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fiches techniques

Primulacées.

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Primulacées

 

  • Plantes terrestres, herbacées, pentamères *
  • Etamines libres, soudées à l’intérieur du tube
  • Fleurs régulières ou peu asymétriques
  • Ovaires supères
  • Feuilles (F.) basales et/ou caulinaires
  • Fruits en capsules
  • Floraison de Mars à Août
  • Milieu collinéen à alpin (nival)

 

Pour les spécialistes, voici la formule florale

Primulacées.

Primulacées.

* Pour les néophytes, tout va par 5 : 5 lobes, 5 sépales, 5 étamines, 5  carpelles 1

1-Le carpelle comprend une partie basilaire, l’ovaire contenant un ou plusieurs ovules, une partie médiane, le style, et une partie terminale, le stigmate. Un pistil comprend un ou plusieurs carpelles.

 

 

PRIMULACEES : les genres

Les primulacées comprennent huit genres que vous pouvez retrouver dans les articles de juillet et août 2014 et qui sont illustrés de quelques photos de nos botanistes. Certaines seront peut-être empruntées à Internet.

Primula, Androsace,  Lysimachia *

Soldanella,  Cyclamen

Hottonia, Samolus, Cortusia

Publié dans Fiches techniques

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Le gratin de cardon

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

En faisant mes courses au marché, j'ai vu que les cardons apparaissent sur les étals des maraichers. Ce légume, autrefois très localisé aux Savoie et au Genevois et à la période de Noël, devient très courant, tant mieux ??   

J'ai retrouvé cet article de 2013, je vous le livre tel quel, j’espère que vous aurez plaisir à le relire.

Quand j’étais enfant, ma mère préparait tous les ans pour Noël un merveilleux gratin de cardon. J’éspère avoir la chance cette année de déguster à nouveau ce met particulier et peu courant.

Chaque fois, mes souvenirs d’enfance reviennent au galop. Je revois ma mère choisissant au marché, ce légume emballé dans un papier journal, peu engageant, encombrant, voir piquant. Ma mère passant une matinée à le « trier », puis la longue cuisson avec un os à moelle demandé au boucher. Une jolie sauce brune nappait le légume quand le gratin arrivait, fumant, sur la table. Je me demandais toujours comment un truc aussi moche, piquant et raide pouvait devenir si tendre, légérement amer  et délicieux !

 

cardon 0

 

 

 

Je n’avais pas encore attrapé le virus de la botanique et n’avais pas de respect pour les végétaux. Maintenant c’est différent et j’ai cherché pour vous, sur internet, d’où vient ce légume que certaines régions de France ne consomment pas du tout et ne connaissent même pas.

 

 

 

 

Cynara cardunculus, aussi appelé Carde, Cardon, Cardonette ou Chardon d'Espagne, est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Astéracées, cultivée comme plante potagère pour ses «côtes» charnues (pétiole et nervure principale développée des feuilles) consommées comme légume.

cardon 1

 

C'est une plante bisannuelle, vivace par ses rejets, qui se développe d'abord en rosette, puis émet une tige principale épaisse et rameuse qui peut atteindre deux mètres de haut.

 

Dans la Nature,

 

Les feuilles très grandes, longues, profondément divisées en lobes aigus, de couleur gris argenté, sont longuement pétiolées. Le pétiole qui se prolonge en nervure principale est large et charnu, et constitue la partie comestible des côtes de cardons (on récolte le pétiole des grandes feuilles extérieures).

cardon 6feuilles

 

Les fleurs, bleu violacé, sont réunies en capitules qui apparaissent à partir de la deuxième année. Ces capitules, entourés d'un involucre de bractées pointues, mais plus petits que ceux de l'artichaut, sont également comestibles.

 

cardon4

Les graines sont des akènes oblongs surmontés d'une aigrette plumeuse qui se séparent facilement.

 

Histoire

 

Le « Cardon », est originaire du Bassin Méditerranéen, son nom viendrait du latin cardo -onis, chardon. Très proche parent de l'artichaut, ils auraient un seul et même ancêtre, le chardon sauvage. Apparemment l’artichaut a mieux réussi sa carrière dans les primeurs  !!

 

La flora Helvetica, décrit Cynara cardunculus, Cardon, Artichaut

et ses deux sous-espèces C. cardunculus L., sens stricte le cardon  et C.c. sous espèce scolymus (L.) Berger, l’artichaut.

 

Connu depuis des siècles, il était cultivé et cuisiné par les Romains et les Grecs qui l’appelaient lactos.

