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flore

L'enigme des Hortensias

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

Des envahisseurs qui ont su se faire aimer


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Ils apprécient le climat tempéré, le soleil entrecoupé d’ondées bienfaitrices et le sol riche en alumine qui leurs donne cette belle couleur bleu en Bretagne.


Dans nos régions, les sols calcaires leur octroient des roses pâles ou des roses indiens.

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Mais le charme de l’hortensia ne s’arrête pas à la fin de l’été. C’est en automne que les teintes de l’hortensia se transforment en nuance d’une subtilité inégalée dans la nature.  Vert de gris, blanc piqué de carmin, vert tendre bordé de pourpre…

 

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Pourtant ils arrivent de l’autre bout du monde ces Hortensia que l’on se doit de nommer HYDRANGEA, pour être botaniquement correct. Mais les Français (comme les allemands et les Néerlandais) utilisent Hortensia pour nommer l’Hydrangea macrophylla, en souvenir de son « inventeur », Philibert COMMERSON, un intrépide explorateur botaniste français, né à Chatillon sur Challarrone.

Celui-ci l’identifie  en 1771 pour la première fois sur l’île Bourbon (aujourd’hui île de la Réunion).


herbier

 

                                        Herbier de Ph. COMMERSON

 

Il le baptise Peautia coelestina en l’honneur de Nicole-Reine Le Paute, son amie astronome. L’ayant retrouvé sur l’île de France (île Maurice), il lui donne pour nom Hortensia.

Est-ce parce qu’il l’a trouvé dans des jardins (hortus en latin) où des missionnaires l’avaient acclimaté à leur retour de Chine, ou en hommage à une mystérieuse Hortense ?

Peut-être Hortense Barré, sa maîtresse qui l’avait accompagné dans un voyage autour du monde, entre 1766 et 1769, déguisée en homme, lors de ce qui sera connu plus tard comme l’expédition de  Bougainville.


Nul ne sait. Cependant, le botaniste est tombé sous le charme de la fleur, des jardins et des dames.

 

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L’Hortensia serait  donc originaire d’Asie  -des estampes chinoises du XVII e siècle nous le montrent-    il fait partie de la famille des Hydrangéacées.


Il a des formes arbustives.

 

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Les botanistes l’ont implanté en Europe, en Angleterre, aux Pays-Bas… mais il nous est arrivé d’Asie (on le trouve du Népal à la Corée et aux îles d'Indonésie).

Le nom Hydrangea trouve son origine dans le Grec ancien. Ce nom comprend deux parties ‘hydro’ qui signifie ‘eau’ et ‘angeion’ qui signifie ‘tonneau’ ou ‘jarre’ en raison de la forme de cupule du fruit apparaissant après la floraison.

 

En fait, il existe 35 espèces d'Hydrangea, originaires d'Amérique du Nord, d'Asie orientale et de Chine. L'Hydrangea  était présent à l'ère tertiaire et vivait des les forêts tempérées de l'Hémisphère Nord.

Il est difficile de donner le chiffre (très important) du nombre des variétés, car chaque jour voit apparaître de nouveaux cultivars.

Un des derniers-nés s’appelle Vanille-fraise !

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Les hydrangées ont, pour la plupart, des feuilles caduques mais quelques-unes ont un feuillage persistant. Les fleurs fertiles ont de 4 à 5 pétales. La couleur de l'Hortensia depend du pH du sol. Avec un pH inférieur à 5,5, les fleurs prennent une couleur bleue.

 

 

Mais avez-vous « regardé » la fleur attentivement ??

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  Selon la variété de l'hydrangea (hortensia) les fleurs peuvent être stériles ou sexuées.
Les pièces florales les plus visibles sont les bractées que l'on trouve souvent par 4. Au centre, les pétales forment une petite sphère qui va essayer de s'ouvrir et découvrir les organes sexués de la plante.

Alors ca va
Les fleurs aux sépales développés sont stériles, mais une inflorescence peut comporter les deux types de fleurs.


Voilà encore un mystère de l'hortensia, la fleur qu’on croyait fleur n’est pas une fleur ! La fleur de l’hortensia est toute petite et l’on n’y prend même pas garde. Ce sont les bractées qui se révèlent magiciennes de la couleur !

