Mayotte, la plage de N'Gouja (2)
Les rencontres d’Anaële, en plongée PMT, palmes, masques, tuba...
Poisson-ballon à taches blanches, sa peau et ses organes contiennent des neurotoxines potentiellement mortelles pour un humain et très dissuasives pour les prédateurs.
Baliste titan, ce baliste a une activité diurne, il est solitaire et défend un territoire. Il se montre agressif envers les poissons et tout animal (plongeurs et nageurs inclus) qui traverse sa zone de nidification en période de reproduction.
Les tortues, une tortue marine en quête de nourriture peut passer de 5 à 40 minutes sous l'eau, lorsqu'elle est endormie, elle dépense moins d'oxygène et peut rester sous l'eau pendant 4 à 7 heures.
Mes rencontres de près et de loin.
Les plus présents et les plus hardis des deux représentants de la faune sauvage non maritime du “jardin Maoré“.
D'abord avec les Makis, ou Akomba ! Ce sont des Lémuriens originaires de Madagascar, leur pelage est doux et soyeux, ils sont très quémandeurs de nourriture, au grand dam des naturalistes. Mais comment ne pas être conquis par ces adorables boules de poils “je plaide coupable“ !
Ne trouvant plus suffisamment à manger dans la forêt, les Makis font régulièrement « des descentes » jusque dans les vergers et les plantations d’arbres fruitiers. De ce fait, ils ne sont pas très appréciés par la population rurale et sont en forte diminution.
Toutes les photos précédentes sont celles d'Anaële.
Pas du tout accessibles, les Roussettes - Pteropus seychellensis furent mon premier sujet d’étonnement à mon arrivée sur l’île. Il est vrai qu’avec leur envergure qui peut atteindre 1, 50 m pour 30 cm de long et leur poids de 700 grammes, elles ont de quoi impressionner. Leur corps est recouvert d'une épaisse fourrure rousse et leurs ailes et leurs têtes sont noires.
L’appartement de Philippe était situé à proximité d’un terrain, plus ou moins en friches, couvert de grands arbres. Milieu tout à fait propice, pour accueillir une population à la fois, de Roussettes et de Makis. Dommage, je ne peux pas vous faire entendre les nombreux cris et les vocalises qui émergeaient de ce voisinage parfois très remuant.
Cette journée à N’Gouja restera parmi les meilleurs moments passés sur “l’île aux parfums".
Lors du prochain rendez-vous, un autre très bon moment, nous prendrons le bateau, à la recherche d’une faune marine spectaculaire, au-delà du Lagon.
Joanny