Le cardon était également très consommé au Moyen-âge. Il figurait parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis. Dans ce texte, Charlemagne édictait la liste d'une centaine de plantes, arbres, arbustes, simples ou herbes dont la culture était ordonnée dans les jardins royaux.

cardon 3

 

 

 

Mais de nos jours, c'est un légume de faible importance économique.  Il fait, malheureusement, partie des légumes un peu oubliés, sauf dans la région Lyonnaise, en Savoie et en Suisse dans le canton de Genève, seule région de Suisse à le cultiver. En effet, Le cardon épineux argenté (variété de Plainpalais) a obtenu une AOC le 7 octobre 2003. Ce sont les réfugiés Hugonnots qui, au XVIe siècle, l’ont apporté aux Genevois, dans leurs bagages. On en cultive aussi en Espagne, en Italie et en Afrique du Nord.

 

cardon bouton 5

 

Le gratin de cardon reste un plat régional et réservé à la période de Noël mais en « feuilletant » Internet, j’ai découvert de nombreux sites qui le re-connaissent et proposent de nombreuses recettes, au jus, à la grecque, au gratin, au curry, à la sauce blanche, à la crème, à l’ail, en omelette, au beurre…. Redeviendrait-il  "à la mode" ??

 

Alors si vous ne le connaissez-pas, découvrez-le ! C'est un aliment très peu calorique (13 calories/100 g), riche en éléments minéraux, potassium, calcium, très riche en fibres.

                                                                          Christianne

Merci à Internet à qui j'ai tout "emprunté" ou presque.

 

 

 

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Pourquoi les feuilles jaunissent-elles, en automne ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

15 magie de l'aquarelle
   C’est l’automne,

  Les jours sont plus courts et la température descend, surtout la nuit.   

  Pour mieux affronter les frimas,l'arbre doit se mettre au ralenti.

  Tout ce qui brûle de l'énergie est de fait sacrifié.

 

 

Le tronc, les branches et les racines bien isolés du froid par l'écorce et la terre ne consomment pratiquement pas d'énergie pour subsister. Les feuilles elles, en consomment en pure perte puisqu'elles ne résisteront pas au froid.

Les nuits plus fraîches depuis la fin de l'été et le raccourcissement de la durée du jour provoquent des changements dans les arbres, qui secrètent notamment de l'éthylène et engagent  ainsi le processus d’abscission des feuilles (détachement et chute).

 

Processus :

 

Un tampon de liège bloque peu à peu les canaux transportant la nourriture vers les feuilles. Privées d’eau et de sels minéraux, celles-ci survivent quelque temps en digérant leurs propres réserves. Lorsque les minéraux essentiels ne sont plus disponibles pour régénérer la chlorophylle (pigments verts), celle-ci disparaît laissant la place à des pigments normalement masqués :

 

Des pigments jaunes (xanthophylles) comme dans les feuilles de tilleuls, de bouleaux, ou de robiniers faux-acacias.

04 bouleau

Les carotènes donnent les coloris orange.

 

09 chene rouge

Le rouge de certaines feuilles provient de l'accumulation d'anthocyanines à l'origine des superbes coloris rouges qui font le succès des vignes-vierges ou de certains érables.

 

 

19 la vigne vierge

 

Quand elles deviennent trop faibles, les feuilles sèchent et tombent naturellement au premier coup de vent. Les cicatrices qu'elles laissent sur les branches sont rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.                                                                                                          

Le mécanisme de la chute des feuilles est vital pour l'arbre qui met ainsi en œuvre une mesure de protection naturelle contre les grands froids à venir. Mais ce n'est  pas une perte pour l'arbre car l'ensemble de leurs constituants est recyclé sous forme d'humus.    

 

01 La foêt change                                                        

 

Certains arbres comme les conifères sont mieux armés contre le froid :

Leurs feuilles ne sont pas tendres et fragiles comme chez les autres arbres puisqu'elles sont recouvertes d'une fine couche de cire isolante. A cette super-isolation s'ajoutent des substances particulières qui permettent aux feuilles de mieux résister au froid. Les feuilles étant protégées naturellement, elles ne sont plus considérées comme des dévoreuses d'énergie. L'arbre les conserve donc, puisqu'elles ne l'empêchent pas de se mettre en régime ralenti d'hiver.     

