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Une saison chaude et sèche

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

L'été 2018 restera-t-il un été exceptionnel où le lac a vu son niveau baisser d’environ 50 cm ou ce phénomène deviendra-t-il courant ?

Je suis annécienne et je n’avais jamais vu les quais qui se trouvent le long de l’avenue d’Albigny à sec !

Annecy, baie d'Albigny

Annecy, baie d'Albigny

On se croirait à marée basse, au bord de la mer, hélas pas de coquillages à ramasser...

Annecy, baie d'Albigny
Annecy, baie d'Albigny

Annecy, baie d'Albigny

On va chercher son pédalo à pied.....

Annecy à marée basse

Annecy à marée basse

Le Thiou, déversoir naturel du lac, n’a plus grand chose à déverser !

Le Thiou à Annecy

Le Thiou à Annecy

Le Thiou à Annecy

Le Thiou à Annecy

Mais la baie d’Albigny garde sa belle perspective aux horizons bleutés, la voici parée d'une des installations d'Annecy Paysage.

 

                                                                                        Christianne

Photos Suzon et Christianne

Annecy Paysage.

Annecy Paysage.

Publié dans Généralités

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Le désert de Platé, belle balade du groupe nature de Gruffy,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Nous l’avions programmé à plusieurs reprises puis annulé et enfin le 27 août 2018 nous avons pu le parcourir. Parcourir n’est pas vraiment le mot adéquat, tant le relief est époustouflant, déconcertant, difficile, immense et peut-être dangereux.

Il se situe entre la vallée du Giffre et celle de l’Arve. On y accède par le téléphérique des Grandes Platières au départ de la station de Flaine. Le désert de Platé est un vaste plateau calcaire entouré d'arêtes rocheuses, il est recouvert par le plus vaste lapiaz d'Europe, qui justifie son surnom de "désert". Ce lapiaz est situé à une altitude moyenne de 2200 m.

Le paysage que l’on découvre à l’arrivée du téléphérique est grandiose. D’abord on regarde où on met les pieds et devant nous, des roches calcaires ravinées en tous sens. Et lorsqu’on lève les yeux, la chaine du Mont Blanc, splendide, majestueuse, étincelante dans le soleil du matin. On a le souffle coupé !!

Le Mont Blanc, 4810 m

Le Mont Blanc, 4810 m

Et voici les lapiaz !!

Lapiaz, désert de Platé,
Lapiaz, désert de Platé,

Lapiaz, désert de Platé,

« Un lapiaz (aussi appelé lapié ou lapiez ou lapiès ou Karren, mot d'origine jurassienne), est une formation géologique de surface dans les roches calcaires et dolomitiques, créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche ou par la cryoclastie, ce qui forme un grand entablement rocheux parcouru de réseaux de diaclases ou fissures ».

Lapiaz, désert de Platé

Lapiaz, désert de Platé

Les lapiaz se caractérisent par des roches calcaires plus ou moins nues parcourues de rigoles plus ou moins rectilignes de largeur centimétrique à plurimétrique et de profondeur très variable ».

Quand on se tourne vers la droite, on découvre la Tête du Colonney, plus loin la chaine des Aravis et la Pointe Percée,

 

 La Tête du Colonney 2692 m, et la Pointe Percée 2750 m

La Tête du Colonney 2692 m, et la Pointe Percée 2750 m

En premier plan, devant nous la Pointe de Platé,

 La Pointe de Platé, 2554 m

La Pointe de Platé, 2554 m

Puis en se tournant vers la Gauche, les Rochers des Fiz, et enfin Tête Pelouse.

 Les Rochers des Fiz

Les Rochers des Fiz

Tête Pelouse 2475 m

Tête Pelouse 2475 m

Au second plan, l’Aiguille Verte avec, à sa droite, les Drus et le pilier sud-ouest des Drus vaincu le 22 Août 1955 par Walter Bonatti, devenu pilier Bonatti  et effondré le 30 juin 2005.

l’Aiguille Verte, 4122 m, avec, à sa droite, les Drus, 3751 m

l’Aiguille Verte, 4122 m, avec, à sa droite, les Drus, 3751 m

 Et à droite de l’Aiguille Verte, les Aiguilles de Chamonix et le Mont blanc.

 les Aiguilles de Chamonix et le Mont blanc.

les Aiguilles de Chamonix et le Mont blanc.

