Mayotte : curiosités mahoraises...
Les courses de Pneus
Emblématique de l'île, la course de pneus, une tradition qui remonte à 3 décennies. Elle consiste à faire rouler un pneu en le dirigeant avec des bâtons, ce qui requiert une grande dextérité ! Cet événement, à la fois sportif et folklorique, est l'un des plus célèbres de Mayotte. Plusieurs milliers de spectateurs viennent encourager un bon millier de coureurs.
La pêche au voile
Cette technique de pêche est réservée aux femmes. Les hommes préférant la pirogue. Elles utilisent aussi bien un drap, des lambas cousus entre eux (les paréos locaux), des moustiquaires ... Elles avancent en chaîne dans l'eau et piègent de petits poissons plus petits que la sardine. Tout le village attend leur retour car c'est un met délicieux et recherché.
Le sel de Bandrélé.
En début de saison des pluies, Ansufati Velou gratte le sol à l'aide d'une spatule en plastique. Le soleil cogne encore et cette "Mama Shingo" , "maman du sel" en Shimaore, récolte le limon qui lui servira à fabriquer du sel, selon une technique ancestrale de Mayotte. Les saunières récoltent le sel grâce à l’évaporation de l’eau dans les marais salants, qui se trouvent entre la plage et la mangrove de Bandrélé.
Le ramassage du limon, la réalisation de monticule de cette matière grâce à une noix de coco coupée en deux, la filtration du limon dans des bassines trouées pour obtenir un liquide concentré en sel, et enfin l’évaporation du liquide, sont les passages obligés pour laisser apparaître un sel extrêmement blanc.
Les taxis.
Les taxis collectifs urbains sont les seuls transports en commun. Ils sont nombreux et fonctionnent bien. Le tarif est forfaitaire dans les zones urbaines, moins de 2€ le trajet par personne de jour.
Les taxis-brousse prennent le relais des taxis-ville en zones rurales, aux extrémités de Grande-Terre. Ce sont des bus, le plus souvent climatisés. Ils circulent en Grande-Terre, au départ de Mamoudzou. Tarif en fonction de la distance, entre 1 et 6 € la course. Le véhicule part quand son chauffeur juge qu’il est suffisamment rempli.
Ylang-Ylang, était la fleur emblématique de Mayotte
Mayotte a longtemps été l'un des principaux producteurs d'Ylang-Ylang, Cananga odorata.
Cette production, était réalisée par 380 producteurs sur une superficie de 500 hectares environ (204 000 pieds), mais a drastiquement chuté après la départementalisation de l'île en mars 2011.
En effet, l'alignement de Mayotte sur le droit du travail français a fait fuir les principaux exploitants (comme Guerlain) vers les pays voisins (Comores ou Madagascar), où la main-d’œuvre est moins chère. Un plan de restructuration et d'optimisation de la filière appuyé par des fonds publics se met en place à Mayotte depuis 2016 et commence à porter ses fruits. L’emploi “au noir“ de clandestins, est également, largement utilisé.
Un arbre à la silhouette mystérieuse.
Pour faciliter la cueillette des fleurs, les arbres sont taillés de manière à ne pas dépasser deux à trois mètres de hauteur. Le résultat ? Les branches sinueuses dessinent une sorte de couronne au-dessus du tronc à l’écorce grise.
Je termine ici ce partage sur mon séjour dans cette île fascinante. J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à découvrir ces propos, que moi à vous les transmettre et encore merci pour tout, à Philippe et Anaële.
Un merci tout spécial à Christianne, qui apporte systématiquement et avec talent, son coup de patte final pour la mise en page de l’ensemble des articles.
Joanny
Photos internet