      

Une exception :

Le mélèze d'Europe, ou mélèze commun (Larix decidua)      

 

16 le meleze     

                                                                                                                                                          

 

 Face à ce phénomène saisonnier d’adaptation de l’arbre, il y en a un autre qui aboutit au même résultat :

 

La chaleur accompagnée de secheresse :

 

Pour ne pas perdre trop d’eau, l’arbre ferme ses stomates, ces petits trous des feuilles qui servent de porte d’entrée au CO2. Si ce mécanisme de protection évite un dessèchement mortel, il force l’arbre à puiser dans ses réserves et aboutit souvent à la perte des feuilles qui grillent sur l’arbre. La chaleur dégrade quant à elle, la chlorophylle et entraîne un jaunissement des feuilles qui ne témoigne pas d’un comportement saisonnier habituel de l’arbre mais d’un état de survie face à des conditions climatiques extrêmes.

 

                                                                                                                  Joanny CUILLERAT

 

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Champignons mortels

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 Les champignons peuvent tuer !

Vous ne connaissez pas ? Ne cueillez pas !

Dans le doute, on s’abstient

 

Voici le plus sinistre trio de toute la flore fongique :

attention danger

Amanite phalloïde,  

Amanita phalloides  

 

Chapeau de 6-12 cm, vite plat, à revêtement lisse, généralement sans trace de voile, d’un vert bronzé ou jaunâtre particulier.

Lames blanches, ventrues, pied blanc un peu chiné de verdâtre à anneau membraneux blanc. Il est enveloppé à sa base de l’enveloppe dans laquelle le champignon était enfermé dans sa jeunesse, la volve.

 

amanites 3

Amanite de printemps, Amanita verna

Elle ressemble à la précédente mais elle est plus grêle et plus blanche.

 

amanita verna1

Amanite vireuse, Amanita virosa 

Elle aussi ressemble à la première, mais elle a un chapeau plus obtu.

 

amanita virosa2

 

Les amanites sont responsables de 90 % des empoisonnements mortels.

 

amanites

 

 

Les Lépiotes

Le mot lépiote est un nom qui désigne plusieurs taxons différents. Le chapeau, portant un mamelon brun à son sommet dans beaucoup d'espèces, est plus ou moins squameux, donnant l'impression d'un toit avec ses tuiles.

 

lepiote

Il existe plusieurs espèces de Lépiotes, la différence se fait surtout en fonction de la taille : les lépiotes de petite taille (moins de dix centimètres) appartiennent pour la plupart au genre Lepiota et sont à rejeter, certaines étant mortelles.

lepiotes

 

 

L'Amanite phalloide, Amanita phalloides, ainsi que les A. decipiens, A. verna, A. virosa et les petites lépiotes Lepiota helveola, L. brunneo-incarnata, L. josserandii, L. subincarnata ... incriminées dans les intoxications mortelles de ce mois d'octobre 2012 sont responsables du syndrome phalloïdien. Les symptômes  se manifestent plus de 6 heures après l'ingestion, ces champignons attaquent le foie et provoquent une hépatite aigüe.

Article "Le Progrès" du 15 octobre

En d’octobre, 2012 le Centre anti-poison Rhône-Alpes Auvergne a recensé deux décès et deux intoxications graves dus à l’ingestion de champignons. Deux habitants de la Loire, une femme de 75 ans et un homme de 38 ans, sont décédés.

 

Soyez prudents !

 

                                                 Christianne tuteurée par Sylvie

 

voir aussi le Blog du Groupe Nature de Faverges dans "nos amis".

 

Sources :

 Champignons de France et d'Europe occidentale : Marcel BON, textes et dessins

Champignons : Georges Becker, textes, Bohumil Vancura, dessins

et Internet

 

 

 

 

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Bleuets

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918 sera célébré en grande pompe à Paris, célébrons-le à la manière botanique en relisant les articles que Joanny a écrit pour nous il y a quelques mois.

Intéressons-nous tout d'abord au bleuet, cette fleur bleue, emblème en France des victimes de la Grande Guerre.

 

 

 

Fleurs des champs  emblématique, le bleuet comme le coquelicot dernièrement décrit dans ce blog par Christianne, est passé du statut d’adventice abondante à plante messicole (des moissons) en perdition. Avant que toutes sortes de désherbants, pesticides et autre chimie, ne soient utilisés pour améliorer les rendements, ces fleurs multicolores ornaient les cultures et les plus anciens d’entre nous se souviennent avec émotion et regret  des champs de blé de leur enfance.

 

3coquelicots 4

Il est, comme le coquelicot, la fleur des poètes, sa couleur bleue si intense est source d'inspiration.

Mais le bleuet, comme tant d’autres, ne doit sa survie qu’à l’extension des méthodes de fauchages tardifs au bord des routes et chemins de campagne.

 

centaurea cyanus 10

 

Un peu de botanique.........