Si vous voulez encore vous faire plaisir et admirez les belles couleurs, des "bractées"  des hydrangeas, regardez notre album photos : HORTENSIAS.

                                                                                     

                                                                                                                                           Christianne

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Les fleurs d'Automne

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

(J'espère que ça ira mieux maintenant!!!)

Non les fleurs ne poussent pas qu'au printemps!

Chaque saison a sa richesse, en forme et en couleur. Certes les fleurs d'automne sont plus modestes et moins "tappe à l'oeil", mais elles sont là pour nous.

regardez  l'album photos : "Fleurs d'automne" , donnez moi votre avis (dans commentaires) et corrigez mes erreurs d'identification.

A bientôt

Une des plus belles, mais c'est une envahissante!

Balsamine de l'Hymalaya fleur

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Invasion des Renouées

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Nous vous avons présenté il y a quelques semaines, la Renouée du Japon, Reynoutria japonica, dont les feuilles sont petites (moins de 20 cm) d'aspect arrondi brusquement terminées par une pointe (cuspidée) et à base plate avec des coins (cunéiforme).

 

Voici sa cousine, La Renouée de Sakhaline


       Reynoutria sachalinensis


Les feuilles sont  "grandes", de 20 à 30 cm, parfois plus, en forme de fer de lance (lancéolée) et à base en coeur très marquée (cordée).

reynoutria--fallopia--sachalinensis-04.JPG


renouée de Sakhaline feuilles en coeur


 

renouée de Sakhaline fleur

Les Renouées appartiennent à la famille des Polygonacées de même que l'Oseille, le Sarrasin et la Rhubarbe. Plusieurs Polygonacées sont déjà des espèces très envahissantes.  C'est le cas par exemple de certaines oseilles (ou Rumex) vis-à-vis des prairies fertilisées.

renouée de Sakhaline

  Pour plus de renseignements, consulter les sites en lien avec le notre en particulier celui  de la FRAPNA  

  à suivre.......

 

 

 

 

 



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La fleur de Tan

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Comme son nom ne l'indique pas, ce n'est pas une fleur !!


Fuligo septica

 

Rencontrée sur le sentier des Farrires, à Gruffy (74)

 

 

Il s'agit d'un Myxomycète – Fuligo septica

 

Les Myxomycètes sont des organismes qui ont la forme d'une masse mucilagineuse et mobile au stade végétatif. Ils se fixent à leur substrat et se transforment en sporanges contenant des spores au stade reproductif, comme de vrais champignons. Strictement parlant, les Myxomycètes ne sont pas des champignons. Dans la classification des êtres vivants ils sont plus près des protozoaires que des mycètes, mais traditionnellement ils ont été étudiés par les mycologues.

 

Nom français :  Fleur de tan
Nom anglais   :  Scrambled-Egg Slime


Se présente sous la forme d'une masse irrégulière ou en forme de coussin, 5-20 cm d'étendue et 1-3 cm d'épaisseur.

Sa vie commence par une masse molle, glutineuse, jaune, mobile sur son support: c'est le plasmode, il constitue la phase végétative du champignon. Puis la fructification a lieu et le plasmode se transforme en un éthallium  ocre, jaune verdâtre, brunâtre ou brun violacé, renfermant la masse poudreuse, brune ou noirâtre, des spores, ainsi que des filaments (ou capillitium) blanchâtres et calcaires, le tout recouvert d'une fine pellicule croûteuse. 

Son nom, d'origine gauloise (tann), vient de son biotope préféré : l'écorce du chêne.


Habitat : Se rencontre en forêt sur les débris ligneux, les troncs morts en décomposition ou encore sur le sol, du printemps à l'automne. Commun


Comestibilité : Aucune indication sur sa comestibilité, cependant après l’avoir touché l'envie de le déguster diminue fortement; tout au plus pourrait-on se demander si ça ne pourrait pas servir de substitut à la moutarde!

                        

                                                                                             Joanny Cuillerat


 

 

 


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L'ennemie publique n°1

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

la connaissez-vous?

 

Renouee-du-Japon-1.JPG

 

et comme ça?

Renouee-du-Japon-2.JPG

 

La Renouée du Japon -

 

La renouée du Japon (Reynoutria japonica, autrefois aussi nommée Polygonum cuspidatum ou encore Fallopia japonica) est une espèce de plante herbacée vivace de la famille des Polygonacées.

