Les plantes de nos murs,
Lors de balade dans les villes et villages de France et de Navarre, j’aime photographier ce qui pousse dans les vieux murs des jardins ou des maisons. Ces petites plantes se contentent de peu et résistent bien aux intempéries.
La plus fréquente, c’est bien sûr la ruine de Rome, Cymbalaria muralis, linaire cymbalaire, cymbalaire des murs, linaire des murs….. Pour en savoir plus, relire l’article qui lui est consacré du 10 janvier 2013)
La voici dans le cloître de l’abbaye de Fontfroide
Et dans les sculptures du Palais du Facteur Cheval.
Très fréquente aussi la pariétaire de Judée, Parietaria judaica. Ses racines sécrètent une substance capable de dissoudre la roche pour s'y enfoncer d'avantage et y puiser sa maigre nourriture, elle est surnommée Perce-pierre. Toutefois on la rencontre peu dans les Savoie.
La voici à la Rochelle, elle s’est choisi une demeure bourgeoise
Mais elle se contente aussi de vieux murs.
Le nombril de Venus, Umbilicus rupestris, également appelé ombilic de Vénus ou ombilic des rochers. Je l’ai rencontré pour la première fois en Bretagne, il s’adapte aussi très bien aux conditions difficiles des murailles. Lui non plus il ne fréquente pas les Savoie.
Les feuilles vertes, voire les tiges, sont comestibles jeunes, crues. Très tendres, elles ont un goût de concombre juteux et une texture un peu gélatineuse. Je n’ai pas goûté !
La pariétaire et le nombril font bon ménage.
Il peut aussi s'installer dans un sous-bois où il s'épanouit pleinement.
Le polypode de la rue des remparts, à Burlats (81), il est trop haut pour pouvoir lui donné son nom latin complet.
Ici, à Castres (81), toutes les conditions sont réunies pour que nous ayons bientôt une belle jardinière de sauvages !
Les murs végétalisés ont été inventés bien avant le XIXe siècle, celui-ci a été photographié à l’abbaye de Lagrasse (11).
Christianne