La végétation rase ne parvient à s'implanter que dans les fentes de dissolution du calcaire et laisse à nu des pans entiers du relief. Fin août, avec la chaleur et la sècheresse de notre été, nos découvertes furent rares.  

 

Campanula scheuchzeri, campanule de Scheuchzer

Campanula scheuchzeri, campanule de Scheuchzer

 

Mais qu’importe ! On trouve de nombreux fossiles marins, preuves qu’il y a des millions d’années, ici, on était à la plage !

 

Une rencontre sympathique avec les hôtes de ces lieux, des bouquetins calmes et sereins, qui se déplacent sans crainte, avec agilité et élégance sur ces lapiaz

Le désert de Platé, belle balade du groupe nature de Gruffy,
Capra ibex,bouquetin des Alpes
Capra ibex,bouquetin des Alpes
Capra ibex,bouquetin des Alpes

Capra ibex,bouquetin des Alpes

Le désert de Platé et les sommets avoisinants sont protégés en tant que site classé au titre de la loi du 2 mai 1930, par le décret du 3 décembre 1998. Il s’étend sur une superficie de 1980 hectares environ.

Il est heureux qu’un site aussi remarquable soit protégé et puisse traverser le temps loin des interventions humaines. Il nous raconte l’histoire de notre planète et celle-ci est loin d’être terminée.

                                                                                      Christianne

Photos Nicole et Christianne

Le désert de Platé, belle balade du groupe nature de Gruffy,

Publié dans Sorties

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Que suis-je, la solution...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Il s’agit du stigmate d'un pistil d’une orobanche, merci pour vos réponses.
En général le pistil des orobanches est arqué et terminé par un stigmate bifide brun-rouge ou jaune. Celui-ci est brun rouge et c’est celui de l’Orobanche à odeur de girofle, Orobanche caryophyllacea.

LES OROBANCHES, PLANTES PARASITES, un article de Juin 2016 leur a déjà été consacré mais voici un petit rappel :

De petites tailles (10-50 cm), elles se reconnaissent principalement à leur tige écaillée, dressée, de couleur jaune paille, généralement non ramifiée, aux feuilles en forme d'écailles triangulaires. Cette tige porte de petites fleurs bilabiées jaunes, blanches ou bleues, groupées en épi terminal de 10 à 20 fleurs (à l'exception d'Orobanche uniflora aux fleurs solitaires).

Orobanche à odeur de girofle, Orobanche caryophyllacea.
Orobanche à odeur de girofle, Orobanche caryophyllacea.

Orobanche à odeur de girofle, Orobanche caryophyllacea.

Elles sont sans chlorophylle et dépendent entièrement de plantes-hôtes pour les éléments nutritifs dont elles ont besoin : ce sont des holoparasites (plante sans chlorophylle, puisant toute sa nourriture des racines de sa plante hôte). Un % des plantes à fleur sont des plantes parasites. Les semences d'orobanches, très nombreuses,  émettent après la germination une pousse à l'aspect de racine qui se fixe rapidement sur les racines des plantes-hôtes les plus proches, et dès lors, la plante prélève l'eau et les éléments nutritifs de la plante-hôte.

Orobanche

Orobanche

Les orobanches sont spécifiques et dépendantes d'une seule espèce-hôte. Elles sont souvent désignées par le nom de genre suivi du nom de la plante parasitée. Cet été, nous avons découvert sur la crête du Mont Revard, des prairies de laser siler, Laserpitium sileri et parmi ces apiacées, l’orobanche parasite de ce laser, l’orobanche du laser siler, Orobanche laserpitii-sileris

Crête du revard et prairies à laser.

Crête du revard et prairies à laser.

Ces orobanches parasitent uniquement les lasers. Celles que nous avons photographiées sont d’une couleur jaune vif, la tige est  jaune à rougeâtre

Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.
Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.

Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.

Le lobe médian de la lèvre inférieure est plus grand que les latéraux. Les étamines sont  insérées à 5-7 mm au-dessus de la base du tube corollaire, le filet poilu jusqu'au-dessus du milieu.  Les stigmates sont jaunes.

Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.
Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.

Orobanche laserpii-sileris, orobanche du laser siler.

