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flore

Souvenirs botaniques de vacances III

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Rencontré sur « l’espace vert » d’une station-service !

Est-ce Strelitzia nicolai (Strelitziacées) qui est un oiseau de paradis aux fleurs noires et blanchâtres originaire d'Afrique du Sud ? Il peut mesurer jusqu’à six mètres de haut, ses feuilles gris-vert sont disposées en éventail, et peuvent atteindre plus d'1 m de haut et 40 cm de large.

Cela pourrait être Strelitzia alba, Oiseau du paradis blanc, Banane sauvage à fleurs blanches, géant aussi et caulescent mais ce dernier est plus petit et plus rare en culture que S. nicolai.

Strelitzia nicolai, oiseau de paradis
Strelitzia nicolai, oiseau de paradis

Strelitzia nicolai, oiseau de paradis

Strelitzia reginae, l’oiseau du paradis

Originaire également d'Afrique du Sud, le Strelitzia reginae est une plante ornementale. La forme curieuse de la fleur qui ressemble à une tête d'oiseau accroche l'œil et les couleurs flamboyantes de S. reginae méritent bien du paradis ! C'est le plus connu des oiseaux de paradis car on le trouve facilement chez les fleuristes. Et dans un jardin, quelle classe !

 

Strelitzia reginae, oiseau de Paradis

Strelitzia reginae, oiseau de Paradis

Masseria Salamina

Masseria Salamina

Les Strélitziacées sont des plantes vivaces, herbacées ou plus souvent arborées. Tropicales ou subtropicales, mais aussi gigantesques et étranges, les plantes de cette famille semblent particulièrement exotiques, mi-palmier mi-bananier, avec de grandes fleurs colorées et curieuses.

Opuntia ficus-indica, 

Le Figuier de Barbarie, Opuntia ficus-indica, (Cactacées), originaire du Mexique où il est appelé nopal, s'est naturalisé dans d'autres continents, notamment en Europe et en Afrique, tout autour du bassin méditerranéen, ceci à partir de 1535. Il s'agit de l’une des deux espèces produisant le fruit comestible appelé figue de Barbarie.

Arborescent, le figuier de Barbarie peut atteindre de 3 à 5 mètres de haut. Son organisation en cladodes, couramment appelés « raquettes », est particulière. Les cladodes sont des tiges modifiées de forme aplatie, mesurant environ 35 cm x 20 cm. Ils sont appelés aussi pelles de figue de barbarie.

Opuntia ficus-indica, figuier de Barbarie
Opuntia ficus-indica, figuier de Barbarie

Opuntia ficus-indica, figuier de Barbarie

La figue de Barbarie est appelée en italien « Fico d’India » (figue indienne), elle arrivait du Mexique et l’Europe appelait encore ce continent « Inde ». Dommage, nous n'avons pas vu de fleur, seulement les fruits mais certaines variétés rencontrées dans les villages sont inermes.

Il est vrai que dans les Pouilles, grâce à un climat et un sol favorables, les figuiers de Barbarie sont devenus un symbole du paysage du territoire. On mange leurs fruits mais les raquettes sont aussi confites. Et ces dernières années, les pelles sont devenues un symbole de durabilité.  

A Polignano a mare, pittoresque petit village perché sur les falaises calcaires qui bordent l'Adriatique,  les façades blanches des maisons sont décorées avec des pelles et des maximes. Une déambulation dans les ruelles nous a réservé des découvertes.... originales

Voici quelques exemples

Pelles de figuier de Barbarie
Pelles de figuier de Barbarie
Pelles de figuier de Barbarie

Pelles de figuier de Barbarie

Site touristique par excellence, photographié dans tous les guides touristiques, cette petite crique de galets, la plage Lama Monachile, est entourée de falaises abruptes où sont accrochées les petites maisons du village ancien.

Polignano a mare, plage Lama Monachile

Polignano a mare, plage Lama Monachile

Genre Pittosporum

Sur la côte du Salento (le bout du bout du talon de la botte), nous avons fait halte à Otrante, un joli port, face à la côte de l’Albanie (70 km). Sur le « largo » qui longe le  bord de mer, de grands parasols végétaux abritent des bancs offrant leur ombrage frais et entourant ceux qui se reposent là, d’un  délicieux parfum proche du jasmin ou de la fleur d’oranger. Un ombrage bienfaiteur, lors de la pleine saison.

Pittosporum, espèce tobira (plantNet), Pittosporum du Japon ou Arbre des Hottentots (Pittosporacées). Arbuste à tronc court et à couronne hémisphérique, se taille facilement. Rameaux vigoureux et érigés. Les feuilles sont de couleur vert foncé, ovoïdes, brillantes et alternes. Fleurs en clochette, de 2-3 cm de diamètre, en ombelle terminale, blanches puis jaunâtres en se fanant, odorantes. Fruits ovoïdes, graines brunes. Cet arbre craint le gel puisque originaire des îles du Pacifique et des régions chaudes d'Asie.

Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon
Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon

Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon

Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon
Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon

Pittosporum tobira, Pittosporum du Japon

Otrante (Otranto en italien), province de Lecce, a donné son nom au canal d'Otrante qui sépare l'Italie de l'Albanie.

Otrante
Otrante

Otrante

à suivre...

                                                                        Christianne

Publié dans Flore

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Souvenirs botaniques de vacances II

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Mai en Italie, dans la Puglia (les Pouilles) située dans le talon de la botte, c’est vraiment une belle saison pour découvrir la flore méditerranéenne au hasard des visites, près des villages ou le long des routes

En grande colonie, tige très feuillée, le chrysanthème en couronne

Glebionis coronaria, chrysanthème en couronne
Glebionis coronaria, chrysanthème en couronne
Glebionis coronaria, chrysanthème en couronne

Glebionis coronaria, chrysanthème en couronne

Ce Glebionis coronaria ex Chrysanthemum coronarium pousse en grandes colonies, dans les champs, le long des lieux incultes, sur les bords de mer. IL est présent sur tout le Littoral méditerranéen. Il semble affectionner la compagnie de Papaver rhoeas, le coquelicot. Tous deux colorent les champs en friches. Quel régal pour les yeux !

Souvenirs botaniques de vacances II

Une apiacée, Tordylium apulum, le tordyle d’Apulie (l’Apulie c’est la Puglia des Romains) remarquez les fleurs de la circonférence à un seul pétale rayonnant, bifide, à lobes égaux.

Souvenirs botaniques de vacances II
Souvenirs botaniques de vacances II
 Tordylium apulum, tordyle d’Apulie

Tordylium apulum, tordyle d’Apulie

Un joli trèfle Trifolium stellatum, trèfle étoilé. C’est à son calice velu soyeux, à dents glabres en dedans, en étoile raides, à la maturité qu’il doit son nom stellatum.

Trifolium stellatum, trèfle étoilé
Trifolium stellatum, trèfle étoilé

Trifolium stellatum, trèfle étoilé

Euphorbia dendroides, Euphorbe arborescente, une Euphorbe arbustive qui s’est spécialisée dans les milieux très chauds et très secs une plante xérophyte que l’on peut qualifier de semi-succulente. Pour moi ce sont ces euphorbes qui tachent les pentes des collines de petits massifs sphériques d’une couleur jaune-vert  

Euphorbia dendroides, Euphorbe arborescente,
Euphorbia dendroides, Euphorbe arborescente,

Euphorbia dendroides, Euphorbe arborescente,

Paysage méditerranéen

Paysage méditerranéen

A suivre............

                                                                                          Christianne

Monopoli, Monos-polis, (ville unique en grec)

Monopoli, Monos-polis, (ville unique en grec)

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Petite balade au plateau des Glières,

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Lundi 30 mai, nous sommes allés explorer la plaine de Dran pour une journée d’herborisation. Beau soleil, mais petite bise, nous n’avons pas souffert de la chaleur !

Nous partons en direction de Notre Dame des Neiges, sur un route forestière facile mais réservée aux riverains. A droite la bordure de la forêt avec feuillus et épicéas. A gauche, l’alpage bordé de barbelés, car les troupeaux monteront bientôt : nous sommes au pays du reblochon !

Petite balade au plateau des Glières,
Plaine de Dran

Plaine de Dran

La flore est abondante...

Arnica montana, photo de Jacques

Arnica montana, photo de Jacques

Bartsia alpina, photo de Jacques

Bartsia alpina, photo de Jacques

Stellaria nemorum, photo de JacquesStellaria nemorum, photo de Jacques

Stellaria nemorum, photo de Jacques

Valeriana tripteris, photo de Jacques

Valeriana tripteris, photo de Jacques

Vaccinum vitis-idaeaVaccinum vitis-idaea

Vaccinum vitis-idaea

Gallium anisophyllon, photo de Jacques

Gallium anisophyllon, photo de Jacques

Homogyne alpina

Homogyne alpina

Notre Dame des Neiges

Notre Dame des Neiges

Nous avons dépassé Notre Dame des Neiges, cette petite chapelle posée sur un mamelon a une histoire que voici :

Cette chapelle puise ses origines au 17ème siècle. Un seigneur avait besoin d'un lieu de culte pour pouvoir prier lorsqu'il se trouvait en alpage. En 1944, la chapelle a été bombardée par les allemands, puis reconstruite à la fin de la guerre.

Aujourd'hui, la messe y est dite une fois par an, à la fin du mois de juillet. Depuis une vingtaine d'années, les anciens des Glières y organisent une journée spéciale en hommage à la Résistance.

Des zones humides où poussent des linaigrettes de Scheuchzer en colonies parsèment la prairie.