 

Le Bleuet des champs, Centaurea cyanus, appartient à la grande famille des astéracées. Selon les régions, il est appelé Aubifoin, Barbeau ou, d’après Fournier, Herbe de Zacharie.            

Il doit son nom de genre “Centaurea“ au centaure Chiron, créature mythologique représentée comme tous les centaures,  avec un avant-train humain et quatre pattes de cheval. Chiron était considéré par Homère comme le plus juste des centaures. Versé dans la connaissance des plantes, il en avait retiré l'art de guérir.

Le nom d’espèce “cyanus“ provient du bleu cyan de ses capitules floraux.

L’origine du bleuet est sujet à controverse, Proche-Orient pour certains, Europe pour d’autres.


Plante annuelle ou bisannuelle à tige rameuse, à feuilles basales disposées en rosettes, les feuilles des tiges sont sessiles et alternes.

Capitule bleuet


Les capitules renferment des fleurons de deux sortes.

  • Les fleurons du centre, tubulaires, à pétales courts et étroits, d’un bleu foncé, purpurin sont hermaphrodites.
  • Les fleurons marginaux, ligulés, plus grands, à corolle très voyante, ont un calice renflé, en cornet et surmonté de grandes ligules bleues en forme d’éventail à 5 grandes dents très effilées.

centaurea cyanus 03

Autrefois,  il était le «pestiféré» des paysans car il émoussait faux et faucilles à la moisson. En effet, le bleuet possède des tiges élastiques qui deviennent très dures en fin de floraison.

 

Le bleuet est souvent employé par la medecine populaire. eaunde bleuet Il contient des tanins, des flavonoïdes, des principes amers et de l’anthocyane donnant la couleur bleue à ses fleurs.

 

 L’eau florale de bleuet dont les vertus ont été découvertes au XIIème siècle par la religieuse Hildegarde de Bingen, passionnée de médecine naturelle, est un produit frais et légèrement parfumé aux vertus multiples notamment pour les yeux et la peau.

Pour l'herboriste Pierandrea Mattioli (1501-1577) la couleur bleue de la fleur symbolise les yeux sains, et selon les principes de la Théorie des signatures, il prescrit la plante en tant que remède contre les affections oculaires. Ce qui lui vaut également le nom de «casse lunettes».

 

Un peu d'histoire...............................

Bleuet de France.

Lors de la Première Guerre mondiale, les bleuets – comme les coquelicots – continuaient à pousser dans la terre retournée par les milliers d’obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée, avec le coquelicot, dans la boue des tranchées.

 

centaurea cyanus 04

 

Ce terme de «Bleuets» a aussi désigné les soldats fraîchement arrivés sur le champ de bataille, en raison de la couleur bleu horizon de l’uniforme dont ils étaient vêtus. Ces jeunes recrues qui, pour des milliers d’entre eux n’ont jamais eu vingt ans, ont été surnommées ainsi par les poilus plus anciens qui avaient porté le désastreux pantalon rouge garance encore en usage au tout début de la Première Guerre mondiale.

 

Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches équipait le nouvel arrivant et contrastait avec la couleur de boue des uniformes des vétérans.

 

La popularité des « Bleuets » est telle que l'image de la fleur est utilisée  par la propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes, associée aux soldats.

 

CPA Bleuet de France 1914-1918

 

Alphonse BOURGOIN, a écrit en 1916 un touchant poème "Bleuets de France":

Salut à vous, les petits Bleus

Petits Bleuets, vous notre espoir....

A la fin de la première guerre mondiale fut créée l’Œuvre Nationale du Bleuet de France qui est une association reconnue d’utilité publique placée depuis 1991 sous l’autorité de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

Son objectif est toujours de recueillir des fonds afin de financer les œuvres sociales qui viennent en aide aux anciens combattants, veuves de guerre, pupilles de la Nation, soldats blessés en opération de maintien de la paix, victimes du terrorisme.

Cette association contribue également à l’éveil de la conscience citoyenne des jeunes générations.

 

Terminons par une anecdote plus légère .............

Mesdames ou Mesdemoiselles, si vous hésitez entre deux prétendants que vous aimez d'égale manière, préparez deux enveloppes contenant chacune une fleur de bleuet. Sur ces dernières notez le nom de chaque héros. Ouvrez les enveloppes au bout de quelques jours et choisissez celui dont la fleur est la plus fraiche......

 

 

                                               Joanny

 

 

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Genre Primula

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Voici la suite de notre inventaire des primulacées, premier genre, le genre primula,

mais attention cette liste n'est pas exhaustive.