Ce fut une belle découverte et une belle balade...

 

                                                                        Christianne

Prairie à laser, sur les crêtes du Revard

Prairie à laser, sur les crêtes du Revard

Publié dans Flore

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Que-suis-je ??????

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Voici une photo de Jean Loup, qu'a-t-il photographié ?

Que-suis-je ??????

Publié dans Flore

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Etonnant non ? J'ai déjà une réponse

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

oeufs de Malacosoma

oeufs de Malacosoma

Ce sont des oeufs d'un papillon du genre Malacosoma, merci Isabelle !

Les œufs sont pondus en anneau autour d'un rameau nourricier, là c'était un laser.

oeufs de Malacosoma

oeufs de Malacosoma

Publié dans Faune

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Etonnant non ?

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Photo de Jean Loup

Photo de Jean Loup

mais je ne sais pas ce que c'est, et vous ??

Publié dans Faune

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Drôles de rencontres !!

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Quelques insectes rencontrés au détour d’une promenade botanique.

Voici une photo de Josette, il s'agit d'une raphidie ou mouche serpent mais ce n'est pas vraiment une une mouche, elle a cependant deux ailes comme les mouches

Raphidie ou mouche serpent.

Raphidie ou mouche serpent.

Voici une photo de Jean Loup, là il s’agit d’un thomise, mais est-ce elle qu’on appelle araignée crabe ?? Quel appétit !

 Thomise variable- Misumena vatia,

ou  Thomisus onustus ou Thomise enflée, femelle.

???

 

Thomise variable- Misumena vatia,

Thomise variable- Misumena vatia,

Thomise variable- Misumena vatia,

Thomise variable- Misumena vatia,

Quant à cette araignée, qui me dira son nom ???

La réponse est arrivée rapidement : une femelle d'Epeire feuille de chêne (cf le dessin sur l'abdomen), Aculeipera ceropegia. Merci Monique !

 

Femelle d'Epeire feuille de chêne, Aculeipera ceropegia.
Femelle d'Epeire feuille de chêne, Aculeipera ceropegia.

Femelle d'Epeire feuille de chêne, Aculeipera ceropegia.

                                                                   Christianne

Publié dans Faune

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Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Voici une  grande astéracée vivace  assez rare et protégée au niveau national, rencontrée près de Pralognan par le Groupe Nature, en juillet. Elle mesure de 50 à 150 cm.

De grandes feuilles (jusqu’à 60 cm), indivises, blanchâtres dessous.

Une tige épaisse, droite, coiffée d’un gros capitule rose ou violet.

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Ses capitules sont gros, solitaires, terminaux 
 

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Involucre à folioles extérieures largement ovales, scarieuses, rousses, laciniées sur les bords, pubescentes et un peu laineuses.

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Elle porte de nombreux noms même en latin et, curieusement, elle est protégée au niveau national sous le nom de Leuzea rhapontica. Ses autres noms Centaurea rhapontica, Stemmacanttha rapontica et… Leuzea rhapontica.

On la trouve dans les rochers des hautes montagnes : Savoie, Haute-Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Basses-Alpes, Alpes-Maritimes. Préfère les sols siliceux.

 

                                                                                               Christianne

Photos Josette, André et Jacques

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Rhaponticum scariosum, Rhapontique scarieux

Publié dans Flore

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Anémones de printemps,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

André m’a envoyé ces magnifiques photos réalisées en Maurienne, au  printemps. Je vous en fais profiter, régalez-vous !

 

  • Anemone vernalis, anémone de printemps

Elle pousse dans les prairies d'altitude et les pelouses rocailleuses.

Anemone vernalis, anémone de printemps
Anemone vernalis, anémone de printemps

Anemone vernalis, anémone de printemps

Petite, de 5 à 15 cm, ses feuilles basales sont persistantes et pennatiséquées (feuilles divisées jusqu’à la nervure principale).

Anemone vernalis, anémone de printemps

Anemone vernalis, anémone de printemps

Ses fleurs sont blanches à l'intérieur et mauves à l'extérieur, diamètre de 3 à 4 cm. Elles sont couvertes de longs poils qui les protègent des températures extrêmes du printemps car elles apparaissent dès la fonte des neiges et la floraison a lieu entre avril et juillet.