Plaine de Dran

Plaine de Dran

Eriophorum scheuchzeri

Eriophorum scheuchzeri

Petite balade au plateau des Glières,

Près d’une dépression naturelle remplie d'eau, nous avons découvert des primevères farineuses et des cardamines amères

Primula farinosa, photo de Jacques

Primula farinosa, photo de Jacques

Cardamina amara, photo de Jacques

Cardamina amara, photo de Jacques

Dans une doline, voici quelques gentianes de Koch d’un bleu intense

Gentiana acaulis
Gentiana acaulis

Gentiana acaulis

Une surprenante découverte, des abeilles sauvages blotties dans des fleurs de lin. Effectivement, il fait frisquet !!!

Photos de Jacques
Photos de Jacques

Photos de Jacques

Belle journée.....

                                                                                      Christianne

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Il est là, le printemps !

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La semaine dernière, notre groupe de botanique en mal de découverte, se décide à quelques rendez-vous de printemps.

Dimanche, petite balade dans les Bauges où les nivéoles prospèrent cette année. Au plan d’eau de Lescheraines et près du plan d’eau de la Motte-en-Bauges,

 Nivéole de printemps

Leucojum vernum L. AMARYLLIDACEAE

 

 Nivéole de printemps, Leucojum vernum
 Nivéole de printemps, Leucojum vernum

 Nivéole de printemps, Leucojum vernum

Cachés sous les feuilles mortes, des boutons d’Asarets

Asaret

Asarum europaeum L. ARISTOLOCHIACEAE

Asaret, Asarum europaeum

Asaret, Asarum europaeum

Le plan d'eau de la Motte-en-Bauges

Plan d'eau de La-Motte-en -Bauges (73)
Plan d'eau de La-Motte-en -Bauges (73)

Plan d'eau de La-Motte-en -Bauges (73)

Lundi, départ pour Onnion, dans la vallée du Risse, pour retrouver les précieux Bulbocodes.

A quelques kilomètres du village, malgré le temps qui s’est écoulé depuis ma précédente visite avec Joanny en 2012, je reconnais le virage où s’arrêter. Une petite butte arborée cache le site, mais il a changé, c’est devenu un lieu de pique-niques, avec bancs et tables ! Certes la vue sur Les Brasses et les montagnes alentour, dont le Môle, est magnifique. Mais un doute s’installe. Après exploration, nous retrouvons les bulbocodes dans la pente, c’est raide et presque inaccessible, mais ils sont là !

 

Bulbocode de Printemps

Colchicum bulbocodium Ker Gawl. COLCHICACEAE

Bulbocode de Printemps, Colchicum bulbocodium, photos Catherine
Bulbocode de Printemps, Colchicum bulbocodium, photos Catherine
Bulbocode de Printemps, Colchicum bulbocodium, photos Catherine

Bulbocode de Printemps, Colchicum bulbocodium, photos Catherine

De l’autre côté de la route, il y avait un chemin où nous avions trouvé des Hépatiques en 2012.  Pas de doute, les voilà !

Anémone hépatique

 Anemone hepatica L.Hepatica triloba Chaix RANUNCULACEAE

Anémone hépatique, Anemone hepatica
Anémone hépatique, Anemone hepatica

Anémone hépatique, Anemone hepatica

 

Au retour, petite pause autour du lac du Môle, près de Viuz-en-Sallaz. Deux couples de Hérons (cendrés ?) nichent au sommet des arbres d’une petite île. Chacun leur tour, ils prennent leur envol pour aller chercher dans une roselière de quoi consolider leur nid. Oui le printemps arrive !

Lac du Môle (74)
Lac du Môle (74)
Lac du Môle (74)
Lac du Môle (74)

Lac du Môle (74)

Christianne

Publié dans Flore

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L'Ile de Batz, (III)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Pour nous dépayser et oublier un peu le ciel gris de ces derniers jours et les chiffres de la pandémie, retournons sur l'île de Batz.

C’est le mois de septembre, l’air est doux, juste un petit zéphyr et du bleu, bleu azur pour le ciel, bleu saphir pour la Manche (en breton Mor Breizh)

Nous sommes toujours dans le jardin Georges Delaselle. Voici quelques plantes encore fleuries dont je vous livre les noms mais aussi les photos Banksia integrifolia, Leonotis leonurus, Amaryllis belladonna, Polygala myrtifolia.

Banksia integrifolia

Banksia integrifolia

Leonotis leonurus,

Leonotis leonurus,

Amaryllis belladonna

Amaryllis belladonna

Polygala myrtifolia.

Polygala myrtifolia.

Une dernière image avant de quitter l’île,

Sur l'île de Batz

Sur l'île de Batz

Retour vers l’embarcadère pour rentrer sur le continent. La marée est montante, la vedette accostera dans le vieux port de Roscoff.

Roscoff

Roscoff

Ne pas partir sans un moment de flânerie dans le village de Roscoff, un centre-ville parsemé de vieilles maisons en pierre. Par la rue de l’Amiral-Réveillère, on va jusqu’à l’église Notre-Dame-de-Croaz-Batz

Eglise Notre-Dame-de-Croaz-Batz à Roscoff

Eglise Notre-Dame-de-Croaz-Batz à Roscoff

Puis on arrive sur une placette où l’on découvre une belle maison renaissance et cette drôle de sculpture sur la façade.