Caractéristiques du genre

  • Hampes florales nues
  • Feuilles basales, non en cœur, larges de plus de 1cm
  • Fleurs tubulaires, roses  ou jaunes, à gorge souvent colorée,  solitaires ou en ombelles
  • Fruits en capsules
  • Milieu de collinéen  à alpin
  • Floraison de Mars (3) à Juillet (7)

 

Et voici quelques photos 

  • Primula  acaulis (vulgaris), Primevère commune, très répandue mais pas partout en France.

Plante sans tige, corolle jaune pâle, inodore

Milieu mésophile, collinéen et montagnard..

Floraison mars avril

Genre Primula
Genre Primula
Genre Primula
  • Primula veris (officinalis), Coucou

Fleurs en ombelle jaune doré

Milieu mésophile, collinéen et montagnard

Floraison mars avril

.

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula veris x acaulis

Primevère hybride, entre  P. veris et P. acaulis.

Elle a les corolles de Primula acaulis, en ombelle comme Primula veris.

 

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula auricula, Primevère auricule.

Corolle jaune clair, gorge bordée de blanc

Milieu calcaire  ± sec, subalpin et alpin

Floraison mai juin

Elle béneficie d'une protection nationale. Ce n'est pas pour cela qu'elle est "grillagée", c'est parce qu'elle a été photographiée le long d'une route.

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula elatior, Primevère élevée

Corolle jaune soufre clair

Prairie humide

Forêt, buisson collinéen et subalpin.

 

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula hirsuta (viscosa), Primevère visqueuse ou Primevère à gorge blanche

Hampe florale de 2/10cm

Corolle pourpre, gorge blanche

Milieu schisteux ± sec, subalpin et  alpin

Floraison juin juillet.

Genre Primula
Genre Primula

 

  • Primula pedemontana, primevère du Piémont

Idem hirsuta avec une hampe plus longue, 7/15 cm

Genre Primula
Genre Primula
  • Primula farinosa, Primevère farineuse

Feuilles en rosette, farineuses dessous

Milieu calcaire humide,

Montagnard et alpin

Floraison mai à juillet

Genre Primula
Genre Primula

Découvrez d'autres photos sur ce site :

Hélène, Odile, Monique, Jean-Pierre et Jean.

 

à suivre........

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Comment les plantes dites «grimpantes» se hissent-elles en l’air ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Ces végétaux, aux tiges bien trop longues par rapport à leur diamètre, se hissent grâce à toutes sortes de support, pour mieux capter la lumière.

 

Il en existe plusieurs sortes :

  • les volubiles qui s’entourent autour de leurs tuteurs (exemple le houblon).
  • les grimpantes à vrilles partant de la tige principale ; ces vrilles ressemblent à des ressorts dont elles ont l’élasticité. Des ventouses (exemple la vigne) viennent parfois compléter le dispositif.
  • les plantes à crampons, (exemple le lierre ou la bignone), qui s’accrochent ainsi à leur support.
  • Et d’autres, plus originales, soit qu’elles combinent les techniques précédentes  c'est le cas de Tecoma tweediana, qui réunit les trois modes d’accroche, soit qu’elles « innovent », c'est le cas de la clématite !

 Les volubiles ou convolvulacées :

    

Privées de vue, elles trouvent néanmoins le moyen de rejoindre leur futur « tuteur », support tutélaire qui les aidera à croître !


Volubilis sur un tuteur :

411 volubilis

 

Elles font de grands tours, depuis leur enracinement, « à tâtons » pour enfin, si possible, trouver leur support.

Mais pas toujours, ainsi cette Falloppia convolvulus, dans le Fort de Tamié, qui serpentait au sol sans espoir de pouvoir grimper un jour, le moindre arbrisseau étant absent dans ce désert militaire trop bien tenu !

 

C’est l’apex (extrémité de la tige) qui décrit des « cercles » par un mouvement similaire à celui d’une hélice, en plus du gravitotropisme négatif (ou gravitropisme). Le gravitotropisme négatif est le mouvement vertical vers le haut, commun à tout végétal. Ce mouvement de circumnutation  (du latin nutatio oscillation) est assez rapide, 16 rotations en 24 heures, paraît-il, et cela, sur un rayon qui peut atteindre les 15cm.

  

Le tuteur atteint, il faut grimper maintenant  - s’il n’est pas trop gros : vous ne verrez jamais un liseron grimper sur un arbre centenaire – contrairement au lierre mieux armé (crampons) pour ce faire ! Dans une observation faite par A. et J. Tronchet, la spirale d’un liseron des haies, Calystegia sepium décrit quasiment trois cercles complets en 3 heures !

