Au Lautaret, le jardin Alpin suite...
Notre cheminement continue dans les allées du Jardin, elles suivent la topographie du lieu, les rocailles très minérales accueillent les plantes de petites tailles, armées pour supporter les conditions de vie particulièrement difficiles de l’étage alpin (au delà de 2000 m), leur habitat naturel.
De petits coussinets serrés, piquetés de fleurs aux couleurs vives. Ces coussinets retiennent l’humidité en été et protègent du froid en hiver.
Saponaria pulvinalis, saponaire en coussin, vient de Turquie.
Dianthus brevicaulis, je ne lui ai pas trouvé de nom vernaculaire, « œillet à tige courte » ? Endémique de Turquie.
Androsace lehmanniana, androsace de Lehmann, elle est originaire du Caucase.
Le jardin est parcouru par de petits ruisseaux qu’on traverse sur des ponts de bois. Des massifs plus denses réservent de belles surprises.
Meconopsis grandis, pavot bleu de l’Himalaya.
Il est couvert de poils qui le protègent du froid et limitent la déshydratation en été. J’adore les coquelicots et leur rouge ponceau, vif, facile à peindre à l’aquarelle. Le pavot de l’Himalaya est plus sophistiqué, d’un bleu délicat, nuancé. Il a été décrit la première fois en 1886 par Pierre Jean Marie Delavay, grand botaniste et collecteur de plante en Chine. Pierre Jean Marie Delavay (1834-1895) est originaire des Gets (74) où un jardin botanique lui est consacré (je voulais le visiter cet été, malheureusement il était fermé).
Lamiophlomis rotata, lamier en rosette, blotti sous un massif de sauges géantes tous deux originaires de l’Himalaya. Il a rangé ses quatre feuilles bien comme il faut, en rosette !!
Des Ruisseaux drainent les zones humides du jardin et alimentent un petit lac, aménagé pour une « pause-contemplation » des montagnes alentour dont ….la Meije...
A suivre...
Christianne
Voici les fiches d'André pour vous aider à identifier deu