L'aconit anthora, Acinitum anthora
L’automne nous réserve encore de belles surprises, nous retrouvons, près du col du Sapenay en Savoie, sur une crête ensoleillée,
l’aconit anthora, Aconitum anthora, déjà décrite en décembre 2014.
De grandes inflorescences denses, de fleurs jaunes,

Tépales velus,
nombreuses étamines,
c'est une Renonculacées !

Tépales supérieurs en forme de casque,
Abritant deux nectaires à long pédicelle,
Périanthe marcescent* entourant cinq follicules (fruits secs) velus.
*Marcescent : Qualifie un organe (feuille, calice, corolle) qui à la saison de repos végétatif, se fane, se dessèche mais ne tombe pas.
Comme les autres renonculacées, c'est une plante toxique.
Comme les autres aconits, c'est une espèce très toxique,
Tout est toxique dans l’aconit, même sa racine à tubercules renflés en forme de navet.
Protégé en Franche-Comté et dans le Jura.
Christianne
Photos André