain Creton, Fleurs de nos montagnes, édition Découverte Séquoia :

 

p.65:..".nom étrange construit à partir du latin scrofa/ la truie." Celles-ci atteintes de "tumeurs ganglionnaires - nommées scrophules ou écrouelles"- étaient soignées avec une" petite plante tarabiscotée" qu'on appela la scrophulaire. Ce nom fut retenu pour nommer le genre dont elle dépendait scrofularia. Puis le nom du genre fut choisi pour nommer cette famille de scrophulariacées. "Etrange destin pour une tumeur!"

 

Quant à "véronique" (veronicon : la vraie image), ce nom vient de la Sainte qui essuya le visage de Jésus portant sa croix, son voile en garda la trace :

c.f. les quatre pétales de la fleur : le supérieur un peu plus grand, l'inférieur un peu plus petit que les deux latéraux, les deux anthères (des étamines) représentant les yeux….. voici la représentation d'un visage ...

 

Et on dira que les botanistes s'amusent comme des petits fous!!!!

Jean

Publié dans Vocabulaire

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