 


Liseron des haies sur un noisetier :


401 liseron sur noisetier

 

Ce mouvement de rotation est produit par une inégalité de croissance entre la face (a) et la face (b) de la tige,  pour visualiser, prenez une banane et vous verrez qu’un côté est plus long que l’autre, d’où la forme incurvée ! (une banane ne sera jamais une sucette à l’anis...). Cela veut dire que une face -(a) par exemple- de la tige pousse plus vite que la face opposée  -(b) dans l’exemple- : ce qui incline l’extrémité de la plante (portant l’apex) vers le côté qui croit moins vite.

 

Les spires décrites par l’apex des volubilis se resserrent peu à peu, au fur et à mesure de la croissance. Ce mouvement de circumnutation obéit à un rythme endogène, c'est-à-dire qu’il n’est pas influencé par la lumière ni par le toucher. Ceci n’est pas le cas des vrilles, qui, elles, accélèrent au contact du support – tropisme au toucher ou thigmotropisme.

 

 

Vient maintenant la question : toutes les volubiles s’enroulent-elles dans le même sens ?

Le sens de l’enroulement est un caractère génétique (C. Darwin qui s’est penché sur la question parle  d’atavisme).

Ainsi le houblon –Humulus lupulus, que J. Covillot  décrit «s’enroulant par la droite.. », l’herbe aux femmes battues – Tamus communis- tournent dans le sens des aiguilles d’une montre  (Darwin fait référence à la course du soleil : face à la plante, le dos au nord, les spires suivent la course du soleil dans le ciel)


L'herbe aux femmes battues :

 

410 tamus

Dans le sens contraire – et du soleil et de nos montres-, nous avons dans nos jardins, ipomée volubilis (Ipomea sp.), dérivée de Calystegia sepium déjà mentionnée, mais aussi les glycines –Wisteria sinensis -, le haricot à rames –Phaseolus vulgaris-, Phaseolus coccineus ; les cuscutes – Cuscuta sp.- etc....

La morelle douce-amère – Solamum dulcamara- s’enroule indifféremment dans un sens et dans l’autre, mais uniquement autour de tiges très minces (cf. Lonicera flexuosa, chèvrefeuille de Chine, qui grimpe le mieux  - paraît-il- le long d’une ficelle tendu !).

 

Les plantes à vrilles


Les vrilles sont des feuilles ou des pédoncules de fleur, modifiés. Les plantes à vrilles s’accrochent par ces vrilles qui s’enroulent sur le support dès qu’il y a  contact (voir plus haut) : vignes – Vitis vinifera ; Parthenocissus sp ;-, courges –Cucurbita sp.- melons – Cucumis sativa, C. melo.


Vigne-vierge :

 

407 vigne vierge

 


Les bryones – Bryonia dioica et B. alba- ont des vrilles spiralées en tire-bouchon, successivement  en double sens, qui s’étirent sous les effets du vent mais ne cèdent pas.


Les plantes à crampons

 

Les plantes à crampons, tel le lierre commun –Hedera helix-, les bignones –Campsis sp.- se fixent sur tout support (voir la photo du pied de cerisier où les deux grimpent côte à côte).

 

Le lierre commun :

 

404 hedera helix

 

La bignone :

 

412 bignone

 

Le lierre et la bignone au pied du cerisier :


413 bignone

La clématite clematis vitalba :

 

L’on se doute maintenant qu’une plante grimpante n’est pas nécessairement volubile et je voudrais terminer par celle qui, surgissant d’une haie de thuyas, a grimpé sur un arbre de plus de 3 m de haut : la clématite !


dans le sumac :

 

413 sumac et clematite

La clématite – Clematis vitalba-  est considérée comme une liane surgissant des couverts sombres des forêts  -ici d’une haie !- à la recherche de la lumière.

 

416 clematite

 

Elle progresse grâce à ses feuilles composées de folioles : les pétioles des jeunes folioles, au contact d’un corps quelconque –thigmotropisme-, s’incurvent et l’embrassent, formant une sorte de crochet (parfois à double tour !) ; le pétiole grossit, se renforce en fibres, et la progression continue....

 

414 clematite
Ingénieux, n’est-ce pas ? !

 

                                                                      Jean

 

Photos de Jean

 

 

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Le houblon

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Lors de notre balade de lundi 26 mai, nous avons rencontré les jeunes pousses comestibles du HOUBLON

Relisez l'article  de Joanny, publié en 2012 :

Humulus lupulus – Houblon

Le Houblon est une plante grimpante, vivace, à rhizome, de la famille des Cannabacées. Ses tiges herbacées atteignent de 4 à 8 mètres de long et poussent de préférence sur les haies, les clôtures et à la lisière des forêts. On le trouve dans toute la France et en Corse mais aussi en Europe, en Asie tempérée et en Afrique boréale.