 

C’est une plante invasive originaire de l'Est de l'Asie, qui colonise surtout les bords de nos torrents, regardez le long du Fier, du Chéran, des Usses, de l’Arly, du Borne etc…

Elle pousse vite et n’est pas exigeante, le seul problème c’est qu’elle fait disparaître toutes les autres plantes, elle réduit donc la biodiversité. Elle est en tête de la  liste noire des espèces invasives.

 

Elle forme une touffe de tiges dressées, à croissance rapide, creuses et aux nœuds bien apparents, dont l'aspect rappelle celles de bambou. Vers leur extrémité, elles se ramifient et s'étalent ; leur taille maximale avoisine les 2 m. Ces tiges se développent à partir d'un rhizome vivace qui peut s'étendre énormément.

D'août à octobre la plante se couvre de fleurs. Les feuilles entières et opposées sont de grande taille, elles ont une forme ovale terminée en pointe et prennent une belle couleur dorée à l'automne avant de tomber.

 

Il faut lutter contre la Renouée du Japon !

Cette plante se trouvant fréquemment à proximité des cours d'eau, il est impératif de trouver des alternatives aux procédés basés sur l'emploi de pesticides, ces derniers s'étant révélés  en outre, très peu efficaces.

Les chercheurs ont choisi de mettre au point des procédés qui perturbent  continuellement les renouées du Japon vis à vis de la constitution de ses réserves alimentaires dues à la photosynthèse et à l'absorption racinaire. Ces méthodes ont donc pour but de priver les renouées du rayonnement solaire et de leur opposer une concurrence forte vis à vis des nutriments disponibles dans le sol.

 

Voir

sur Internet les Extrais de l'intervention de l'association ECHEL aux Journées Techniques Nationales "Renouées" Actes JTNR (ECHEL 2003), pages 47-49 

 

ou www.frapna.org/ressources-renouées/

 

Articles de debut Juin Dauphiné libéré et Essor Savoyard

 

                                                                                                            Le groupe Nature

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L'arbre aux mouchoirs

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

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En Mai, ne manquez pas d'aller admirer à Annecy, à gauche de l’entrée principale du Palais de Justice, l'arbre aux mouchoirs.                                                                                

En effet, à l’angle de la rue Sommeiller et de la rue Guillaume Fichet, vous pourrez  découvrir cet “arbre aux mouchoirs“, au moment de sa floraison.                                                          

Cet arbre nommé “ Davidia involucra", de la famille des Nyssacées, doit son nom au missionnaire naturaliste français, Jean Pierre Armand David (1826 -1900).                        

Introduit en Europe vers 1897, le “ Gong tong“ ainsi nommé par les Chinois, vit environ cent ans. Il fleurit au bout d’une dizaine d’années et porte de très longues et larges bractées blanches. Ces spectaculaires involucres, sont à l’origine d’autres surnoms pittoresques, arbre aux pochettes, aux colombes, aux fantômes et pour les Anglophones “Dove tree, Handkerchief tree ou Ghost tree.                                                                                                                                          

Le fruit est une drupe comestible qui se consomme blette.                                                                                

Cet arbre est endémique au sud-ouest de la Chine, dans les forêts de feuillus entre 1500 et 2000 m d’altitude. Il est maintenant protégé car il est en voie de disparition.

 

 

Arbre aux mouchoirs Avril 2011

                                                                                                      Joanny 

 


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Orchis militaris ou simia, comment les reconnaître ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

Rappel définitions Orchidées:

schema-orchidees.jpg


En général, ce sont les lobes du labelle qui permettent de différencier les deux espèces :                      

Lobes étroits et arqués, séparés par une pointe plus ou moins longue pour simia.                          

Lobes larges très écartés, séparés par une petite dent pour militaris.                           

Attention ! Ces caractéristiques ne sont pas toujours évidentes. Le critère le plus fiable, se situe au niveau du sens de progression de la floraison de l’épi. 

Les fleurs du bas s’ouvrent en premier chez militaris (la floraison “monte“)  Les fleurs du haut s’ouvrent en premier chez simia (la floraison “descend“)

Le truc pour s’en rappeler :

Le militaire monte à l’assaut“                                                                                  

“Le singe descend de l’arbre“

Joanny 

 orchis simia

10-orchis-militaire.JPG

 

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Voilà le printemps

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

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