Maison renaissance à Roscoff

Maison renaissance à Roscoff

Les johnnies de Roscoff

Les johnnies de Roscoff

Elle évoque une spécialité du village qui est l’oignon de Roscoff, doux et rosé. Il est très apprécié en Bretagne mais pas seulement. Voici son histoire :

C’est au XVIIe siècle que la culture de l’oignon débute à Roscoff grâce à un moine capucin qui selon la légende sema les premières graines venues du Portugal dans les jardins de son couvent. Les exportations de sel et de toiles de lin rythmaient principalement l’activité économique de la région. Une activité maritime dense dès le XIVe siècle qui marchandait principalement avec plusieurs européens.

En 1828, un cultivateur roscovite, Henri Ollivier, affréta une gabarre, la chargea d'oignons et avec trois compagnons se dirigea vers l'Angleterre.

Oignon de Roscoff

Oignon de Roscoff

Tel fut l'initiateur et le fondateur du commerce d'oignons avec la Grande-Bretagne. Là-bas, les vendeurs furent appelés en anglais Johnnies «les petits Jean » ou Onion Johnnies. Ils ont été surnommés ainsi car, à cette époque, ils emmenaient avec eux leurs enfants, âgés d'une dizaine d’années et petits par la taille, prénommé Yann, équivalent de John, ou Yannick, équivalent de Johnny. En breton ce sont des prénoms très usuels.

Partis de Roscoff le troisième jeudi de juillet, les vendeurs d'oignons faisaient du porte-à-porte, portant leurs marchandises tressées sur les épaules puis, quand la bicyclette est apparue, sur leurs vélos. On les interpellait dans la rue « hello John !»

Ainsi est né ce surnom de Johnny qui rendit célèbres les Roscovites dans tout le sud de l’Angleterre et même en Ecosse.

La production de l’oignon de Roscoff a obtenu l’A.O.C (Appellation d’Origine Contrôlée) en 2009 et l’A.O.P (Appellation d’Origine Protégée) en 2013.

Voilà nous quittons le pays de Léon, bro Leon en breton, en espérant vous avoir intéressé et même vous avoir donné envie de visiter le Finistère,

Kenavo

 

Christianne

L'Ile de Batz, (III)
L'Ile de Batz, (III)
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Ile de Batz (II)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

La balade continue vers la Palmeraie, bien protégée des vents. Puis le chemin se coule entre les fougères. Les fougères sont les premières plantes à avoir colonisé la terre ferme, avec les mousses, les lichens et les prêles. Les fougères appartiennent à la famille des Ptéridophytes - pteros "aile" et phytos "végétal".

Ile de Batz (II)

Les fougères arborescentes étaient sans doute les seules plantes arborées de l'ère secondaire. Ces fougères n’auraient pas évolué depuis plusieurs millions d’années. Elles affectionnent les climats doux et humides. Mais suite à l’évolution et aux changements climatiques, ces fougères ont disparu de l’hémisphère nord. Cependant le jardin les a importées d'Australie ou d'Océanie, il nous permet de les admirer et j’aime bien imaginer les dinosaures broutant leurs feuilles sans modération !

Fougères arborescentes

Fougères arborescentes

Une petite succulente, l’Aeonium arboreum, aeonium pourpre, (Crassulacées) surnommée « arbre en chou » parce que ses petites rosettes s’épanouissent à l’extrémité de ses tiges.

Aeonium arboreum, aeonium pourpre, arbre en chou

Aeonium arboreum, aeonium pourpre, arbre en chou

Nous continuons notre promenade et arrivons au belvédère qui s’ouvre sur une perspective vers Roscoff. Puis nos pas nous portent sur la terrasse ouest. La vue sur la plage de Porz an Illis, une des belles plages de l’île, est superbe.

Roscoff

Roscoff

La plage de Porz an Illis,

La plage de Porz an Illis,

Bien présent dans le jardin, Geranium maderense le Géranium de Madère (Crassulacées) est une bien curieuse espèce botanique originaire, comme son nom le laisse présager, de l'île de Madère où elle est endémique.

Geranium maderense, le Géranium de Madère

Geranium maderense, le Géranium de Madère

Geranium maderense le Géranium de Madère

Geranium maderense le Géranium de Madère

Plante vivace de courte vie, elle est tout à fait spectaculaire : couverte de grandes feuilles brillantes et très découpées, elle se stabilise en appuyant les pétioles de ses feuilles sur le sol tandis qu'apparaît au printemps sa floraison massive d'un joli rose frais, disposée en larges bouquets culminant à plus de 1 m du sol. C'est une plante très ornementale mais frileuse, dont on réservera la culture en pleine terre à nos régions les plus clémentes. Elle a la senteur du salpêtre.

Il s'agit d'une plante monocarpique, c'est-à-dire qui ne vivra que pour fleurir une unique fois avant de mourir.