 

humulus lupulus arbuste

Au printemps, le rhizome ramifié donne naissance à des tiges minces et volubiles qui s’enroulent autour de supports naturels verticaux se trouvant à proximité.

Le Houblon est dioïque, c’est-à-dire qu’il existe des plantes mâles et des plantes femelles.

 

Description :

 

1.    Feuilles opposées, pétiolées, palmatilobées en cœur, 3-5 lobes ovales dentés (ressemblent aux feuilles de vigne), feuilles supérieures souvent simples.

 

humulus lupulus feuilles

 

2.    Fleurs mâles en grappes rameuses à 5 sépales et 5 étamines dressées à filets courts, formant des panicules axillaires pendantes, avec des involucres d’un vert blanchâtre à cinq pointes.

 

humulus lupulus fleur mâle

 

3.    Fleurs femelles regroupées en cônes ovales pendants, longuement pédonculés, chaque fleur femelle porte un calice d'une seule pièce engainant l'ovaire lui-même surmonté de longs stigmates filiformes.

 

humulus lupulus fleur femelle [1024x768]

 

 

 

4.    Fruits : les fleurs femelles se transforment en akènes globuleux et gris. Ces akènes allongés sont munis de glandes aromatiques qui secrètent en particulier la lupuline

 

Origine du nom

 

Genre Humulus, qui date du Moyen Age, viendrait du mot slave chmele (houblon) ou de l’ancien terme germanique Humel ou Humela (porteur de fruits).

 

Espèce Lupulus, serait le diminutif de lupus (loup), allusion abusive au fait que les vrilles du houblon étrangleraient les autres plantes.

 

 

Utilisation :

 

Plante utilisée en phytothérapie dans le traitement symptomatique des états neurotoniques, et pour stimuler l'appétit.

 

Les jets de houblon (les jeunes pousses) ont aussi leurs places en gastronomie : crus en salades, ou bien cuits à la manière des asperges (d'où les noms du houblon : asperge sauvage, asperge des gueux).

 

Le houblon contient du lupulin, qui se présente sous la forme d’une poussière résineuse jaunâtre et aromatique. Il a une propriété anaphrodisiaque (Attention Messieurs !).

 

humulus lupulus

Et la bière alors……

 

C’est le lupulin qui donne sa saveur amère au houblon. On voit donc l'importance du houblon dans la fabrication de la bière. Employé depuis le Moyen Âge pour aromatiser cette boisson - qui, jusque-là, portait le nom de cervoise - il a remplacé toutes les autres plantes (les achillées, aurone, genévrier, cirier, buis, gentiane, lierre terrestre de ce monde) qui servaient jadis à cette fin.

 

En plus d'apporter une agréable amertume à la bière, il la protège, dans une certaine mesure, contre la prolifération de diverses bactéries et donc améliore la conservation du breuvage. En passant, c’est la propriété anaphrodisiaque du houblon qui fait sans doute que la bière a la réputation d'endormir la libido de l'homme...

 

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Les cônes de houblon contiennent aussi des substances proches de nos hormones, qui peuvent pénétrer par la peau et qui dérèglerait aussi les femmes. On raconte que les ouvrières des houblonnières prévenaient toujours les nouvelles que, quelque soit le stade de leur cycle menstruel, elles seraient réglées deux ou trois jours après leur embauche.

 

Le houblon est crédité de propriétés médicinales nombreuses mais hélas pour les buveurs de bière, les principes actifs ne sont plus présents ni dans le liquide à la mousse, ni dans ses bulles, et,  n'oubliez pas : l’abus d’alcool…......

 

 

                                            Joanny

 

 

 

 

Photos Joanny, Nicole et Christianne

 

 

 

 

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Les brassicacées

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

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Dans sa deuxième lettre, Jean Jacques ROUSSEAU a présenté à sa chère cousine, les principaux caractères, des crucifères que nous appelons actuellement les brassicacées. Peu d’éléments sont à rajouter à la description de cette famille de végétaux faite par JJR.

 

 

Le terme crucifères résultait de la forme de la fleur (en croix), le terme Brassicacées fait référence au genre le plus représentatif de la famille, soit le genre Brassica.

On retrouve au sein de ce genre les divers choux, Brassica oleracea, le colza Brassica napus, les navets, Brassica rapa et beaucoup d’autres ….

 

Ce sont des plantes herbacées annuelles ou vivaces. Cette famille est relativement homogéne et facilement identifiable.

