C'est bientôt la fête de la science (du 8 au 16 octobre), voici un article déjà ancien, de Jean, mais que vous relirez surement avec plaisir.
Charles DARWIN, est le père des sciences modernes, comment a-t-il révolutionné les sciences ?
La machine à remonter le temps est lancée, nous sommes au XIXe siècle…..
Episode I : Le voyage de Charles DARWIN
Il naît à Shrewsbury, petite ville du nord des Midlands, dans une famille aisée de la bonne bourgeoisie, fils et petit-fils de médecins : sa vie est toute tracée : la médecine !
Mais après quelques années en médecine et en théologie, il s’oriente vers l’histoire naturelle qui, dès son adolescence, a toujours été pour lui, une passion et un vrai centre d’intérêt.
Le tournant de sa vie est ce voyage à bord du Beagle, où il est engagé comme scientifique mais aussi comme « homme de compagnie » du capitaine FITZROY. Le but de l’expédition du BEAGLE est avant tout d’établir la cartographie de la côte de l’Amérique du Sud, théoriquement en 2 ans ; mais au lieu de revenir en Angleterre (voir carte), le Beagle tourne vers l’ouest pour une circumnavigation de la terre qui prendra cinq années : 27.12.1831 – 02.10.1836, retour juste à temps pour le couronnement de Victoria !
HMS Beagle (centre) par Owen Stanley - 1841.
HMS Beagle (centre) par Owen Stanley - 1841.
Pour DARWIN, cela ne sera pas 5 ans à bord : il va explorer les territoires rencontrés -3 ans et quelques mois à terre pour 18 mois de stricte navigation. Il y met à profit ses qualités -observation, déduction, classement - déjà mises en œuvre dans ses collections de jeune étudiant.
Il se passionne pour tout ce qu’il rencontre. Lors des escales, DARWIN envoie régulièrement des spécimens récoltés lors de ses explorations terrestres, ainsi que ses commentaires sur ces découvertes. Ils seront la matière de ses travaux à venir. Le journal de bord, qu’il tient d’abord pour sa famille, sera publié « The Voyage of the Beagle » dès 1839, une deuxième édition en 1845.
Le voyage du BEAGLE
Il explore les terres à cheval ou en barque, en remontant les rivières et fleuves. Il vit parmi les habitants des régions explorées. Il écoute et rapporte des récits entendus le soir au bivouac.
Il s’initie à la paléontologie en Argentine et découvre des fossiles intéressants, tel le Toxodon qu’il comparera au tatou, ou les restes de ce qui est l’ancêtre du guanaco.
Il séjourne un mois aux Galápagos et côtoie des tortues (il en distinguera 2 espèces) et des iguanes, vivant au milieu de laves noires, de buissons sans feuilles et de cactus. Ils lui font penser à «des animaux antédiluviens ». Ses expériences sur ces îles (une dizaine au total) lui font prendre conscience de la réalité de l’évolution des espèces : chacune de ces îles a sa propre faune et « dans son ensemble cette faune diffère de celle de la terre ferme voisine ». Les Galápagos sont le vrai laboratoire ‘’in situ’’ où s’amorce sa grande théorie de l’évolution.
On raconte souvent l’histoire des pinsons de Darwin, rencontrés dans ces îles. La ressemblance entre ces pinsons est très frappante : à part le bec dont la forme est très variable, il est très difficile de les distinguer. C’est la diversité de structure du bec dans ce petit groupe d'oiseaux qui éveilla l'intérêt de Darwin.
Il y aurait 13 espèces réparties dans tout l’archipel.
Ces pinsons forment un petit groupe de passereaux qui ont évolué dans le monde isolé des Galápagos, en plein océan Pacifique. Depuis des millénaires, ces petits oiseaux, issus d’une souche ancestrale sud-américaine, se sont spécialisés et ont donné naissance à plusieurs espèces dont chacune occupe une niche écologique.
Il lui faudra revenir chez lui pour prendre conscience de la signification des phénomènes observés sur ces îles tropicales et au cours de son long périple.
Jean
à suivre
Si vous aimez les aventures, voici un site qui devrait vous plaire...