En France, on le rencontre dans les jardins botaniques de Bretagne et il est à nouveau déclaré présent dans le département des Côtes-d'Armor.

Le dolmen et son calvaire du XVIIe

Le dolmen et son calvaire du XVIIe

Le dolmen et son calvaire du XVIIe, autrefois amer*, sont aujourd'hui cachés par les arbres.

*Un amer est un point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté utilisé pour la navigation maritime.

 

A suivre...

                                                                          Christianne

 

Photos Marie-Paule et Christianne

Publié dans Flore, Sorties, Jardins

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Île-de-Batz

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Quand on est à Roscoff, sur la jetée du vieux port, comment résister à l’appel du large !

Bon, on se contentera de la traversée vers l’île de Batz (on dit Ba), 15 mn ! La seule voie de communication publique, entre l'île de Batz et le continent, est un trajet d'environ 3,5 km qui s'effectue avec les vedettes de l’île de Batz, par un étroit chenal parcouru par de violents courants, entre le vieux port de Roscoff et le port de l'île. Et à marée basse, il faut parcourir toute l’estacade, elle fait 600 m, à pied, pour embarquer car le bateau ne peut pas venir jusqu’au port.

L'estacade du vieux port de Roscoff

L'estacade du vieux port de Roscoff

La voici cette charmante petite île, peu de relief en vérité. Depuis le port où nous accostons, rien de dépasse seulement l'église et son clocher et le phare, comme points culminants. Elle s’étire d’est en ouest, sur une longueur de seulement 3,5 km.

La vie de l’île de Batz a su conserver son originalité et son charme en maintenant une forte emprise agricole, garante de la conservation de son paysage et qui, avec la pêche et les services, assurent une activité à l’année à plusieurs familles insulaires. De jolies maisons bretonnes, murs de granit et toits d’ardoises. 

Ile de Batz
Ile de Batz

Ile de Batz

On aurait pu décider de faire le tour de l’île à pied (15 km). La rando commence ainsi  « prendre le chemin à droite en direction de l'auberge de jeunesse, traverser la plage et monter le petit escalier se trouvant à l'extrémité. Continuer tout droit le chemin pour rejoindre la route que l'on emprunte à droite sur 100m, ce chemin coupe le virage et arrive juste devant l'entrée du jardin botanique Georges Delaselle ».

Nous nous sommes arrêtées là !

Lorsqu'en 1897, Georges Delaselle, un assureur parisien, décide de transformer ce petit coin de dunes en un jardin colonial, l'île ne compte aucun arbre. Il entreprend de creuser dans le sable de larges cuvettes pour s'abriter du vent et met alors à jour, une nécropole datée de l'Âge de Bronze.

Ce jardin a connu des périodes fastes puis l’abandon pendant plusieurs années. Le Conservatoire du Littoral en fait l'acquisition dans les années 90 pour protéger ce site exceptionnel. Il est actuellement géré par Haut Léon Communauté. Il est magnifique !

Entrée du jardin George Delaselle

Entrée du jardin George Delaselle

Il est magnifique ! Je l’ai visité en juin 2007, il y avait beaucoup plus de plantes fleuries mais il m’a semblé qu’il est devenu plus luxuriant,

La visite commence par la Nécropole semée d'une variété de Cordyline australe parfois improprement appelée Dracaena. Là sont rassemblées les sépultures de l’âge de bronze. Les Cordylines, Cordyline australes, (Asparagacées) sont originaires de Nouvelle-Zélande et sont appelés «Ti kouka» par les Maoris. Ils l’utilisent pour tisser nattes, pagnes, sandales…

La Nécropole du jardin Delaselle

La Nécropole du jardin Delaselle

J’ai retrouvé le banc coiffé d'immenses Vipérines des Canaries, Echium pininana, (Boraginacées). En juin, elles étaient couvertes de nombreuses fleurs bleues, en septembre elles sont fanées. Ces vipérines peuvent atteindre 6 m et après floraison, elles meurent mais se ressèment spontanément.

J'ai remarqué qu'on voit souvent ces grandes vipérines dans les jardins bretons. Effectivement, elles doivent se ressemer spontanément, même en dehors des jardins botaniques.

Vipérines des Canaries, Echium pininana, juin 2007

Vipérines des Canaries, Echium pininana, juin 2007

Vipérines des Canaries, Echium pininana, septembre 2021

Vipérines des Canaries, Echium pininana, septembre 2021

L’ECHIUM pininana est une vipérine bisannuelle originaire des canaries. Cette plante est très spectaculaire et fait rêver de nombreuses personnes venant visiter la Bretagne au printemps. En effet, si la première année l’ECHIUM pininana se contente de faire une rosette de longues feuilles effilées et velues, la seconde année, en 15 jours, la plante est capable d’ériger une hampe atteignant 4 m de hauteur de fleurs bleu-violacées très spectaculaire. Les hampes apparaissent souvent en groupe. En effet, la plante à l’issu de cette floraison va mourir, mais produire un nombre assez important de graines qui vont se ressemer aux grés des vents. Les échiums d’une manière générale sont des plantes mellifères, en particulier pour les bourdons.

