Botaniste, remue gentiment ta vieillissante carcasse,
Oublie la clôture et va-t'en en campagne,
Tâter du viseur et de la loupe dorée
Accroche à ton cœur la superbe plantule,
Nourris ton âme d’une riche nature,
Imagine qu’enfin, à nouveau elle respire,
Savoure goulûment ces instants de bonheur,
Trouve ainsi la paix et un petit peu d’espoir,
Ecoute les oiseaux qui n’osaient plus y croire.
André
Ces quatre textes ont été écrits l'an dernier pendant le premier confinement, maintenant nous finissons (?) le troisième et ils sont toujours d'actualité. L'an dernier nous pensions que cela finirait bien vite et maintenant, nous l'espérons...