Protégée en Lorraine et en Auvergne.

Anemone vernalis, anémone de printemps

Anemone vernalis, anémone de printemps

Elle pousse dans les prairies ou les rocailles à des altitudes comprises entre 1 300 m et 3 600 m dans les Alpes, les Pyrénées et plus rarement dans les Vosges et le Massif Central.

  • Anemone alpina, anémone des Alpes

Cette anémone se rencontre en montagne, dans les rochers, les prairies et les pelouses. Dans les Vosges, le Jura, les Alpes, en  Auvergne, dans les Pyrénées et en Corse

Anemone alpina, anémone des Alpes
Anemone alpina, anémone des Alpes

Anemone alpina, anémone des Alpes

Elle mesure de 15 à 35 cm, ses feuilles triangulaires sont pennatipartites (découpées jusqu’au milieu du limbe).

Anemone alpina, anémone des Alpes

Anemone alpina, anémone des Alpes

La tige est munie d’un verticille de 3 trois bractées foliacées. Ses fleurs sont blanches. Cette anémone préfère les sols calcaires.

Protégée en Alsace et en Franche-Comté.

Anemone alpina, anémone des Alpes

Anemone alpina, anémone des Alpes

  • Anemone alpina subsp. apiifolia, anémone soufrée, anémone à feuilles d’Ache

Sous espèce de Anemone alpina, ses fleurs sont d’un beau « jaune soufre ». Elle préfère les sols siliceux.

Protégée en Auvergne et en Franche-Comté.

Anemone alpina subsp. apiifolia, anémone soufrée, anémone à feuilles d’Ache
Anemone alpina subsp. apiifolia, anémone soufrée, anémone à feuilles d’Ache

Anemone alpina subsp. apiifolia, anémone soufrée, anémone à feuilles d’Ache

Les voici réunies, la neige a disparu depuis peu !

Comme beaucoup de renonculacées, ce sont des plantes toxiques.

Merci à André pour toutes ces belles images de flore alpine.

                                                                                                            Christianne

Anemone alpina et Anemone alpina subsp. apiifolia,

Anemone alpina et Anemone alpina subsp. apiifolia,

Publié dans Flore

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Petit détour en Aubrac II,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Une autre plante insectivore s’épanouit dans la tourbière du Jardin botanique de l’Aubrac, Pinguicula vulgaris, grassette commune. Ce sont les feuilles de la rosette basale qui piègent les insectes. Elles sont ovales, verdâtres, visqueuses, à bord roulés en dedans. Fleur solitaire violette.

Pinguicula vulgaris, grassette commune.
Pinguicula vulgaris, grassette commune.

Pinguicula vulgaris, grassette commune.

On appelle plante carnivore ou insectivore tout végétal capable d’attirer, de capturer et de digérer (totalement ou partiellement) une proie. Ces plantes poussent essentiellement dans des milieux pauvres en azote, phosphore, etc. comme les tourbières et les marécages (milieux très acides). Tout comme les autres végétaux, elles réalisent elles aussi la photosynthèse mais la digestion d’animaux leur permet occasionnellement de compenser la pauvreté du sol en se procurant des éléments nutritifs par cette autre méthode.
La digestion se fait grâce à des bactéries et/ou des enzymes digestives produites par la plante et les substances issues de cette digestion sont ensuite absorbées.

Internet

Une tourbière est une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique, peu ou pas décomposée, d'origine végétale et de ce fait pauvre en azote, phosphore. Elle est composée principalement de sphaignes qui contribuent à l’acidification du milieu mais peuvent stocker de l'eau, de 16 à 26 fois leurs poids à sec.

Sphagnum sp, sphaignes

Sphagnum sp, sphaignes

Une autre plante se plait dans l’eau de la tourbière, c’est Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau qui n’a de trèfle que la forme des feuilles à 3 folioles obovales. Les fleurs sont éblouissantes avec leurs corolles blanches ou rosées, campanulées à cinq lobes barbus de longs cils blancs.

Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau,
Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau,
Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau,

Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau,

A suivre.....

                                      Christianne

PS : les écosystèmes tourbeux sont presents aussi dans notre région mais ils couvrent 3 % à 5 % des sols émergées dans le monde. Pour en savoir plus, consultez ce site

Publié dans Sorties

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