La visite se poursuit vers la tour que l’on gravit au milieu de la végétation.

Île-de-Batz

De belles découvertes, Fascicularia pitcairniifolia, (Broméliacées) son feuillage si particulier, longues feuilles étroites, souples, bordées de piquants, se teinte de rouge à la fin de l'été pour accompagner sa splendide floraison teintée de bleu.

Fascicularia pitcairniifolia, (Broméliacées)

Fascicularia pitcairniifolia, (Broméliacées)

Hedychium flavescens, Hédychie jaunâtre, Longose jaune vanille, (Zingiberacées), donne d'imposants plumeaux de fleurs jaune soufre...

Les hedychium sont de la famille des gingembres : ils possèdent des rhizomes. Ils poussent dans tous les pays à climat tropical ou subtropical. Leurs floraisons sont spectaculaires et souvent très parfumées...

Dans les zones à climats tempérés sur les côtes à hiver doux, ils peuvent rester en terre, ils conservent leur élégant feuillage

Hedychium flavescens, Hédychie jaunâtre, Longose jaune vanille, (Zingiberacées)

Hedychium flavescens, Hédychie jaunâtre, Longose jaune vanille, (Zingiberacées)

Canna indica, Canna appelé également Balisier rouge, Toloman c’est une plante à fleurs de la famille des Cannacées. On l'appelle parfois Canna des Indes et à la Réunion on l’appelle Conflore.

Canna indica, Canna, Balisier rouge
Canna indica, Canna, Balisier rouge

Canna indica, Canna, Balisier rouge

à suivre......................

                                             Christianne

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Haute Loire, en aparté...

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Quelques rencontres incontournables :

Stellaria holostea, stellaire holostée (Caryophyllacées)

Nous la guettions tous les ans à Cessens, parce qu’elle est rare dans les Savoie, mais elle est présente dans presque toute la France continentale ! Le terme grec holos veut dire «entier» et osteum «os», holostea est donc «tout en os», ses longues tiges quadrangulaires, raides et cassantes comme des chaînes de tibias. Jadis, selon la théorie des signatures qui voulait que l'aspect d'un végétal exprime ses vertus thérapeutiques, la plante était utilisée pour soigner les fractures. Ses fleurs blanches sont assez grandes, disposées en grappes lâches.

Stellaria holostea, stellaire holostée
Stellaria holostea, stellaire holostée

Stellaria holostea, stellaire holostée

Lamium album, lamier blanc (lamiacées)

Ce lamier n’est pas spectaculaire mais il n’est peu ou pas présent dans les Savoie. La base du calice est tachée de pourpre et les anthères sont très foncées. Il croît généralement sur sols profonds et riches en azote.

Lamium album, lamier blanc

Lamium album, lamier blanc

Digitalis purpurea, digitale pourpre, doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier (Platnaginacées).

Grande, de 30 cm à 2 m, héliophile et fréquente sur les arènes granitiques, les landes siliceuses, les coupes forestières, les bords des chemins dans presque toute la France sauf… dans les Alpes !

Peu feuillée et longue grappe de grandes fleurs impressionnantes. Elles sont pourpres pendantes et serrées, avec une corolle tachée de pourpre foncé et velue en dedans, en forme de doigts de gant, (d'où le nom).

Chateaubriand en parle « Ce fut cette fois un espace aride, couvert de digitales, qui me fit oublier le monde ».

Cependant, c'est une plante vénéneuse dont on tire la digitaline, un puissant tonicardiaque.

Digitalis purpurea, digitale pourpre
Digitalis purpurea, digitale pourpre

Digitalis purpurea, digitale pourpre

  • Le « fin gras du Mézenc » 

Lors de notre petit tour du village, une affiche m’a interpellée sur la vitrine du boucher. A défaut de boucher, c’était lundi et la boucherie était fermée, j’ai interrogé Internet, qui sait tout ! Il s’agit d’une viande de bœuf de qualité remarquable. Elle est tendre à très tendre et est finement persillée. C'est un produit agricole saisonnier, commercialisé de mars à juin.

Le « fin gras du Mézenc

Le « fin gras du Mézenc

Dans le Massif du Mézenc, diverses races dont les célèbres Aubrac et Salers sont engraissées lentement, à l'étable et dans les pâturages, génisses et bœufs, rigoureusement triés. Le foin naturel, fauché dans les prairies d'altitude d’Ardèche et Haute Loire, dans laquelle on retrouve une grande variété de plantes, entre autre graminées et aussi Apiacées comme le fenouil des Alpes, parfume les chairs des bovins. …

Race Salers, photo Nicole

Race Salers, photo Nicole

Race Aubrac

Race Aubrac

Meum athamanticum, Fenouil des Alpes

C'est une herbacée vivace à odeur d'anis (rappelant celle du fenouil) qui croît dans les prairies et les pâturages plutôt frais en altitude dans le Massif Central et dans les Alpes. Les feuilles sont molles et odorantes, trois fois divisées en lanières aiguës. La tige est creuse et striée. Les ombelles de fleurs blanches, sans involucre, ont de six à quinze rayons très inégaux qui se dressent pendant la maturation. Le fruit est oblong à côtes saillantes. C'est une plante fourragère de grande valeur, elle n'est pas consommée par les animaux lorsqu'elle est verte au pâturage, mais une fois séchée elle devient très appétante et les bêtes mangent une grande quantité du foin qu'elle parfume.