 

 

  • La Feuille :

Feuilles alternes, le plus souvent simples.

 

Feuilles de Lunaria rediviva, lunaire vivace :

 

k lunaria annua 3

 

  • Inflorescence : en grappe ou en corymbe.

 

 

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  • La fleur  souvent blanche ou jaune,

Calice  composé de 4 sépales libres.       

Corolle composée de 4 pétales libres, en croix, alternes avec les sépales ; chaque pétale possède un ongle étroit  

 

Onglets fins de deux pétales jaunes :

 

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Androcée 6 étamines, 4 longues, internes et 2 courtes, externes ; à de rares exceptions, on peut constater l’avortement de 2 étamines.

   

Sur la photo précédente, on voit bien les 6 étamines.                                                                                                      

 

Gynécée ovaire supère comportant 2 carpelles soudés séparés par une fausse cloison. 

 

  • Fruits

Fruits secs déhiscents, siliques ou silicules, s'ouvrant généralement par deux valves.

 

Les siliques sont des fruits qui sont quatre fois plus longs que larges.

Les silicules sont aussi larges que long donc beaucoup plus courts que les siliques.

 

Diverses siliques et silicules:

 

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Silicules de Alysoides utriculata, alysson renflé :

 

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Actuellement, la distinction entre silique et silicule n’a aucun intérêt dans la classification des brassicacées mais est très importante pour l’identification des plantes de cette famille.  

 

                                                                   JOANNY

 

PS : Une silicule fit la fortune des marchands de draps au moyen-âge, c'est celle d'Isatis tintoria, le pastel des teinturiers. Pour connaitre l'histoire d'Isatis, relisez l'article "le jardin de l'abbaye de Valloires", publié en mai 2011.

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Marguerites

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

 

 

 

Après le coquelicot et le bleuet, il va de soi, d’inclure la marguerite dans nos propos, car ce trio est un condensé de symboles, symboles patriotiques pour certains ou symboles sentimentaux pour d’autres.

La vision devenue rare, des champs constellés de ces fleurs tricolores, rappelle pour les plus anciens, l’insouciante époque de l’enfance dans l’environnement familial ou en vacance chez les grands-parents.

 


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De plus, qui n’a pas effeuillé la marguerite dans sa jeunesse ? Elle m'aime, un peu, beaucoup..............

 

 

  • La Marguerite


La Marguerite ou Marguerite commune, Leucanthemum vulgare, du grec Leucos “blanc“, est une plante herbacée vivace, de la famille des Astéracées, de type radié. Elle est originaire d’Eurasie.


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C'est une plante en touffe, à tige érigée, ridée, les feuilles basales sont pétiolées, les caulinaires engainantes et dentées.

 Les inflorescences sont de grands capitules de 2 à 5 cm de diamètre, aux ligules blanches autour des fleurons jaunes du centre.

 

leucenthemum vulgare 01

 

Elle est très commune dans toute l'Europe. Elle se rencontre dans les prés, accotements (si fauche tardive), bois clairs, sur substrat calcaire à légèrement acide.

Elle est très répandue dans les jardins pour sa floraison abondante, ses fleurs coupées durent longtemps dans les vases.

 

 L'espèce est mellifère, cependant elle n'est pas fréquentée par les abeilles domestiques, mais seulement par des diptères de petite taille.


Sur cette photo, ce sont de petites araignées qui sont installées!


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  • Autour de la marguerite

Dans le langage des fleurs, la marguerite représente l’amour pur et innocent.

Le nom populaire, Marguerite provient du grec “Margarites“ qui signifie perle, à cette époque on utilisait cette fleur comme oracle.

 

Il est dit que l’écrivain allemand Wolfgang Von Goethe (1749 – 1832), s’inspira de cette croyance, dans un passage de “Faust et Marguerite“.

Croyance qui serait à l’origine du jeu populaire “effeuiller la marguerite“, jeu innocent dérivant vers des versions plus coquines au fil des siècles.
Il m'aime, un peu, beaucoup..............

 

Enfin, Victor Hugo s’est inspirée de la reine des Astéracées dans son recueil de Poésies des Contemplations.


L'Unité

Par-dessus l'horizon aux collines brunies,

Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,

Se penchait sur la terre à l'heure du couchant;

Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,

Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,

Blanche épanouissait sa candide auréole;

Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,

Regardait fixement, dans l'éternel azur,

Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.

«Et, moi, j'ai des rayons aussi!» lui disait-elle.»


Victor Hugo, Les Contemplations

 

 

 

                                                              JOANNY

Photos Jacques Joanny et Christianne.

 


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