Meum athamanticum, Fenouil des Alpes
Meum athamanticum, Fenouil des Alpes

Meum athamanticum, Fenouil des Alpes

Dans plusieurs villages dont Chaudeyrolles, on fête le fin Gras en juin mais on le trouve en boucheries à partir de Pâques.

Nous n’avons pas goûté, notre objectif c’était la botanique pas la gastronomie… C’est sans doute dommage!

 Les fiches botaniques d'André   

Stellaria holostea, stellaire holostée

Stellaria holostea, stellaire holostée

Lamium album, lamier blanc

Lamium album, lamier blanc

Digitalis purpurea, digitale pourpre

Digitalis purpurea, digitale pourpre

Meum athamanticum, Fenouil des Alpes

Meum athamanticum, Fenouil des Alpes

Voilà, c'est fini ! C'était un bon séjour, dans une belle région, avec de belles découvertes et surtout avec de bons amis.

                                                                           Christianne

Photos Nicole, Christianne, André, Jacques

Plusieurs sources dont "Plantes de Lozère" de Maurice Reille

Publié dans Flore

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Haute Loire, le cirque des Boutières (2)

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Près du sentier qui longe la falaise nous découvrons Saxifraga fragosoi, la saxifrage continentale (Saxifragacées) accrochée sur le bord du rocher en compagnie de joubarbes aranéeuses, Sempervivum arachnoideum.

Plante aux feuilles de la base en rosette, les caulinaires alternes ou de forme lobée, découpée. Les fleurs sont en grappe, de couleur blanche, pétales à 3 nervures vertes. Rochers humides et siliceux... Elle fleurit d’avril à juin.

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale et joubarbes aranéeuses, Sempervivum arachoideum. Photo de Jacques

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale et joubarbes aranéeuses, Sempervivum arachoideum. Photo de Jacques

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale

Dans de petites zones herbeuses, rencontre avec le petit rhinanthe Rhinanthus minor (Orobanchacées). Contrairement à Rhinanthus alectorolophus, son calice n’est pas hérissé de longs poils blancs flexueux, il est glabre. C’est une plante hémiparasite.

Petit rhinanthe Rhinanthus minor

Petit rhinanthe Rhinanthus minor

Nous repartons à la recherche de la plante du jour, la belle inconnue...Arabidopsis cebennensis, l’arabette des Cévennes (Brassicacées). Nous continuons sur le chemin qui randonne sur la crête du cirque. Nous cherchons sur les petites enclaves au bord du vide, d’arabette pas de traces !!!

Au bord du cirque des Boutières
Au bord du cirque des Boutières

Au bord du cirque des Boutières

Finalement nous décidons d’explorer le bas de la falaise, le long de la route qui descend du col des Boutières.

Enfin la voilà, Sylvie l’a trouvée ! Cette arabette affectionne les bords des ruisseaux qui descendent des pentes du Cirque.

Au pied du cirque des Boutières

Au pied du cirque des Boutières

L'Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis, est une plante des milieux humides, endémique du Massif Central, en particulier dans sa partie sud et ouest et plus particulièrement dans le Massif du Mézenc.

Vivace, velue, 40-80 cm, dressée, robuste à feuilles pétiolées, en forme de cœur, dentées et acuminées. Ses fleurs d’une délicate couleur violette, sont formées de 4 pétales.

Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis,, photo de Jacques

Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis,, photo de Jacques

Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis
Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis

Arabette des Cévennes, Arabidopsis cebennensis

Sur les rochers humides, de petites rosette de feuilles vert pomme tirant parfois sur le jaune, grasses, couvertes de secrétions collantes signalent des grassettes, carnivores. Pinguicula grandiflora, grassette à grandes fleurs. Elles sont très attractives pour les petits insectes qui n'y feront qu'un aller simple. Une fois piégés, leurs substances nutritives seront digérées par la plante qui compense ainsi la pauvreté en nutriments du milieu dans lequel elle pousse naturellement.

Ses élégantes fleurs violettes, à gorge d'un blanc-rosé, sont solitaires à l'extrémité d'un long pédoncule.  

Pinguicula grandiflora, grassettes à grandes fleurs
Pinguicula grandiflora, grassettes à grandes fleurs

Pinguicula grandiflora, grassettes à grandes fleurs

 Les fiches botaniques d'André  

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale

Saxifraga fragosoi, saxifrage continentale

Petit rhinanthe Rhinanthus minor

Petit rhinanthe Rhinanthus minor

Arabidopsis cebennensis, l’arabette des Cévennes

Arabidopsis cebennensis, l’arabette des Cévennes

Pinguicula grandiflora, grassettes à grandes fleurs

Pinguicula grandiflora, grassettes à grandes fleurs

Il nous reste à découvrir quelques plantes, celles que l’on rencontre dans tout le Massif Central et une spécialité de la région, très recherchée...

 

Photos Christianne, André, Jacques

                                                                                    Christianne

Plusieurs sources dont "Plantes de Lozère" de Maurice Reille 

Publié dans Flore

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Haute Loire, le cirque des Boutières

Publié le par Entre Semnoz et Chéran

Mercredi 30 juin, nouvelle balade, nouveau cirque. Il est situé sur la commune de Borée, en Ardèche. Là aussi la falaise du cirque des Boutières représente ce qui reste du cratère d’un ancien volcan, ruiné par l’érosion glaciaire ce qui a dessiné un vaste amphithéâtre. Dans ce cirque magnifique, (de l’ordre de 1500 à 2000 mètres de diamètre) les pentes abruptes du Rocher de Cuzet abritent des plantes rares et caractéristiques de cette montagne d’Ardèche et d’Auvergne. Nous allons les chercher…

En bordure Est du Massif Central, le cirque fait partie du massif des Hautes Boutières (partie des Monts du Vivarais) qui est une grande caldera dont l’étendue va de Chaudeyrolles à Saint Jean Roure et de la vallée du Signon au Gerbier de Jonc, au pied duquel se trouve la source de la Loire. Le système volcanique est assez rare dans le monde volcanologique par ses éruptions phréatomagmatiques (lave qui rencontre de l’eau lors de l’éruption, ce qui créé une forte explosion) qui ont formé de nombreux Maars (résultats de l’explosion qui est un empilement de fines scories), dont un des plus connus est le maar de Borée.

Nous empruntons le chemin qui pénètre dans la forêt, depuis le parking du col des Boutières. Nous sommes sur le haut du cirque, le chemin longe le bord de la falaise. Nous partons à la recherche des vedettes du jour. Les découvertes se multiplient, toute une flore qu’on ne rencontrera pas dans nos Savoie.

Cerastium arvense subsp. arvense, céraiste des champs, Oreille de rat (Caryophyllacées). Plante très velue, la face supérieure des feuilles ont des poils de 0,5mm, elle croît dans les pelouses et les prairies où ses grandes fleurs blanches apparaissent d'avril à juillet. Les pétales sont profondément échancrés en deux lobes recourbés vers l'extérieur. Il y a cinq styles et dix étamines. Dispersée au nord d’une ligne Bordeaux-Lyon.

Cerastium arvense subsp. arvense, céraiste des champs, Oreille de rat

Cerastium arvense subsp. arvense, céraiste des champs, Oreille de rat

Galium saxatile, gaillet des rochers (Rubiacées), on le rencontre sur les sols siliceux ou les landes acides, les pelouses pâturées, les forêts claires ou les clairières. Il pousse en touffes denses. Ses feuilles sont en verticille par 4-7, lancéolées et mucronées. Ses fleurs sont blanches, corolles à 4 lobes aigus. Vosges, Massif Central, Pyrénées…

Haute Loire, le cirque des Boutières
Galium saxatile, gaillet des rochers

Galium saxatile, gaillet des rochers

Cytisus decumbens, Cytise pédonculé. Petites feuilles simples, ovales, à poils étalés. Fleurs d’un bond jaune vif, longues d'env. 1,5 cm, axillaires, groupées par 1-4. Sépales à poils épars. Etendard et ailes aussi longs que la carène glabre.  

Côteaux et pelouses, dans l'Est et le Centre, jusqu'aux environs de Paris.

Haute Loire, le cirque des Boutières

Nous voici sur les crêtes du volcan, surplombant l’ensemble du cirque depuis un belvédère dégagé. Ce jour-là, nuages gris et plafond bas ne nous empêchent pas d’admirer le panorama.

Les tufs volcaniques ocre rouge des « Roches des Cuzets » surplombent la paroi sud du Cirque des Boutières. Plus bas, les prairies ondulent en une symphonie de vert.

Au loin, le paysage des sucs disperse ces cônes pointus.

Haute Loire, le cirque des Boutières
Haute Loire, le cirque des Boutières
Le cirque des Boutières, en Haute Loire.

Le cirque des Boutières, en Haute Loire.

Les fiches botaniques d'André

Cerastium arvense subsp. arvense

Cerastium arvense subsp. arvense

Galium saxatile, gaillet des rochers

Galium saxatile, gaillet des rochers

Haute Loire, le cirque des Boutières

à suivre....

Photos Christianne, André, Jacques                                                      

                                                      Christianne

Plusieurs sources dont "Plantes de Lozère" de Maurice Reille 

Publié dans Flore

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